ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
LA FRANCE MALADE IMPUISSANTE ANESTHESIEE

 Adhérent de l’UMP depuis 20  ans minimum,  j’avoue que je commence à douter vraiment de la capacité de tous ces »acteurs  (et/ou) actuels prétendants à »… à la faire exister comme un parti Adulte et devenir force de  proposition, lisible, audible et crédible. Le changement de Nom ne changera rien, car les responsables  sont ce qu’ils sont et font ce qu’ils sont, et ce qui doit changer, c’est   le logiciel à partir duquel se fonde l'analyse de notre situation politique nationale , celle de la Droite et de l'UMP et de fait,  une approche et un regard plus adultes et matures, sinon "cliniques" sur l'ensemble des Responsables (tous ceux qui constituent la hiérarchie directe et indirecte de l'UMP) sur les capacités des hommes et des femmes en place et leurs conduites respectives . Les circonstances, les situations, les évènements que nous vivons depuis plus de 3 ans sont représentatifs et constitutifs  de « l’état  pathogène (et/ou) pathologique »  de la FRANCE  et  de son Peuple,  et de nos Dirigeants et  de notre pernicieuse conduite  à traiter le « Symptôme » et non la source et la cause, ce qui nous conduit à vivre dans l’artifice de réalité, et nous constituer une fausse bonne conscience à bon marché, un peu comme du plâtre sur une jambe de bois plutôt que de se réformer fondamentalement dans ses structures personnelles profondes pour  affronter la vraie vie.

C’était prévisible, annoncé, et cela reste le signe inéluctable et profondément « tatoué » de notre non moins profonde « Immaturité affective personnelle, sociale, et politique ». Prenons quelques exemples parmi les plus significatifs et signifiants :

1 - SUR  LE PLAN POLITIQUE :

Mon regard posé sur l’histoire à la fois clinique, psychologique, et sociologique surprendra et soulèvera plus ou moins çà et là, de l’insupportabilité, du rejet, de l’ironie, ou de la part de ceux qui sont trop inscrit dans leur suffisance politique,  un geste ou attitude courroucé (e) considérant mon exposé  plus ou moins censé… mais c’est ainsi ! Aussi je propose un peu d’histoire,… Vue de ma fenêtre et pas nécessairement aussi fausse que cela.. Voyons :

Nous sommes toujours malades depuis Le Général DE GAULLE, créateur et/ou fondateur de la 5eme République  qui a eu  et a su certes » incarner  et aussi s’incarner dans…» la dimension politique de l’homme d’état, d’une Nation, d’une Patrie, d’un Drapeau tant il était auréolé de son histoire militaire de 39-45 (sauveur de la France), et tant nous étions encore imbibés de notre histoire (14-18, 39-45, coloniale AEF/AOF, Indochine, Vietnam, Maghreb/AFN etc.).

Il ne fut pas pour autant irréprochable, ni aussi intègre et honnête du point de vue de l’éthique ou morale politique car il savait préalablement son avènement, qu’il abandonnerait l’Algérie et son peuple « français à l’époque » qu’ils soient autochtones et/ou européens, promesse faite lors de la fin de guerre39-45 aux américains, de favoriser l’indépendance de notre Algérie( terre de France à l’époque où je suis né. Oui je suis aussi « pied-noir ».).  Déjà là, il a failli à cet instant fatidique comparativement  au Général Giraud, qui lui, claqua la porte pour ne pas signer un tel engagement. Ce grand homme(à la fois par la taille et le reste..) a ainsi trompé et trahi ses  amis politiques, les grands officiers militaires et leurs hommes qui se relevaient tant bien que mal de leurs défaites et/ou retraits divers, et  Nous, tous les français d’Algérie, quand il est venu nous faire le coup du sauveur, (à l’identique de son rôle vedette et théâtral à LONDRES) en nous disant un pieux mensonge « je vous ai compris, je sais ce qu’il s’est passé ici… » Sans oublier les harkis lâchement abandonnés et trahis. Il a même embastillé des généraux émérites dont le sens patriotique et de l’honneur du Drapeau étaient indéniables et fait fusiller certains. Il a même poussé, peu s’en souviennent, et exhorté les soldats du contingent à l’insurrection contre leurs Chefs, et fait tuer de nombreux français manifestants pacifiques à Alger/Bâb el Oued et dans les quartiers avoisinants, mais aussi à Oran, Constantine, en permettant que soldats et garde mobile assassinent leurs « frères »…. Oui c’est ce qu’on appelle un grand homme, n’est-ce pas ?

De cette époque naissent ses successeurs : Pompidou qui ne fera pas de vieux os, hélas, et parmi d’autres, J. Chirac, jeune politique aux dents longues, issue de la nurserie de droite digne et bien-pensante,  baronnie constituée d’hommes illustres certes, mais aussi bâillonnée par son respect du pouvoir et de l’autorité au « Père ». 

Fougueux et quelque peu talentueux ce plus jeune « échappé » de cette « grande fratrie » gaulliste et gaullienne selon ses  ambitions, complètement « castrée »  par un Président autocrate et qui ne travaillait que sa « grandeur d’homme d’état »(car de ce point de vue il excellait, même théâtralement) et qui a pensé la constitution pour lui et son pouvoir seulement (mais elle continue de servir à tous ceux qui lui ont succédé, justement tous ceux qui le contestaient mais pas assez «  intelligents » pour changer (et/ou) modifier (et/ou) faire évoluer ce costume trop large (eh, oui De Gaulle était très grand) pour les « nains » d’aujourd’hui)…Par contre, lui , avait des principes et une conscience en harmonie avec lui et la constitution écrite, . IL SAVAIT SE RETIRER OU DEMISSIONER…IL ADMETTAIT SES ERREURS ET LES ASSUMAIT…

Lorsqu’il arriva au pouvoir, V. Giscard D’Estaing  lui, qui était l’homme qui sut dire à De Gaulle « OUI, mais.. » se voyait Président, new-wave et s’il avait les épaules, hélas, il n’avait pas un parti aussi organisé et structuré pour survivre, mais aussi une famille politique suffisamment présente, solide et agissante, et il se fit malgré lui, planté par le jeune corsaire J. Chirac, qui devint très vite gourmand en tuant tous ses pairs et ses impairs et son Père vénéré dont le parti UNR était la fin du cercueil…

Arrivent grâce au « parricide et fratricide « J. Chirac, fondateur de l’UMP, « petit poucet aux bottes de 7 lieux », pugnace et déterminé qui entraîne derrière lui, tous les jeunes et vieux barons gaullistes arrondis et manquant de griffes, puis la fusion avec ceux qui sont au centre, mais mièvres et peu déterminés (PR, RI, CDS et autre…) qui donna naissance à l’UDF, nébuleuse giscardienne et qui fit long feu, et qui  si elle est et fut peuplée d’hommes d’une valeur certaine  et qui auraient pu percer et devenir présidentiables(F. Léotard, A. Madelin, Ch. Millon, Longuet,  A. Carignon, M. Noir, F. Bayrou, A. Jupé, D. Baudis, et combien d’autres aussi illustres), ils n’avaient pas toujours la solidité nécessaire pour  aller jusqu’au bout du sommet.. Ni le souffle, ou les Cxxxxxxx…Certains se sont laissés happer par quelques affaires, car les fonctions de Pouvoir génèrent souvent pour ceux dont l'état d'esprit est naturellement vénal et arriviste des tentations hédonistes "surégoïsées"

Et là nous allons nous trouver dans une situation politique en France ou la droite commet des erreurs stratégiques de programme et de projet qui nous emmène dans la cacophonie ambiante et l’alternance  gauche-droite  avec l’arrivée de F. Mitterrand (une forme de De Gaulle de gauche, mais une caricature qui s'ignore) qui se love dans un costume peu taillé pour lui, mais qu’il sait utiliser à son avantage, et avec une insolence et impudence non feinte  et un sans gène fourbe se permet de faire payer par nos impôts, ses frasques libidineuses et sa vie extra conjugale,et sur le plan politique en matière de gouvernance, plutôt que de partir joue avec la cohabitation, mais là encore avec des artifices qui permettront à J. Chirac d’être élu par défaut…

Ce qui est stupéfiant, c’est que l’ensemble des acteurs et protagonistes de la vie politique n’est pas dépourvu de savoir, de savoir-faire, de culture, d’intelligence et tutti quanti,  et,  qu’il persiste et perdure en s'y vautrant impunément dans ses erreurs, ses incohérences, ses inconséquences, ses délires, en se justifiant pour agir de la sorte, et en s’autorisant à penser la main sur le cœur selon la méthode du DR. COUE  que le meilleur est au bout du chemin…

On peut s'interroger sur ce qui fait que ces Responsables politiques vivent ainsi, faisant illusion au moment de la quête des voix et s'asseyant ensuite confortablement dans les ors du pouvoir : tout simplement parce que le monde politique pour 90 % d’entre ce qu’il est, est  issu  des structures de l’Etat et de l’administration-Fonction publique…Si dans le privé, les entrepreneurs de toutes sortes(artisans, commerçants, professions libérales,  agriculteurs, chefs d’entreprises (TPE , PME/PME) etc.) fabriquent leurs salaires et revenus en prenant des risques personneIs et ne le touchent que s’ils ont réussi et gagné,  ces Messieurs de la fonction publique par contre vivent , tous, sur le dos de la solidarité nationale, nos impôts à tous… Qu’ils soient élus ou fonctionnaires, leur rémunération provient des caisses de l’ETAT , soit issue de nos impôts et taxes de toute nature.  L’ensemble de ces élus(député, sénateur, maire, conseiller de tout poil) sont pour les uns rémunérés du fait de leurs statuts, pour les autres plus ou moins défrayés pour leur charge, et quand ils appartiennent à la fonction publique, peuvent reprendre leur ancienne fonction quand ils perdent leur mandat, ce qui est moins vrai pour ceux du privé… Mais il faut aussi regarder ce qui vient s’ajouter à leur rémunération pour exercer leur mandat ; l’un dans l’autre ils sont nourris, blanchis, voir logés chauffés, transportés, et jouissent de retraites la plupart du temps  plus avantageuse que dans le privé…En plus dès qu’il y a problème d’argent et/ou de dette, on s’arrange pour inventer des impôts ou taxes et autre stratagème toujours sur le dos de la solidarité nationale, et, depuis récemment  le constat de certains riches évadés fiscaux (artistes,politiques,dirgeants divers) à fait naître à l'esprit de gouvernants fauxculs pour donner de la gueule à leur sens de l'état , le " traitrisme patriotique " ;  comme cela, on culpabilise  sur le sentiment du devoir. Et voilà  comment l’ETAT devient une nébuleuse combinatoire, une abstraction du genre, car on dit souvent que l'Etat doit payer ( sans penser que l'Etat c'est NOUS TOUS)  et tutti quanti......

 Quand J. Chirac est arrivé dans les fonctions du Pouvoir, il a fait comme il a appris,  et en plus, avec un tempérament de « tueur ».tout comme ses pairs et prédécesseurs.

Or un véritable guide et chef ou Patron est celui qui pense, d’abord et avant tout, à un projet,  un programme structuré pour le bien commun de sa communauté, son système, son entreprise, son pays, puis  s’appuie sur les humains qui  ressemblent et se rassemblent sur ce scenario, et qui va toujours sans repos préparer sa succession, pérenniser la vie de ce projet et programme. Il passe son temps à mettre les hommes qu’il lui faut là où il faut, et les forme, les fait former, les fait grandir sans avoir peur de se faire dépasser… Un vrai  patron est celui qui pense sans cesse à ce que sera son œuvre demain et avec quels hommes… C’est ainsi que nous avons un paysage politique et/ou aquarium rempli de recrues à fort et/ou haut potentiel, mais qui selon les personnalités des Hauts Dirigeants / Présidents sont et seront destinés à servir certes, mais risquent aussi de s’épuiser à sortir du lot, ou d’être bâillonné, ou d’être exécuté si par hasard ils étaient plus ambitieux que la moyenne…Et les exemples ne manquent pas: De Gaulle, Mitterrand, Chirac… Par contre, Il n’a pas pu complètement exécuter Nicolas Sarkozy…

Ainsi J. Chirac  a essayé de » tuer » beaucoup de ses affidés ou seconds avant d’arriver sur la scène du pouvoir,  il a utilisé la sagesse des anciens qu’il a mis au placard et quand il y est parvenu, les autres (A. JUPE, E. BALLADUR, D. De VILEPIN etc.) et ses  petits frères sans avoir pu malgré tout avoir la peau de N. Sarkozy qui  naît presque selon le même scenario que celui dont il fut programmé lui-même.....

 N. Sarkozy arrive et devient, malencontreusement, son propre tueur.. Il est sincère et honnête, compétent et professionnel en politique, imaginatif  et prospectif, dynamique, entrepreneur, pugnace, déterminé, plein de ressources et de capacités à rebondir, mais il est trop centré sur l’exercice du pouvoir personnel et personnalisé au point qu’il est adhésif à celui-ci, et qu’il ne partage pas autant que l’on pourrait le croire et/ou le penser. De ce fait, il est partout et nulle part à la fois, d’où cette impression d’agitation, de course effrénée vers l’inachevé, d’inefficacité …

Mais Il a fait l’unanimité contre sa personne en regard de  son art et sa manière d’exercer le pouvoir lié à la fonction, et surtout à l’exercice de son autorité personnelle plus autocratique, donc autoritaire et dominatrice, mais c’est sa personnalité et c’est ainsi. Et il en est ainsi pour tout humain ; en effet, la compétence, l’efficacité, la capacité seront inversement appréciées selon ce qu’il est. Ce qui est terrible et injuste c’est la façon dont se forgent, se façonnent, se forment les aprioris, les préjugés, et la vie dure ou l’impact qu’ils ont et auront sur l’image perçue de la personne concernée par  le regard des autres…

Ainsi N. Sarkozy a perdu à cause de lui d’abord, et des siens qui n’ont pas été et ne sont toujours pas assez courageux, responsables et adultes pour aller au-delà de leurs aprioris. Non seulement ils ont punis N. S. en le privant de leurs voix, mais ils se sont auto-punis, et ils ont aussi sanctionné la France, ce qui est irresponsable et inconséquent, alors qu’ils sont les premiers donneurs de leçons de ce point de vue. Mais le comble de la sottise humaine a toujours été, c’est de se tirer une balle dans le pied et d’accuser celui que l’on a puni d’en être le responsable.

Donc revenons à nos moutons, nous avons perdu les élections moins parce que nous n’avons pas su assumer nos choix à droite, et grâce à l’HIPERSEXUALITE de DSK (humour)..

Puisque F. Hollande fut élu  comparativement à ses  frères ennemis de gauche, pas encore dégrossis, pas assez crédibles au niveau présidentiable (et  je ne suis aucunement médisant, il n’y a qu’à voir comment se passent les choses actuellement avec Montebourg, Hamon, Duflot et consort..). Sauf lui, qui n’avait pas grand-chose à dire, ni à proposer, mais faisant ce que d’aucuns appellent une « SYNTHESE ».

Et le comble, là aussi, c’est que ce type a une vie personnelle et sentimentale particulièrement compliquée avec Ségolène (pas marié, mais 4 enfants), Valérie Trierweller (sa compagne du moment, ou concubine ou liaison), A. Hidalgo (ex liaison avec laquelle un enfant), donc encore pire que N. S. et même que DSK… Depuis on ajoute Julie Gayet et d’autres vagins occasionnels… rire…

Arrivé au pouvoir, la gauche y arrive sans programme réel, sauf des promesses électorales plus ou moins fondées, sans véritable projet de société pour la France, sauf un catalogue pris dans les réflexions du parti durant la campagne présidentielle. Elle est surprise  et déstabilisée, Hollande compris, qui choisit une parité homme/femme pour la communication et l’image, mais sans les compétences, le savoir-faire nécessaire en politique. Le comble  aussi, c’est qu’il choisit ses compagnons sans tenir compte de ses promesses faites le soir du débat télévisé l’opposant à N. S.. Il fait sa première grosse gaffe politique.

Et lui qui prétendait réunifier, apaiser, décommunautariser cette FRANCE divisée et souffrante, n’arrête pas de saupoudrer d’ »aspirine vitaminée » tous les groupes et/ou tribus et/ou minorités qui se sentaient victimes de la société « ultralibérale » à des fins purement de clientélisme et électoraliste. Mais ce faisant, il noie le poisson et brouille les cartes mettant le tissu social général en situation de déchirement et d’inconfort. Et depuis il continue avec son équipe à saccager tout ce qui ressemble, rappelle et/ou témoigne du gouvernement précédent et/ou de Droite, Mais là encore c’est moins de l’anti-Sarkozy Sme que de l’anti-droite. Et l’ironie du sort veut que ce président qui n’en est pas un, passe pour un communicant et compétent en politique voire un démocrate-social libéral, mais faut-il être aussi « cxx » que les médias et leur héraut pour ne pas se rendre à l’évidence compte qu’il n’est pas grand-chose sauf une fumée qui fait illusion et disparait dans ses volutes dans l'atmosphère…

Le parti socialiste l'était avant , et est moribond depuis son élection malgré le bouche-à-bouche réalisé par tous les médias écrits et parlés et internet…. Et a du mal à tenir debout. Ce sont les pseudos ténors ou éléphants en mal d'existence et ministres-roquets ou apprentis sorciers qui donnent le change, et surjouent par le surenchérissement de propositions  inaudibles et incompétentes voire en opposition indécente avec leur appartenance gouvernementale, occultant la vacuité et l’indigent silence de celui-ci . Et qui donnent l’illusion d’exister et de faire de  la présence   grâce aux médias de tout acabit.

Les incantations de l’ »ayatollah »FR. Hollande et son « djihadiste »  M. Valls n’ont guère d’effets sur le « marbre » de la politique et de l’économie. Même la méthode COUE utilisée pour faire impression échoue !!!

François H. est un dépressif qui s’ignore, et malade de sa « schyzo-Hystéro-parano névrose », il est en mode hors connexion réussie, vivant de façon incarnée et tatouée la réussite sociale, paon qui s’ignore, baigne dans un orgueil nombriliste agressif et autoritaire et s’évertue à souffleter, ou gifler son monde à chaque instant où l’on effleure une des plumes de sa majestueuse roue multicolore. IL est comme tous ces arrivés arriviste bouffi d’orgueil et de revanche…

Par contre,  nous avons perdu les élections présidentielles par notre faute à tous. Et qui plus est, nous avons sombré dans l’amateurisme le plus absolu depuis notre défaite. Ayant mal vécu cela, et ne l’imaginant pas autant que… nous sommes entrés, nous aussi, dans la dépression.. Ce qui est par contre surprenant c’est que L’UMP  qui était perçue et faisait figure de solidité, fiabilité, de boîte à produire projets et idées et programme  était, si je m’en réfère à mon vécu et observation, plutôt vulnérable et moins structuré qu’elle disait l’être.. et malgré toutes les mise en scène psychedéliques…

J’ai le sentiment que l’on a surjoué du fait de nos victoires et de nos ténors divers et variés, mais s’il est bien de communiquer  et de faire la com., des meetings, des commissions, de jouer les stars avec musique et sono et guirlandes,  c’eut été mieux de faire moins de tape à l’œil et de falbalas pour impressionner le chaland, et de vraiment travailler le fond et la forme pour ne pas s’étaler dans le no man’s land de la frustration , la déception, le sentiment de gueule de bois et les histoires de règlement de comptes auxquels nous sommes confrontés depuis 2 ans.

Là encore je vais  surprendre et  déranger dans vos visions et perceptions des choses, mais j’insiste  sur un aspect qui semble vous échapper à tous et votre intellectualisme simpliste  de la solidité d’une organisation, et/ou d’une entreprise. Quand on dit qu’un système est solide, c’est parce qu’il est fondamentalement structuré et organisé de telle façon que le projet et les buts définis et fixés sont clairs et réalisables. Que les fonctions  sont clairement avec le monde réel et s’étourdit de son béat délire. Manuel V., petit espagnol naturalisé, jouant

sur le registre d’une immigration

définies et que les hommes et femmes qui les occupent sont à la bonne place. Que la gestion et les ressources sont efficacement gérées et contrôlées.

Donc je reviens sur l’idée qui ressort de nos disfonctionnements divers et majeurs du point de vue du projet de l’UMP, de son organisation, de ses structures, enfin de sa gestion, que si notre parti eut été  en ordre de marche normal , jamais nous n’aurions dû vivre ces phases absolument grotesques et peu adultes d’un système qui se délite et se déchire publiquement.

Ce qui est une faute absolue professionnelle et personnelle de la part des divers acteurs qui administrent et à des degrés divers participent à la direction et/ou gouvernance de notre mouvement quels que soient leurs titres, c’est d’utiliser ou de se servir de sa position actuelle et ancienne, quel que soit le pouvoir qu’elle lui donne, et de prendre à témoin tant en interne qu’externe les individus et le public en oubliant sciemment et volontairement , et/ou voulant ignorer le mal que l’on fait à l’organisation, ainsi qu’à ceux qui sont pris à témoins et enfin à soi-même.

Quelle dramatique inconséquence !! Presque 3 ans à trouver qui serait le mieux à même de diriger notre parti.

Avec tant de riches potentiels humains que nous avons, nous ne sommes pas fichus de trouver celui qui  pourrait  le diriger. C’est un signe plutôt négatif de notre incapacité, et notre carence à choisir celui et/ou celle qui saurait ou pourrait  conduire le parti. Tout cela, parce que  tout un chacun pense aux élections présidentielles et qu’il s’imagine et/ou rêve de son élection…Cela, Messieurs les dirigeants est significatif du manque de confiance que vous avez entre vous tous, et bien entendu, de celle qui ferait de chacun d’entre vous un président du parti et/ou de la République.. Quelle  belle preuve de mésestime !
J’oserai souligner que vous êtes tous à rêver de.. , ou prétendre vouloir conduire, diriger un pays, notre pays, la France, et vous vous comportez comme des enfants de maternelle et/ou collégiens en culotte courte ; oui, vous êtes très loin de l’université !!

Comment prétendre à une fonction suprême lorsque l’on est encore en train de se disputer sa reconnaissance, son pré carré, le bout de sa quille !!!

Comment pensez-vous être perçu en agissant de la sorte ? Vous revendiquez et prétendez dans l’état actuel des choses une position et/ou un statut, alors que vous êtes, semble-t-il, contesté et/ou contestable dans celui que vous êtes, ou vous mettez sur la place publique votre situation jouant le jeu de la politique de terre brûlée ?

Autre danger, mais vous n’êtes plus à çà prés, c’est ce fond d’affaire financière, de détournement d’argent à des fins de satisfactions d’egos surdimensionnés ou chacun de prés et/ou de loin a été arrosé, s’est servi, ou s’en sert encore, et qui génère de la suspicion, du soupçon, un mal être, de la déception, de la frustration, d’autant plus que vous étiez avant donneur de leçons et ce, tous autant que vous êtes, ?? Et qu’il faut être exemplaire et honorable dans tous les sens du terme, et incontestable !!!

Autre  péril, et celui-là, plus délicat et complexe que vous ne l’imaginez, cette tendance « névrotique »  que vous partagez avec les médias  tous confondus à vous servir de notre ancien Président, soit comme manitou et sauveur du parti, soit sauveur de la France, et en même temps fustiger et stigmatiser son image négative, comme pour accéder à l’idée que ce ne serait pas le bon choix, et ainsi se justifier dans ce schéma de non clarté de sa position.

Je ne  sais si notre ex-Président serait une solution ou pas,

Ce  que je sais par contre c’est ce que je défendais plus haut, il y a aujourd’hui de véritables potentiels d’hommes dans notre parti susceptibles de faire  des parcours très hauts dans la hiérarchie politique, mais qui ont besoin de mûrir et de moins jouer au… en se rasant le matin, et en étant plus professionnel et plus mature  dans leur statut actuel.

Il y a aussi des potentiels pour diriger le parti mais il faudrait   que l’ensemble de la « fratrie » de ceux qui aujourd’hui jouent des rôles de Parrains, et ceux qui sont et/ou le deviennent des filleuls, soit plus adulte et aussi plus mature.

Ce que je sais aussi, c’est qu’un parti politique devrait être une structure de soutien,  d’accompagnement, d’aide et d’assistance à la construction, conception de projets de programmes, d’émergence d’idées, de réflexions sur des travaux en étroite liaison avec les députés , sénateurs, maires, conseillers généraux, régionaux, etc, de formation pour les futurs acteurs politiques qu’ils pourraient devenir. Que le Président de la République soit issue de son courant politique, soit, mais pas nécessairement président du parti en exercice…. Et si  le président du parti envisageait cette opportunité, il vaudrait mieux qu’il démissionne 1 an avant.

Ce  que je sais aussi, c’est que  changer le nom du parti ne règlera pas plus votre problème, notre problème de vision politique, de  mise en œuvre de projet politique,  de fonctionnement de l’organisation, de gestion des finances. Vous partez tous de ce principe simpliste et totalement réducteur !

Comme l’escroc qui après avoir trompé son monde ferme sa porte et s’en va s’installer à côté ou plus loin ailleurs et cuver son méfait. Comme  celui ou celle qui  après un licenciement, culpabilisé de son expérience veut changer de métier et de domaine d’activité voir de fonction croyant ainsi résoudre sa situation…. Comme celui ou celle qui déçu dans sa vie affective et sentimentale personnelle par son conjoint veut changer et prendre une autre compagne et/ou compagnon en s’exonérant d’une remise en cause très perso… C’est certes facile, mais l’histoire veut que celui ou celle qui est dans cette situation se retrouvera relativement rapidement avec lui et en  face de lui et que l’effet de boomerang sera au rendez-vous

Pardonnez-moi de mettre l’accent là où ça fait mal, mais les 3 parrains, Fillon qui certes est un type sérieux et compétent ne saurait, quelle que soit sa virtuosité en pilote de voiture de course, être un véritable Président, JP. Raffarin très compétent lui aussi que j’ai connu quand il était chez B Krief et créateur du marketing politique est aussi un type bien mais pas taillé pour le costume, quant à A. Jupé  quoi qu’il ait pu être un type rigoureux, excellent dans la gestion des dossiers, un ministre sur lequel on pouvait compter en compétence et fidélité, c’est un Fillon plus mais pas l’autorité et le rayonnement naturel pour le même costume. En plus il est comme on dit dans le jargon usé et a trop servi. Qu’il faille en faire un président de parti pourquoi pas ? Mais nous n’irons pas loin avec lui…et ce même si il est excellent à la mairie de Bordeaux.

Ensuite tous les fins de trentenaires, et quadras et cinquantenaires qui se réveillent un matin en annonçant, comme F. Hollande et Cie  d’ailleurs (mais eux en exercice), » Moi j’irais  jusqu’au bout, même si N. Sarkozy se présente… » en bombant le torse témoignent s’il en est, de ce besoin d’exister sans y croire vraiment, et d’exciter la foule et les médias qui se félicitent de cette cacophonie ambiante,   et d’ajouter ainsi fait à l’agitation médiatique et de sur jouer le jeu de la candidature et faire plus de mal d’abord à eux-mêmes, (mais cela ils ne le voient même pas), ensuite à leur propre famille au sein du parti, et enfin à notre courant de droite.

Vous êtes pourtant tous des hommes intelligents, expérimentés, certainement compétents les uns et les autres dans vos domaines respectifs, alors comment pouvez-vous commettre de telles absurdités, erreurs de stratégie, déclarations off ou on plus ou moins incongrues, et en même temps être fiers de vous ?

Comment, vous, qui postulez pour vous préoccuper de la France, de l’intérêt général et le bien commun, de la stratégie de développement  et du bien-être social et humain,  vous reniez-vous, dans vos engagements et vos promesses ??

Avez-vous conscience que depuis que ce gouvernement de gauche est arrivé au pouvoir, l’UMP s’est murée et immolée dans une auto culpabilité et culpabilité pathogènes, et que l’on a basculé dans des règlements de comptes internes fratricides, ou accusations insidieuses, pernicieuses et auto-suicidaires issue de vos concurrences déloyales, de vos frustrations diverses à cause de rêves et ambitions déçus, dénonciations partisanes de malversations et détournements d’argent et de ressources , sachant que les dénonciateurs  étaient , eux également plus ou moins concernés par ces méfaits ou qu’ils n’étaient pas totalement innocents et les mains propres. Tout ce qu’il faut pour détruire individus et système à la fois ? Quelle immaturité, quelle inconséquence !!!

DE même comment pouvez-vous décemment  affirmer ne pas être responsable de ces incidents et disfonctionnements. Être Président et/ou Directeur d’une organisation, d’un système, voire d’une entreprise, la Fonction implique de fait la responsabilité initiale et finale dans tous les actes , sphères, domaines qui constituent la politique et la stratégies de l’organisation dirigée donc de supervision, de contrôle  de tous les flux et reflux  entrants et /ou sortants (humains, argent, moyens  etc.). La délégation de pouvoir et d’autorité n’exonère pas le Président (ou Directeur) de savoir et de contrôler.

Avez-vous conscience que malgré les petites victoires électorales de notre mouvement et sensibilité, notre force militante pleure après un besoin d’exister dans le paysage, d’apparaître visible, audible, et crédible par sa force de proposition programmatique et de projet pour la France, aujourd’hui, entamée et/ou absente ?

Si nous avons perdu, c’est moins à cause de  nos compétences politiques et professionnelles à la gestion des affaires, qu’à notre incapacité  psychologique et mentale de conduire la France et son peuple.

Nous avons basculé dans ce besoin d’arrondir les angles, de se rapprocher d’un langage que l’on prête à ceux de sensibilité de gauche à tel point que nous avons perdu une partie de notre identité pour paraître et apparaître ou ressembler plus qu’à ËTRE ce que nous sommes.

Et que pour  ne pas vouloir paraître dans une opposition systématique et entrer dans un schéma d’écoute responsable  et partage, nous avons gommé et  nous nous sommes anesthésiés au point qu’il n’y a pas de vraies différences  de langage, de vision et nous laissons aux extrêmes le soin d’attirer certains de nos électeurs qui veulent vraiment en découdre et sortir de cette impasse anesthésiante et aseptisée….

Et nous avons donné (et/ou) laissé du champ au Front National qui a ramassé toutes ces franges de population qui à certains moments en ont assez de se faire balader entre discours et conduite  gauche-droite (parti socialiste/UMP) traditionnels plus ou moins semblables…

Si le FN monte, c’est moins la faute des socialistes que la nôtre car nous n’avons pas fait nous, également, notre travail auprès des français.

Nous voulons  paraître trop bien élevés et nous perdons de nos aspérités. Nous sommes moins dans la force du militantisme basique (genre manuel ou bleu de travail) , que dans celle de la tenue de ville (complet veston) et en plus nous sommes donneurs de leçons (et/ou) apparaissons comme tels souvent sans nous l’appliquer à nous-mêmes.

Il faudrait arrêter cette guerre d’égo surdimensionné de chacun pour traiter les affaires de notre France et de notre peuple dont les problématiques sont diverses : le pouvoir et l’autorité, l’Identité, la famille, la sécurité, l’économie et le chômage, la justice etc.

Je ne sais pas s’il est bon ou mauvais pour N. Sarkozy de revenir aux affaires et /ou de prendre la présidence de l’UMP, ce que je sais par contre c’est que l’UMP a besoin de trouver un véritable leader et manager   afin de la remettre sur orbite, favorise l’agglomération de toutes les sensibilités qui nous ressemblent et nous rassemblent avec les valeurs assorties, et participe à la construction de la première force politique de France.

N. Sarkozy pourrait par son expérience et sa personnalité devenir un « tuteur » et un entraineur de cette construction. S’il arrivait au pouvoir avec une nouvelle vague Hommes expérimentés mais neufs et vierges d’affaires et de coups fourrés, donc crédibles et audibles, et enkystés dans  l’idée d’opérer pour le bien commun et l’intérêt général.

2 – Du point de vue de l’économie :

Il est étonnant que l’ensemble de nos gouvernants quels qu’ils soient  regardent l’économie comme une machine à broyer et à être un système et/ou milieu qui favorise la fortune des riches, la fraude sous tous ses aspects négatifs, l’aisance et l’obtention de privilèges dont ils sont pour la plupart consommateurs hypocrites et tartuffes…

On voit l’économie sous l’angle de la facilitation de la consommation et donc du pouvoir d’achat du consommateur que nous sommes tout un chacun à des degrés divers.

On le voit moins sous celui  de la nécessité de faciliter le meilleur accès aux ressources financières qui permettraient de favoriser la création d’infrastructures et moyens pour produire, fabriquer matériels et produits destinés à cette consommation.

Ainsi on crée des systèmes pour taxer, et sans vergogne, racketter en toute légalité  ce monde de l’économie et cette partie qui pour le bien commun et général permet le travail, l’emploi et les loisirs tout à la fois.

On oublie que sans ressources financières il n’y aurait pas d’entrepreneur, et que sans entrepreneur, il n’y a pas d’entreprise, et enfin que sans entreprise  pas d’investissement, pas de travail, pas d’emploi. Mais une entreprise ne saurait marcher sans travailleur, qui au final sont également consommateurs. La Boucle est bouclée.

De même on taxe le travail et les emplois, ce qui alourdit le fonctionnement financier de l’entreprise en occultant totalement le fait que ça puisse nuire à la création d’emploi ou à l’embauche.

C’est vu sous l’angle de toujours prendre à celui qui représente symboliquement un « nanti » ou appartenant à cette famille plus ou moins détestable et détestée de « néo-riches et de riches ». Donc l’entreprise milieu et/ou cathédrale ou se réalise l’Homme est systématiquement et totalement rackettée de toute part légalement.

Ce  que je voudrais souligner à l’attention de tout un chacun, c’est que l’on voudrait que l’économie fonctionne par le biais de la consommation ou du consumérisme organisé, alors que ce qui fera marcher l’économie c’est notre capacité à tous et aux pouvoirs en particulier de penser  comme de vrais entrepreneurs et/ou chefs d’entreprises. Quels programmes et projets économiques et industriels pour la France  en tenant compte des partenaires étrangers sur notre sol, et voir comment développer des  partenariats créateurs de richesses et d’emplois sur notre sol et ailleurs, car nous ne pouvons pas rester fermer sur nous?  Quels sont les investissements premiers nécessaires et utiles au développement des industries dont nous disposons aujourd’hui ? Quels sont les emplois d’aujourd’hui à sauvegarder ? Quels sont ceux de demain à développer et à créer ? Quels programmes et plans de formation devons-nous mettre en place et en œuvre pour aujourd’hui mais encore pour demain ? Et de fait, quelles sont les écoles et universités à conforter, à développer, à inventer pour demain rester sur nos marchés ? etc. etc . etc. Aujourd’hui nous sommes dans une économie globale et mondiale et nous devons ouvrir les yeux autrement en préservant notre patrimoine industriel, sans le brider.

La France  qu’elle soit de gauche  ou de droite  regarde son économie et son chômage en imprécatrice et ou en  jouant sur des menaces de sanctions hyper théâtrales des chefs d’entreprises, ou en soufflant le froid et le chaud ce qui effraie, intimide, freine, déconcentre ce domaine de son ou ses buts initiaux et paralyse et/ou calamine les « moteurs » de l’entreprenariat naturel et spontané….

Notre pays passe son temps, c’est quasiment congénital et structurel, et, depuis l’ère Mitterrand à mal aimer ce monde de l’économie et l’entreprise. D’abord on tape dessus comme des forcenés, et après on fait de la communication, de la séduction tartuffienne.

Ce qui est exaspérant, c’est  cette affirmation de tous nos hommes politiques sur le fait que leur principale préoccupation, c’est le chômage, et de voir qu’ils ne font que dire, sans agir sur les vrais ressorts qui permettrait de faire repartir le système bloqué de toute part.

Ce qui est le comble du ridicule c’est d’annoncer des mesures inadaptées  à faire démarrer le « dinosaure », en promettant des avantages fiscaux, des primes à l’emploi, en exhortant les collectivités à utiliser les contrats aidés de toute nature, et j’en passe ! Alors qu’on tourne le dos au vrai problème celui dont j’ai parlé plus haut, soit celui de se fixer sur une vraie politique économique qui passe par  une politique et stratégie industrielle.

Ne pas oublier, non plus que notre tissu d’entreprise en France CAC 40 inclus, que quels que soit leur ressources et bénéfices déclarés, et annoncés avec force publicité et porte-voix , très souvent  médiatisée suivant modes et méthodes perverses pour accentuer le doute du commun des mortels et l’opprobre sur l’Entreprise bénéficiaire qui pour tout un chacun pense à un détournement vers les paradis fiscaux et/ou la Suisse, et bien sûr les actionnaires qui s’en mettent plein les « fouilles »… mais il faut savoir aussi qu’elles  sont pour la plupart  en mal de capitaux propres et fonds de roulement et que c’est un le grand mal français, particulièrement pour les PME/PMI, les Entreprises patrimoniales et autres…

Il faudrait bien entendu que monde  des banques  qui fonctionnent en » Harpagon sur son tas d’or ou oncle picsou » en stimulatrices et accompagnatrices et soutien  du développement, de la confortation, du renforcement des capitaux des Entreprises, qu’elles fonctionnent moins en banque de dépôts qu’en banque d’affaires, pour le bonheur de l’économie et du développement de  l’emploi.

Si le monde économique fonctionnait ainsi, l’optimisme reviendrait et favoriserait de fait le moteur  de la consommation. Car si on a des entreprises en bonne santé, on a de fait un renforcement du travail et de l’emploi, et si l’emploi est là et les humains gagnent avec sécurité leur vie la consommation suit…

Par contre il faut ne pas oublier de revoir le code du travail et laisser plus de liberté à l’entreprise d’embaucher sans contrainte de se voir pénaliser par des mesures coercitives et aussi pouvoir  faire un gros ménage pour celles qui concernent le décrutement… Une  entreprise doit avoir la liberté dans ses choix, notamment d’être et/ou de rester en adéquation parfaite avec son marché.

Je parle en connaissance de cause, car j’ai été Chef d’entreprise et j’ai accompagné toute ma vie de Conseil de direction des dirigeants et des entreprises, et j’insiste par contre sur un fait qui dure depuis plus de 50ans, c’est celui qui a fait que les politiques et les organisations syndicales de tout poil, voire patronales qui s’en satisfont (le système le permettant), souvent négocient des plans sociaux et des licenciements en les faisant payer par la « solidarité nationale »mot joliment employé pour faire prendre en charge par l’ETAT, c’est-à-dire nous tous, un licenciement qu’il soit lié aux difficultés de l’entreprise et/ou aux arrangements négociés entre l’entreprise et son salarié…tout cela pour les couvertures diverses dont chacun a besoin pour survivre.

Il me paraîtrait normal qu’une entreprise qui se trouve en situation de licenciement de quelque nature que ce soit se doive de ne pas s’exonérer de sa responsabilité sociale et humaine notoirement principale, de penser qu’ embaucher un Humain c’est penser à son employabilité actuelle et future et que s’il y a débauche pour toutes les bonnes et mauvaise raisons qu’il soit, elle se doit de penser à une sortie de son salarié la plus honorable et la plus en adéquation possible entre le salarié et son marché . Cette responsabilité lui incombe et elle doit prévoir de la respecter et l’assumer. Cela éviterait croyez-moi autant de licenciements et/ou plan sociaux déguisés .

J’ai vu que presque 80 % des français (sondage IFOP-journal du dimanche) doutent de la capacité du gouvernement de redresser l’économie. Donc l’état d’esprit est plutôt morose, et provoque une anesthésie paralysante de tout le « tissu » social à savoir entrepreneurs, les français,  dont même une très large majorité à gauche. L’investissement selon l’INSEE a reculé de 1% et ce dans les entreprises, les administrations, les ménages… De juin2013 à mai 2014, 63000 dépôts de bilans alors qu’en 2013 il y avait eu déjà 63500  soit + 5,3% en un an soit 272000 emplois supprimés pour un coût proche de 5 milliards d’euros (infos selon Valeurs actuelles).

Tout ceci laisse songeur sur notre impuissance à prendre des décisions et à engager un plan et un programme économique vigoureux et de réforme draconienne avec un œil dont le regard est fondamentalement différent de celui porté aujourd’hui. Car si les entrepreneurs et les entreprises investissaient aujourd’hui, pour autant que les dirigeants politiques soient enfin plus judicieux et  comprennent avec discernement comment marche l’économie, donc les investissements préparent les chiffres d’affaires, les bénéfices des Entreprises en conséquence les emplois de demain

Enfin il y aurait tant de chose à dire, que je vais être trop long, et je préfère en rester là.(écrit par Guy MORENO-Clinicien d'Entreprise )

Catégorie : Reflexion édité le 26 Aug 2014 à 5h23.
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