ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
RAYMOND BARRE "MEILLEUR ECONOMISTE DE FRANCE" & DIMENSION D'HOMME D'ETAT...

 

Valérie Giscard d'Estaing, nous l'avait présenté comme le "meilleur économiste de France, mais il était Vraisemblablement plus que ça, c'était un grand Homme d'Etat...IL était un défenseur sans réserve des institutions de la V eme République , contre le quinquennat, la cohabitation et autre errement politique que nous avons connu avec des présidents illustres François Mitterrand, Jacques Chirac qui sans conteste furent les "précurseurs de notre faillite présente"... mais pas que....(je sais que beaucoup n'aimeront pas ce que j'en dis, mais si  notre République et ses institutions ainsi que le "système" de fonctionnement politique eut été efficace ça se saurait et nous n'en serions pas là de nos jours !!)Il fut fait , à ces époques là, le lit de nos déboires actuels dont " notre Président Irma/Hollande" fut notre tsunami.... Il est en ce mois d'août anniversaire de sa nomination en tant que 1er Ministre et de son décès, pour moi de témoigner  de  sa pertinence et son intelligence politique et sociale.

Il aimait à dire  d'ailleurs selon une  conception de tonalité libérale. " Le progrès économique assure l'emploi" affirme le Premier ministre qui estime que la France doit s’adapter culturellement :
"L'esprit d'entreprise, c'est précisément celui qui conduit à l'émancipation et non pas à l'assistance. Il est indispensable à notre pays. C'est lui qui doit, notamment, permettre le renforcement de la capacité de notre économie à offrir des emplois stables et nombreux, mais il est clair que l'esprit d'entreprise ne peut se déployer si la liberté de décision des chefs d'entreprise est par trop limitée et si les résultats financiers des entreprises sont insuffisants.
Il nous faut réviser à ce sujet, et je le dis en toute objectivité, une conception du profit qui prévaut trop fréquemment dans notre pays. Celui-ci ne saurait être le produit de rentes de situation, de privilèges ou de subventions de l'Etat, mais le fruit des efforts de productivité et d'innovation. Utilement réemployé, il est la condition pour que les entreprises développent leur contribution au progrès économique et social."

Cependant, ce libéralisme ne doit nullement constituer un laisser-aller qui ferait reculer l’Etat de droit ou la cohésion républicaine : "La justice sociale ne repose pas seulement sur un effort de solidarité nationale, mais aussi sur une réduction des illégalités. La première démarche en ce domaine est de faire disparaître la fraude fiscale. Celle-ci crée des privilèges iniques auxquels les Français sont de plus en plus sensibles." Il est surprenant que l'on oublie des Hommes de cette trempe et de cette dimension...

J'ai bien aimé l'article du POINT rédigé par Pascal Praud.....

"Praud - Je me souviens de Raymond Barre , Il entra à Matignon un 25 août. Et il y a dix ans, c'est un 25 août aussi qu'il est mort. Hommage à un homme d'État que les Français ont oublié. PAR PASCAL PRAUD. Modifié le 25/08/2017 à 15:15 - Publié le 25/08/2017 à 12:13 | Le Point.fr . Raymond Barre en février 2004 lors de l'émission politique "100 minutes pour convaincre".  © JEAN-LOUP GAUTREAU / AFP

"Il fut nommé Premier ministre un 25 août, c'était en 1976. Et c'est encore un 25 août, à 83 ans, qu'il a quitté pour toujours Saint-Jean-Cap-Ferrat. C'était en 2007. Cela fait donc dix ans que Raymond Barre est mort. La presse célébrera en grande pompe les vingt ans de la disparition de Lady Diana ; elle a déjà oublié Raymond Barre, Premier ministre de Valery Giscard d'Estaing.
Il n'a pas de grande bibliothèque ou d'aéroport à son nom. Raymond Barre ne fut pas président de la République. « Sic transit gloria mundi », eut conclu l'homme qui parlait du « microcosme », chérissait son épouse Ève, n'oubliait jamais le mouchoir blanc plié en triangle qui ornait le revers de son costume.
FRANCE-POLI TICS-EXHIBITION ©  HERMANN WENDLER / passage de retz / AFPL'affiche de campagne présidentielle de Raymond Barre en 1988. Avec 16,5 % des suffrages, il arriva 3e.  © HERMANN WENDLER / passage de retz / AFP
J'avais 24 ans en 88 et, franchement, ce n'était pas rock'n'roll de soutenir Raymond Barre durant l'élection présidentielle. Je n'étais pas militant. J'affichais ma préférence. Elle n'aidait pas beaucoup à emballer les filles. Barriste ? Je me souviens qu'à l'école, les apprentis journalistes se foutaient un peu de moi comme si j'étais un vieux avant l'âge. Barriste ? Pourquoi pas gaulliste pendant qu'on y était. Ils votaient tous Tonton. Déjà.
Juste et vrai"

 

Catégorie : Reflexion édité le 07 Oct 2017 à 10h21.
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