ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
LE BURN OUT ET LA COLERE

                                                             LE BURN OUT ET LA COLERE

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ADRIEN CHIGNARD - (article publié le 7/09/2016- LINKEDIN)

Psychologue du travail - Fondateur de SENS ET COHERENCE

Si la plupart des symptômes du Burn out recoupent ceux de l’état dépressif majeur, la différence réside dans trois points : la dépression est généralisée alors que le Burn out touche avant tout la sphère professionnelle, l’origine du Burn out est localisée dans la sphère professionnelle ; la dépression génère de la tristesse alors que la première émotion du Burn out est la colère. Colère dirigée envers soi mais aussi envers les autres : collègues, managers, famille et même parfois professionnels de santé méconnaissant le problème.

LA COLERE ENVERS SOI

Colère envers soi car on n’a pas perçu ses limites et qu’on a rompu l’écologie de vie qui nous permettait de nous sentir investi d’une mission et engagé (voir à ce sujet le profil type des « burnoutés » dressé par l’INRS). On a écorché sa propre image de soi auparavant positive dans la mesure où le surinvestissement professionnel est reconnu et valorisé dans certaines organisations du travail : « il a bien mérité sa promotion ou son augmentation, c’est un bourreau de travail ». On parle d’ailleurs de chagrin d’honneur à propos du Burn out, c’est bien de l’ego, de l’image de soi dont il est question.

La colère envers soi se nourrit également du sentiment d’injustice et « d’auto-duperie » que vit le sujet lorsqu’il a consciemment ou inconsciemment désinvesti sa vie personnelle pour se consacrer au travail pendant de longues périodes et qu’il trouve la « récompense » bien amère, comme si le sacrifice perçu n’avait pas apporté les effets escomptés.

Par ailleurs, la situation du Burn out déclaré renvoie le sujet à son incapacité à se montrer tout puissant et le résume à son corps : c’est le corps qui a dit stop quand l’esprit ne l’entendait plus. Être arrêté dans son ascension professionnelle par son corps est souvent vécu comme un profond sentiment d’incapacité, comme un retour violent à la réalité : l’énergie qu’il est possible de déployer au travail n’est pas illimitée, quel que soit l’intérêt qu’on porte à son travail.

Enfin la colère envers soi peut s’accompagner d’un sentiment de honte : honte de s’être cru plus fort et résistant qu’on ne l’était véritablement, honte de n’avoir pas écouté les messages d’alerte de ses pairs et d’être finalement arrivé là où les mises en garde nous prévenaient de ne pas aller

LA COLERE  ENVERS L'ORGANISATION DU TRAVAIL

Cette colère envers l’organisation du travail a plusieurs motifs. Premièrement, ne sachant pas comment agir par rapport à ces problématiques et connaissant mal le Burn out, les DRH, les managers et même les collègues minimisent parfois la gravité de la situation et ont tendance à penser que comme le Burn out ne se voit pas extérieurement (on se consume de l’intérieur uniquement et on cherche à donner le change car la réalité est souvent trop difficile à accepter) il n’est pas grave : « prends une bonne semaine de vacances et ça ira mieux ! ». Il ne s’agit pas là de malveillance mais plutôt d’une méconnaissance du phénomène.

On assiste aussi à une volonté de déplacer la responsabilité : « il doit avoir des problèmes personnels ». Ces petites phrases qui peuvent paraître anodines développent la colère et le sentiment d’injustice dans la mesure où le Burn out est le résultat d’un cocktail toxique de risques organisationnels comme l’a bien montré Maslach, spécialiste du sujet : surcharge de travail, manque de contrôle sur son activité (l’incertitude vis à vis de l’avenir en période de crise intègre ce facteur), délitement des relations et du soutien, manque de reconnaissance et d’équité de traitement, conflit de valeurs.

La colère envers l’employeur est par ailleurs accrue par les solutions proposées au salarié : voir un médecin généraliste pour qu’il prescrive un arrêt de travail et si possible des médicaments pour faire taire les symptômes ou encore un clinicien qui fera travailler l’individu sur ce qui l’a fait « flancher » comme ses schémas cognitifs l’incitant à être trop perfectionniste et rigoureux. Le caractère limité de ses solutions ne réside pas dans le fait qu’un accompagnement personnel et du repos soient inadaptés, ils sont incontournables, mais plutôt dans l’absence de questionnement collectif et organisationnel sur les conditions de travail qui ont amené un professionnel rigoureux et engagé dans une telle situation. C’est comme si le salarié en situation de Burn out entendait : « il faut que tu te soignes car tu n’as pas été assez résistant » alors qu’il serait profitable à tous d’entendre : « pendant que tu te soignes, nous allons tenter de comprendre les facteurs organisationnels qui ont mené à ta situation afin que ça ne se reproduise plus ».

 

LA COLERE ENVERS LES INSTITUTIONS ET PROFESSIONNELS DE LA SANTE

Colère également contre les institutions ou certains professionnels médicaux qui semblent encore peu à l’aise avec le syndrome et le qualifie de dépression ou incitent le salarié à reprendre le travail compte tenu du manque manifeste d’une symptomatologie physique. Il n’est pas question ici de remettre en question les professionnels de santé mais simplement de rappeler que la subjectivité d’un sujet est centrale dans la pratique médicale et qu’elle doit donc trouver une écoute authentique et sincère, sans regard « médicalement technocratique » pour être entendue. Heureusement, de nombreux médecins et médecins du travail se forment et se cultivent sur le sujet afin d’apporter un soutien efficace à un problème que leur corps professionnel ne connaît que trop bien pour en être, malheureusement, une des premières victimes.

La colère de la personne en situation de Burn out provient essentiellement du manque de connaissance de ce phénomène en France et des amalgames que cela peut provoquer au travail comme dans la société. C'est donc en diffusant les connaissances sur le sujet et en sensibilisant les entreprises, les professionnels de santé et les pouvoirs publics que ce phénomène sera mieux compris et donc mieux pris en charge, générant alors une diminution de la colère issue du sentiment d'incompréhension.

 

GUY MORENO - Commentaire Réponse- 07/09/2016

Fondateur MORENO INTERNATIONAL (Avril 1965)

CLINICIEN D'ENTREPRISE/COACH STRATEGIE RH

Bonjour Mon Cher Adrien, j'ai lu avec une attention toute particulière du fait de nos antécédents et nos relations d'"amitié professionnelle ». Vous fûtes quelques années l’un de mes collaborateurs très professionnel et performant lors de vos interventions auprès de nos clients et j’ai fort regretté votre départ vers de nouveaux horizons à la fois personnels et professionnels (mariage et déménagement géographique. Et vous connaissant, je savais qu’après le cabinet que vous avez rejoint, votre « tripe » d’indépendance et d’entrepreneur aidant vous viendriez grossir le rang des Chefs d’entreprise intervenant dans le Conseil et l’Accompagnement des Dirigeants et de leurs Organisations…J'ai lu aussi l'ensemble des commentaires qu'a suscité votre article fort intéressant, documenté, bien théorisé, construit avec une relative distance eu égard à votre propre pratique professionnelle et qui témoigne d'un savoir-faire éminent... Cependant je voudrais vous apporter mon "vieil œil de clinicien"(77 ans et un glaucome à chaque œil, ce ne sera pas aussi évident mais j'ose toutefois soulever vos jeunes froncements de sourcils....) La Médecine définit le fameux "Burn out" maladie des enfants gâtés de la modernité comme le "Syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir"... Le syndrome d'épuisement, soit, lorsque l'on entend ce type de locution on se pose la question de savoir comment devaient fonctionner nos pères et ancêtres quand ils faisaient et jouaient aux "Misérables " de l'époque...Car j'ai vu au fil du temps, et à partir de ma génération le grand souci des jeunes parents s'inquiéter du travail que l'on donnait aux enfants , les matières à étudier, la lourdeur des devoirs à la maison, l'attention sur laquelle tout un chacun s'inquiétait qu'elle soit importante etc.. Aujourd'hui on "tirlipote" mais déjà depuis des décennies, c'était le cas, sur les futurs dos scolioses des enfants avec leur cartables lourds de 5 à 10ans, voire plus. Enfin je n'en suis pas mort pour ce qui me concerne et j'ai 77 ans... On parle "d'épuisement professionnel" , oui je veux bien que selon les individus et leur constitution, leur résistance et densité physique et psychique, leur qualités et capacités, voire leurs aptitudes puissent souffrir d'épuisement professionnel, mais puis-je ajouter au risque de fâcher beaucoup de monde que peut-être certains d'entre nous les humains devrions être plus capables de faire preuve de qualités de discernement et de maturité "affectives" pour ne pas aller prendre des risques supérieurs à ceux que nous autorisent, et nous permet notre propre NATURE. Il y a un dicton qui d’ailleurs nous le souligne « qui veut voyager loin , ménage sa monture »…Il ne faut en aucun cas oublier que la pièce maîtresse du MOI ( EGO SUM), c'est pour vous et moi, donc par voie de conséquence pour tout un chacun des mortels que nous sommes, « L'AMOUR » (besoin d’amour) au sens biblique du terme (en Echo Reçu, donc conséquemment Donné..). Cela peut faire sourire chacun, et ironiser mais oui l’Être que nous sommes se construit de ce mot-concept, qui dans son acception la plus large signifie besoin de considération, d’estime, de reconnaissance, de confirmation de soi, de confiance, du sentiment d'appartenance, se sentir élu, préféré, choisi...

C’est la "nourriture", l’engrais naturel qui grandit et/ou affame le MOI et Mon image de MOI, et ce, depuis la seconde où nous sommes sortis du ventre de Maman, où les premiers regards et caresses-attouchements de toute sorte faisaient de MOI pour les miens la preuve de Vie, 7eme merveille du monde.

Oui nous existons par et dans le regard de notre altérité bienveillante et toute notre vie durant, quel que soit notre désir intime d’autonomie et/ou d’indépendance, tout naturel d’ailleurs nous ne saurons jamais nous départir de cet œil/regard, miroir essentiel, majeur, inéluctable, fatal, vital à partir duquel nous recherchons sans cesse le retour/reflet de cette image positivement « aimée ». Ne regardons-nous pas tout naturellement sans cesse notre miroir afin de mettre la main sur le détail qui fait que nous cherchons à corriger pour se sentir en conformité absolue avec ce par…Être (Paraître) que nous voulons atteindre pour mériter cette reconnaissance ? Réfléchissons par exemple à ce besoin de certains d’entre nous de vouloir modifier, améliorer cette image de Soi par chirurgie esthétique ! Ainsi donc chacun de nous se projette, et reste le miroir de l’autre… Ceci va conditionner un comportement de dépendance naturelle et affective, certes normal et naturel puisque nous sommes soumis à l’approbation et l’autorité de nos Parents et tuteurs divers que nous sommes censés avoir tout au long de cette vie d’apprentissage jusqu’à notre propre capacité à nous rendre autonome.

Mais malgré tout cela certains seront plus autonomes et/ou indépendants que d’autres, et rien n’éradiquera non plus ce besoin d’être reconnu pour soi dans sa différence, ce qui est fort complexe et délicat car chacun est certes différent et singulier, et le revendique dans sa geste en permanence, mais ressent ce besoin différemment…

Ainsi donc, si nous avons besoin d’AMOUR pour Être, son corollaire est aussi puissant et non moins fort de pression sur nous. Il s’agit tout simplement de la :                         

                          PEUR DE L’ECHEC DU DESAMOUR ET/OU PEUR DE L’ECHEC DE SOI

                                                         ET/OU PEUR DU VIDE

Oui depuis la nuit des temps (ou l’instant de notre survenue au monde), il s’est inscrit naturellement que nous nous devons de réussir, faire bien tout ce qu’on entreprend, avoir de bonnes notes, de bons carnets, de bons résultats ; si nous faisons du sport nous nous devons de gagner, d’être de bons compétiteurs, nous devons réussir au Bac, à la Prépa, au diplôme d’ingénieur, à obtenir un bon job, à bien gagner sa vie, à avoir une maison, fonder une famille, à montrer que l’on est aussi bien que Papa, et/ou que mon Modèle si j’en ai un, et/ou que mes copains,  oui je suis toujours sur « je dois réussir » …. Mais ce faisant si cela se passe bien, je suis satisfait et heureux carj’ai un retour positif de ce résultat et, suis bien vu et bien apprécié et même mis sur un piédestal, ou encore on me donne quelques oscars tant je suis bien…

Et quand on regarde bien les choses certes je réussis et on m’apprécie et suis cité en exemple, quelle fierté n’est-ce pas !

Il nous arrive même parfois d’avouer au détour d’une réussite de l’avoir fait certes pour soi, mais pour son Pére, sa Mère, Sa Femme, ses Enfants… Comme si nous nous nous étions « éprouvés » pour le bonheur de ceux qui nous apprécient et nous regardent ou nous ont regardé.

En revanche cette course à la réussite en dit long sur l’Angoisse de l’échec de chacun, ceci non reconnue bien sûr et/ou plus ou moins occulté…

Comme si l’échec est ou était une maladie honteuse. Cela, tout simplement parce que » L’ON CRAINT TOUS CE GENOU A TERRE » qui nous rendrait faillible et perdu puisque nous craignons cette perte d’amour et de reconnaissance et du regard bienveillant de NOTRE MAÎTRE ... « LE DIEU DE LA REUSSITE Ce que nous ne percevons pas assez suffisamment distinctement et intimement c’est que Celui ou Celle que nous sommes sera à jamais, quelle que soit sa différence, sa spécificité, son originalité, sa singularité, interactif, interdépendant de son Altérité et qu’ainsi le regard de l’Autre sera la phase animale, instinctive naturelle qui permettra de se connaître, de se reconnaître, de s’apprécier ou le contraire aussi…

Quand nous voyons dans le regard d’autrui des choses qui nous ressemble quelque peu, ça matche bien, et l’on dit » il ou elle est sympa ».  Lorsque nous voyons des choses qui intimement révèle nos failles, ça ne matche pas, et l’on trouve l’autre antipathique ou peu intéressant. IL est déclaré antipathique…

Ainsi depuis la période qui suit notre initiation à la vie et aux rites initiatiques de la conduite sociale nous sommes ainsi tatoués pour toujours. Ainsi se regardera la fille dans l’œil du Père (l’homme) si elle plaît pour se plaire ensuite, et le fils dans l’œil de la Mère pour la même chose… C’est ainsi !

Mais il faut que nous parvenions tout au long de notre vie, et ce, depuis le début de l’apprentissage, à grandir seul et avec autonomie en ayant conscience de nos forces et faiblesses, et nos potentiels et d’admettre ainsi que l’on peut et doit réussir des choses, et/ou échouer dans d’autres cas sans que ce soit dramatique au point de s’en rendre « malade ».

L’échec est l’expérience de la vérité de notre inaptitude et/ou incapacité à faire, acter, produire, procéder, à identifier nos limites propres… Il est aussi l’expérience de notre rapport à se mesurer pour apprendre et parvenir au bon résultat. Lorsque Einstein dit « il n’y a pas d’échec, mais il n’y a qu’abandon » c’est ce qu’il veut dire.

Faire et refaire comme le trapéziste au cirque… Cela dit n’empêche que d’accepter sa « défaite » et surtout le pourquoi de celle-ci est important? pour mieux se relever.

Nous venons de vivre quelques exemples de ce je souligne dans mon explication avec ces jeux olympiques de TOKYO.

Au-delà des sempiternelles odes à des Dieux du stade présumés, élogieuses et dithyrambiques par nos journalistes de plateaux de télévision, finalement déchus (nos champions) malgré eux par plus fort qu’eux, parce c’est la vie ; eh oui ! il y a toujours mieux quelque part, nous ne sommes pas aussi exceptionnels et seuls dans le monde n’est-ce pas ?

et... S'il est vrai que nous existons pour réussir notre vie nous nous devons d’admettre aussi que nous pouvons échouer avec autant de lucidité qu’il faut pour assumer cette situation et ne pas sombrer dans le désespoir et le rejet de son image. Ainsi fait, nous marchons comme un seul Homme pour gagner de l'amour et ne pas rencontrer l'échec....

C'est dire combien la pression est grande, puissante pour les uns, incommensurable et surpuissante pour d'autres... Et cela vous l'avez depuis le démarrage de la conception dans le ventre de Maman quel que soit l'unité et/ou la conflictualité du couple parental. Pour elle ou pour eux, quand vous arrivez, vous êtes la 7 eme merveille du monde, et vous ne pouvez que réussir, être le meilleur, pas le pire... C’est donc cette double pression, celle qui vous est tatouée dés votre conception sur votre « marbre intime » et celle du regard matriciel des vôtres qui va vous accompagner et ne pas vous lâcher ad vitam, et ça n'en finit pas de stade d'évolution en étape, enfant, ados, puis adulte... Mais s'il y a une pression aussi phénoménale. et difficilement évaluable en densité et en puissance pondérale personnelle telle que celle que nous venons de relater, il y a aussi celle de notre environnement personnel, social, professionnel, mais en comparaison moins fort que la pression personnelle que l'on se met et produit pour prétendre, devenir ou Être/Exister... Voilà une explication qui sous-tend la colère dont vous parlez... Cependant la colère émotion ou pas, née parce qu'induite en nous , comme l''inquiétude, et/ou la peur, et/ou l'anxiété, et/ou l'angoisse selon notre structure affective et la construction de notre personnalité, est une réaction , je ne vais pas dire toujours, pour ne pas vous braquer, mais la plupart du temps, très intime et affective, qui est le résultat, non reconnu par et de nous-même, ce que vous appelez noblement le "déni" de notre impuissance à ÊTRE, exister comme nous l'estimons et/ou prétendons sinon que nous pensons mériter d'avoir été ou fait notre action... C'est là qu'apparaît le sentiment d'injustice et de souffrance qui fait que nous retournons la colère contre nous d'abord avant de la retourner contre les autres, et/ou l'environnement si celui-ci ne peut être maîtriser par nous...En fait un exemple flagrant de ce type de comportement est celui de notre premier ministre (Manuel Vals)... Qui ne fait que s'engueuler en croyant gueuler sur les autres qu'il ne parvient d’ailleurs pas à maîtriser et à être audible et reconnu, et faire croire à sa force d'autorité... C'est la marque d'une totale faiblesse de personnalité, de vulnérabilité, de fragilité et le déni d’aveu d’impuissance... je pourrais aller plus loin mais je voudrais ajouter moi qui fut un auditeur de structures humaines pendant 50 ans de ma vie que le burn-out est un signe plus avancé de la dépression, et que certes le milieu, l'environnement pro favorisent l'étincelle et allument le feu, mais ils ne sont que des facteurs déclenchant purement et simplement dont les déterminant sont ailleurs et plus spécialement chez nous intimement, personnellement, dans notre "marbre"... J'ai vu ou lu dans les commentaires , qui sont écrits , mais pas que là, aussi que le travail, l'entreprise étaient responsables des suicides des humains ... Je trouve cela gratuit et facile car je fus accompagnateur, coach d’entreprises, de direction et d'équipes de direction que ce soit en PMI et/ou grosses structures et dans 99 % des cas les suicides étaient liés au mal être "congénital", et structurel de la personnalité des disparus.... Le travail et son environnement n'ont fait qu'être la scène sur laquelle le suicidé par son suicide existe... Il semble que ce dernier acte soi celui par lequel il rendait coupable ceux qu'il pensait ne pas l'estimer assez pour ce qu'il était... Ce peut paraître cynique ce que je dis mais il faut aussi cesser de rendre le travail et l’entreprise, par ailleurs source d'épanouissement dure et difficile certes, mais non moins nécessaire à son statut et identité sociale, responsable et coupable de tous nos maux... Enfin je terminerai en disant que l'organisation (organigramme) de l'entreprise est manifestement délicate et complexe tant les Hommes en place remplissent leur fonction et mission plus comme ils la perçoivent que comme il est attendu qu’ils l’exercent dans le respect de leur talent et des attendus de L’ENTREPRISE. C'est pourquoi les organisations se disloquent et se troublent dans leur fonctionnement. Et enfin s'il y avait de bons Managers partout les problèmes seraient moindres... Merci  Cher Adrien de m’avoir permis de mettre mon grain de sel dérangeant comme à mon habitude.. Pardonnez-moi d’importuner et de déranger les visions toutes faites et faciles.... GUY MORENO­- Psychologue Clinicien d’entreprise. Fondateur de MORENO INTERNATIONAL (5avril 1965)

Catégorie : Reflexion édité le 21 Sep 2021 à 17h28.
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