
Je suis profondément Sidéré, effaré, meurtri par le spectacle vivant qui nous est donné ces dernières semaines par l’ensemble des acteurs politiques et du Monde de la Médiacratie qui rivalise de médiocrité et d’incurie chacun et chacune à leur niveau d’action. Un Président impérieusement procrastineur et gouvernant peu crédible, des forces politiques de Gauche immatures et erratiques inaudibles, peu crédibles, et dont la légitimité électorale est sujette à caution, celles de Droite terrorisées et sidérées de leur passé vivant dans l’auto culpabilité et la crainte de s’affirmer, un monde Médiatique à la recherche d’une vérité quil pourfend et vivant dans un rôle d’imprécateur non reconnu par lui, enfin un réel monde « d’ombres zombiennes » .
Il n’empêche que nous parlons souvent tous de Santé Physique et mentale de l’Homme, de conditions soit sociales, soit sociétales de travail adéquates pour son expression, son bien-être, son efficacité et voulons sauvegarder l’Homme et son intégrité, que l’on nomme avec emphase RESSOURCE ET CAPITAL HUMAIN de l’Entreprise.
Nous nous préoccupons et trouvons anormal les déficits de la Sécurité Sociale, de l’Assurance Maladie avec un courroux justifié, et un accent plus ou moins proche de sincérité tout en rejetant sur le système et les institutions (médecins, ministères, gouvernement) et sur ceux qui en bénéficient, le poids de notre responsabilité commune. Nous oublions souvent que le système de protection sociale français, que nous avons enrichi et amélioré d’outils, moyens, modes et méthodes pour garantir une meilleure couverture sociale des Usagers que nous sommes, devient et/ou est devenu trop lourd et nous étouffe financièrement et économiquement…Mais nous nous en fichons refusant de prendre les mesures appropriées….
Nous accusons la route de tuer, le train et la SNCF de dysfonctionnements mécaniques et électroniques, de nous prendre en otage par grève interposée, l’avion de s’écraser, les industriels de l’alcool de pousser à la consommation et de nous pousser à l’alcoolisme, ceux du tabac de fabriquer des cancéreux, la société de nous offrir et nous donner les spectacles de quartiers et banlieues hostiles, vivant de guérillas et/ou sous l’empire de trafic de drogue et d’armes, tout en négligeant, oubliant, occultant la responsabilité de l’Homme et de sa Main dans ces troubles et désordres.
Car oui, Dans tous ces phénomènes, il y a la main, le cœur, l’intelligence ou la sottise de l’Homme, les pulsions créatrices ou destructrice de l’Homme.
Ne doit-on pas poser une grande question à nos esprits : est-ce l’Entreprise qui est auteur ou responsable de la « maladie/pathologie sociale » de l’Homme
ou n’est-ce pas le fait de l’Homme seul du fait de sa personnalité propre et de son hérédité ?
Vraisemblablement les deux. C’est le problème éternel de l’œuf et la poule !!!!!
Mais voyons un peu ce qu’il en est : l’homme hérite à vie et à mort de certaines capacités et caractéristiques qui seront indissociables de ce qu’il est et fondamentalement inscrit dans son « marbre intime » : son hérédité détermine dans une large mesure le futur cadre de son développement basique, puisqu’il naît blanc ou noir ou jaune, ou métis, grand ou petit, handicapé ou pas, intelligent ou borné ou sot, avec des seuils de perceptions sensorielles et émotionnelles différentes. Cette dichotomie (division, opposition) qui se produit dans la construction de l'Homme, elle se manifeste souvent, entre le dire et le faire, le penser et l’exprimer, le sentiment et la raison, entre ce que d’instinct ou d’inné, mais d'acquis aussi, nous sommes.
On ne peut certes pas occulter le « BAIN » ou « BASSIN » dans lequel nous avons pataugé, barboté, nagé, vécu qui, lui, nous a donné, tatoué, inscrit, ancré et encré, inoculé des modes de fonctionnement, conduites, postures qui vont conditionner notre adéquation et/ou inadéquation sociale.
Selon notre «Structure affective et psychique » (colonne vertébrale émotionnelle et rationnelle, - et que l'on soit d'origine Blanc, Noir, Jaune, Rouge, Métissé -, nous produisons la nature de ce « CAPITAL RESSOURCE »où se mêlent confusément , consciemment et inconsciemment, depuis l’origine des temps , et ce pour tout un chacun quels que soient la culture, l’éducation, la morale, la religion, les principes/règles/normes/modèles sociaux, l’appartenance « raciale », la sexualité- en un mot comme en mille , tout ce qui construit un "Être Humain" , SOIT CE QU'IL EST ET AUSSI D'OU IL VIENT.....
Chacun se distingue d’un autre individu par sa combinaison de dons et par la façon dont il s’en sert pour faire face aux pressions extérieures de la vie.
Ainsi les facteurs héréditaires influent sur le comportement général de l’Homme, quant aux acquis issus de l’environnement extérieur depuis le début de notre vie, ils n’ont que peu d’effets directs sur sa conduite personnelle.
En outre, la période importante durant laquelle l’enfant est sous la dépendance de ses parents est un autre facteur dont le rôle est capital sur le comportement de l’individu.
L’Homme est le théâtre de forces multiples qui lui dictent sa conduite et qu’il s’efforce de contrôler du mieux qu’il peut. La gestion du stress est devenue une priorité des années 90, pour la santé des hommes et la performance des entreprises. Tout changement de fonctionnement dans un système oppose une notion de « Perte » de repères pour l’homme et lui demande de se réadapter. Tout changement de comportement d’un sujet présuppose un changement de rapport de force.
Marc Aurèle disait ; « Ne l’oublions pas, il y a cette force dissimulée au plus profond de nous-mêmes qui agit sur nos fibres, et nous manipule, c’est d’elle qu’émane la voix de la persuasion, en elle que se tient le tout de la vie, osons le dire, c’est l’homme même », et Adam Smith, l’économiste, considère que les « hommes sont guidés par une main invisible poursuivant des fins qui leur demeure étrangère. Ils n’ont en vue que leur propre intérêt et son les acteurs involontaires de processus économique » (sic)
Toujours est-il que nous fûmes spectateurs lors des passations de pouvoirs de situations surréalistes où certains d’entre les nouveaux élus se montraient dithyrambiques et se félicitaient d’un héritage passablement médiocre et peu reluisant, d’autres en regard de leurs prétendues et/ou présumées convictions de redresseurs de tord se voulaient montrer leurs crocs, d’autres encore pensaient pouvoir continuer leurs rancunes rentrées et rassies de « plus républicains que moi tu meurs ».
Mais chacun faisait l’impasse sur l’existant et oubliait volontairement l’état des lieux que voici :
Selon l'Insee, la dette publique de la France a grimpé à 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre, contre 109,9% (revu en baisse) à la fin de 2023. L'endettement public du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 58,3 milliards d'euros pour atteindre 3.159,7 milliards d'euros. La dette publique de la France a grimpé à 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre, contre 109,9% (revu en baisse) à la fin de 2023, a annoncé vendredi l'Insee. L'endettement public du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 58,3 milliards d'euros pour atteindre 3.159,7 milliards d'euros, a précisé l'Institut national de la statistique, alors que le mauvais état des finances publiques est un des sujets centraux de la campagne des législatives anticipées.
- <<- Un déficit criant d’emplois en France : La France se caractérise par un taux d’emploi faible même s’il est en hausse depuis 2020. Selon l’OCDE, il s’élève à 67,5 % en 2022, contre 74,8 % au Royaume-Uni, 75 % en Suède, 76 % en Allemagne, 77,5 % au Japon et 80 % aux Pays-Bas. Ce déficit d’emplois réduit la production. Il pèse sur le montant des recettes publiques et conduit les pouvoirs publics à financer des prestations sociales. Il est responsable, en grande partie, de l’écart de déficit public avec les États d’Europe du Nord, et donc de la hausse de l’endettement. Il est enfin un facteur de montée des inégalités.
- <<- Une désindustrialisation préoccupante : Le poids de l’industrie manufacturière dans l’économie est en baisse constante depuis les années 1970. En 2023, 9 % de la population active travaille dans l’industrie contre 13 % en 2002 et 40 % en 1974. La France est avec le Royaume-Uni et les États-Unis le pays qui a connu le recul le plus important de son industrie. Selon Eurostat, en 2022 l’emploi manufacturier représentait encore 11 % de la population active en Suède, 15 % en Italie ou au Japon et 16 % en Allemagne.
- <<- L’inquiétante disparition des gains de productivité : Depuis la crise sanitaire, la productivité française recule. Début 2023, elle est inférieure de 2,5 % à son niveau de 2019. Ce recul s’explique par le maintien des effectifs dans l’industrie malgré la diminution de la production provoquée par les problèmes d’approvisionnement ainsi que par la hausse des matières premières et de l’énergie. Ce recul est également dû au développement de l’apprentissage et de la formation par alternance. Elle est enfin provoquée par les difficultés de recrutement des entreprises pour les postes à forte pénibilité ou à horaires décalés. Les entreprises sont contraintes d’arbitrer entre réduction de leur production et doublement des postes. La baisse de la productivité est plus forte en France que dans les autres pays de l’Union européenne, à l’exception de l’Espagne. La forte désindustrialisation de la France accentue ce phénomène. L’économie de la France repose de plus en plus sur les services dits domestiques.
- <<- Un problème de formation récurrent : La France est distancée par de nombreux pays en ce qui concerne les compétences de la population active. Selon l’enquête PIAAC de l’OCDE (numératie et littératie), elle se classe au 21e rang loin derrière le Japon, la Finlande, les Pays-Bas ou la Suède. L’Allemagne se situe au 14e rang. Ces faibles compétences des actifs sont en partie dues au faible niveau des élèves. L’enquête PISA de l’OCDE (sur les compétences scientifiques et littéraires des enfants) souligne que la France est distancée par ses principaux partenaires et que le niveau de son système éducatif continue à reculer. L’enquête TIMSS sur le niveau en sciences et en mathématiques (enfants de 4e, 8e grade) place la France au dernier rang de l’OCDE. La France se caractérise par une proportion importante de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation (NEET). Selon l’OCDE, le taux s’élevait, en 2022, à 15 % en France, contre 12 % au Royaume-Uni, en Suède ou en Autriche, à 10 % en Allemagne et à 8 % aux Pays-Bas.
- <<- Des reculs inquiétants dans certains secteurs stratégiques : Que ce soit dans le secteur de l’énergie, ceux de l’automobile ou des médicaments, la France est en recul. L’énergie nucléaire a pâti de l’absence de commandes de centrales pendant plus de vingt ans. Le manque d’ingénieurs et de techniciens constitue un handicap tant pour l’entretien des centrales existantes que pour la construction de nouveaux réacteurs. Ce déficit de compétences est également un problème pour l’industrie de la défense. La France est le 5e producteur d’automobiles d’Europe, loin derrière l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.
- <<- Des finances publiques dégradées : La France a accumulé 50 ans de déficits budgétaires occasionnés essentiellement par la progression des dépenses sociales qui représentent plus du tiers du PIB. La dette publique qui était de 24 % du PIB en 1981 dépasse, en 2023, 111 % du PIB. En vingt ans, elle a été presque multipliée par deux. Ces faiblesses de l’économie française créent un cercle vicieux. Le faible niveau de compétences empêche une réindustrialisation rapide. Le pays est contraint de se spécialiser sur des emplois de service à faible rémunération et à faibles gains de productivité. Cela concourt au déclin de la croissance potentielle. Le taux d’emploi réduit ne permet pas un rééquilibrage des comptes publics.
Pour terminer je ne voudrais pas oublier de mentionner la situation politique et sociale dans laquelle nous avons vécue depuis, juste avant les élections législatives puis européennes qui ont amenées la dissolution de l’A.N. et le désordre social que çà a engendré. N’oublions pas non plus cette ambiance délétère et digne d’un volcan qui explose et implose tout à la fois selon les humeurs politiques du moment et qui se répand en exactions, en violences, en émeutes, en homicides, en révoltes divers et variées et qui fait régner un climat d’insécurité permanent... (Rédigé par Guy MORENO, Clinicien d'Entreprise)