
NIER LA FAMILLE (Père & Mère=Parents) TUE DE FACTO NOTRE SOCIÉTÉ !
Je partage cet article que j’ai écrit sur ma page Facebook en « Chapeau » d’un article écrit sur le Figaro par Chantal DELSOL le 10/07/2023 dont le titre était » Ces émeutes nous rappellent L'IMPORTANCE des Pères et de la Famille dans l’Education » …et en m’appuyant sur ma vision et mon logiciel de Clinicien.
Chantal DELSOL dit à ce propos ; << L’aveuglement sur le rôle des familles explique pour beaucoup la forte présence de jeunes parmi les émeutiers, explique la philosophe. Dans une démocratie, l’éducation à la liberté est fondamentale, et seuls les parents peuvent la dispenser, argumente-t-elle.>>
<< La démocratie ne tire pas sur les émeutiers. Elle peut être la cible de voyous qui pillent, cassent, tentent de tuer tout ce qui touche à l’autorité, elle répond en maîtrisant sa force. Des pays comme la Turquie, l’Iran, la Russie, la Chine, confrontés aux mêmes violences, auraient depuis longtemps répondu par des tirs et des exécutions. Ici, on attend patiemment que la colère passe.
<< Croit-on que cette exception démocratique s’établit par hasard? Ou par la seule volonté de modération et de tolérance d’une certaine culture, la nôtre, une culture débonnaire? Non. Cette exception démocratique a été rendue possible, au fil des siècles, par une éducation à la liberté. Les deux ont grandi ensemble et se sont justifiées l’une par l’autre: l’éducation à la liberté, et la culture démocratique. Pour que la démocratie soit possible, il faut qu’une société soit habitée, non par des sujets immatures, mais par des citoyens qui, comme disait Camus, «s’empêchent». Autrement dit, si la démocratie est un régime qui maîtrise sa force (qui ne tire pas sur les foules), c’est parce que ses citoyens ont appris à maîtriser leur force - à poser des limites à leur propre liberté, ce qu’on appelle l’autonomie.
<< En Europe est apparue une culture dans laquelle l’individu est considéré comme une personne, c’est-à-dire un être doté de conscience et de liberté, éducable à l’autonomie. Encore faut-il l’éduquer. On sait que le petit humain ne sort pas tout instruit ni expérimenté du ventre de sa mère. Or l’éducation à la liberté réclame des conditions spécifiques. Ce n’est pas du tout un hasard si la démocratie est née dans une culture monogame, où le père doté d’une seule famille peut contribuer largement à l’éducation. N’en déplaise à nos féministes: il est beaucoup plus aisé d’éduquer un enfant à la liberté pour un couple de parents que dans n’importe quel autre type de famille. Car l’éducation à la liberté réclame une présence constante et attentive, qui sait demeurer ferme en n’oubliant jamais l’exigence de l’amour.
Dans les années 1990, une enquête sociologique réalisée en Norvège et aux États-Unis établissait que la presque totalité (entre 90 % et 95 % selon les items) des jeunes garçons voleurs, drogués, suicidaires, meurtriers, étaient fils d’un père absent ou inconnu. Cette enquête avait été mise sous le boisseau pour ne pas humilier les mères célibataires. Mais il faut aller plus loin: on peut parfaitement admettre tous les types de familles, mais alors il faudra tôt ou tard mettre en cause la démocratie. Si on ne veut pas de pères dans les maisons, il faut tôt ou tard poster la police dans les lycées, et plus tard encore ouvrir la voie à un régime autoritaire. Apprendre à un enfant à «s’empêcher»>>>
J'avoue que je reste intérieurement profondément choqué par le narratif qui est fait d'une part par les Médiocrates (journalistes et/ou pseudos qui s'en dédient !) de tout acabit et de toute église qui nous bave dessus quotidiennement de façon écrite et/ou parlée, d’autre part par ceux qui grâce aux chaînes et plateaux télé d'infos continues érigés en stars de la chronique et de l'édito nous dégueulent à longueur de journées des « fakes news » et/ou des fausses vérités langue de bois plus ou moins romancées et inventées avec une vraie fausse sincérité...Je suis révolté et déboussolé par la mauvaise foi et malhonnêteté intellectuelle, parfois même morale, de ces perroquets à injonctions contradictoires et inconséquentes qui devant l'évènement qui est d'abord et avant tout la réalité d'un évènement qui peut finir mal tant les conditions et circonstances et situations sont étroitement liées aux conduites, comportements, attitudes humaines, et que là où il y a la main humaine, il ne peut qu’y avoir faillibilité !
Ainsi l'accident malheureux survenu lors d'un contrôle de police sur le jeune Nahel, âgé de 17 ans, non moins délinquant, ce qui semble échapper à cette Société française, si généreuse et pavée de charité, de générosité et, bien sûr cerise sur le gâteau, de déni de dégénérescence maculaire grave de délit de désobéissance à l’autorité ou « délit d’obtempérer »… Il conduisait une berline Mercédès rutilante sans permis de conduire et entouré de copains en goguette, et son refus d'obtempérer et de se prêter au contrôle en toute obéissance devant l'autorité institutionnelle des forces de l'ordre, lui fit accélérer et avancer le véhicule bousculant le bras du policier qui le tenait en joue ; rien ne pouvait éviter ce grave accident mortel, hélas ! Mais ce qui est désolant et pitoyable c'est la réaction injustifiée et immaturément inconséquente de la Société qui pour de fausses bonnes raisons morales témoignent d'une émotion convenue et surfaite et surjouée...
Il est vrai qu’il s’agit d’un jeune de 17ans, et qu’il est toujours affligeant de voir un si jeune homme perdre sa vie et que cette perte est aussi douloureuse et difficilement surmontable pour la famille de celui-ci… Mais ce jeune enfant n’en était pas moins un délinquant avéré, depuis l’âge de 8ans et un carnet de bal de 15 inscriptions judiciaires à son casier… Il fut éduqué selon le mode aujourd’hui moderniste et entré dans les mœurs de la Mère qui comme la chanson, a fait un bébé toute seule, éradiquant volontairement le Père sine die, ou encore selon le mode monoparentale et/ou mère célibataire…
Il fut aussi pitoyable, et incommensurablement décalé que la Mère de Nahel hystérise et donne le spectacle incongru qu’elle a provoqué !
N’oublions pas non plus cette pantomime du haïssement et de la jetée en pâture du policier tireur et tueur malgré lui… Car nous souffrons sans l’admettre de façon aussi conscientisée qu’il serait utile, de cette « culture »de la désobéissance et de cette fausse bonne manie de revendiquer une liberté individuelle totale en refusant son corollaire, à savoir le Devoir de « S’EMPÊCHER DE… ». Et nous cultivons savamment ce savant désir de désobéir, de vouloir passer à travers les gouttes et de tromper la loi, l’autorité comme un jeu de société…Ainsi Nahel fut éduqué sans un Père qui aussi absent, soit-il, n’en reste pas moins un pilier du pendant maternel ! Ainsi nous avons tué ce qu’on appelait « la Famille », et l’institution « Mariage », et dénaturons avec une joie non feinte et surjouée ce qu’on appelait le patriarcat en l’opposant au matriarcat…Nous sommes depuis une bonne décennie dans des absurdités phénoménales pensant inventer la poudre et tant de choses qui nous entourent déjà ! Ainsi on pleure parce qu’il n’y aurait pas assez de police, et on a inventé la police municipale muselée et désarmée… On voudrait plus de police dans les rues mais on veut que celle-ci ne se montre pas car elle excite la délinquance et provoque à sa seule vue des démangeaisons et convulsions sociales !
Il y a aussi quelques années du temps de Chirac dont on aurait pu imaginer qu’il fut suffisamment couillu pour ne pas se laisser convaincre et convertir par une société au ventre mou et sans résolution tant son obésité intellectuelle était catastrophique au point d’abandonner toute velléité virile et guerrière visant à sombrer dans l’illusion d’une France que DE GAULLE nous avait rendu solide, structurée pour impressionner toute tentative extérieure belliqueuse et dissuader tout bellicisme à notre égard, Jacques Chirac nous étonna par une décision qui a eu, n’en déplaise aux pacifistes en culottes courtes et irresponsables, des conséquences lourdes de sens politique et de devenir social et sociétal, ainsi que des retombées chaotiques insoupçonnées du point de vue des mentalités et de la psychologie sociale des relations du citoyen avec La Patrie, le Drapeau, l’Hymne National, l’Engagement personnel et collectif, l’Autorité institutionnelle, le Devoir d’Obéissance, le Respect… Bien sûr chacun veut ignorer cette ineptie de l’abolition du « SERVICE MILITAIRE », mais il était un lieu, un foyer de construction sociale et sociétale qui rendait l’Un et/ou l’Autre et/ou Chacun à se voir, se sentir, se comprendre et s’inscrire dans une grille de compatibilité humaine…
De même je me rappelle 1968, cette année de révolution d’une jeunesse en quête d’un monde nouveau, et prémices, peut-être d’un wokisme qui se levait déjà, et qui levait des barricades pour se battre pour la destitution de « l’Autorité de Papa », pour une émancipation intellectuelle de la Femme et son développement universitaire, pour une liberté sexuelle de l’homme et de la Femme, pour la mise en œuvre d’un divorce des couples plus facile et consensuel, pour développer des formes de vie sociale en groupes, en tribu, sans règles strictes type « hippies », « Peace and Love », collectivités libres bref inventer un nouveau monde… De nos jours on peut penser à cette volonté de développer une psychologie positive qui consiste dans l’éducation nationale à ne plus noter l’élève de peur de le démotiver et d’abolir tout esprit de défi… Nous nous devons de positiver l’échec voire de féliciter et/ou de développer une attitude hyper-bienveillante pour montrer notre compassion et compréhension à l’impétrant…Aujourd’hui nous sommes dans le « Bisounoursisme » qui a banni de l’éducation familiale « la Fessée » trop violente pour ces petits chérubins , les pôvres ! Et tellement d’autres choses qui ont paru être des avancées sociales planétaires ! Nous avons aujourd’hui en boomerang le résultat de nos conneries humaines !
Au-delà de mon insupportabilité personnelle face au » chaos social et Climat ambiant » que nous vivons ces dernières semaines, soit révoltés pour certains, soit sidérés pour d’autres, soit avec une posture partielle et/ou partiale au point de vivre dans le parfait déni du Refus des évidences et/ou de l’inconséquence et/ou de la Mauvaise foi et/ou de l’INVERSION caractérisée des valeurs Morales, j’ai voulu et souhaité , selon mon ex-métier d’Auditeur et Clinicien de Structure et d’Entreprise, observer, procéder à une recherche documentaire, analyser les éléments et procéder selon une analyse mi-clinique, mi-sociologique à une rédaction de la situation sous l’angle social, sociétal, politique… Faut-il s’en réjouir, faire de l’humour, se montrer caustique et/ou faut-il se désoler, s’affliger, se plaindre de cette grande faillite de gestion de crise sociale et sociétale de notre Pays et de nos Gouvernants ? Faut-il déplorer et ergoter encore et encore sur cette chronique et endémique incapacité magistrale de n’avoir pas su prendre l’Engagement, l’Audace et la Force, la Volonté, la Détermination qu’impliquent les FONCTIONS et MISSIONS qui caractérisent inéluctablement L’AUTORITE INSTITUTIONNELLE ? Cela ne servirait à rien sauf à constater de facto et in vivo notre échec complet et notre déni d’impuissance de mettre en œuvre et en place les solutions que nous connaissons depuis 4ou 5 décennies !!!
Voilà des années que nous avons un spectacle désastreux, pitoyable, et tellement désolant de nos ÉLITES ÉLUS, peu conscientes du DEVOIR D'EXEMPLE À INSPIRER, DU DEVOIR DE LOYAUTÉ DANS L'ENGAGEMENT, DE SON OBLIGATION DE RENDRE DES COMPTES A CEUX GRACE AUXQUELS L'ÉLU TIENT son mandat, de son DEVOIR DU SENS RESPECT et de L'HONNEUR POUR SON PAYS ET SES OBLIGES, que nous avons participé, sans vouloir l'admettre sciemment ou en jouant à l'autruche, à la DÉSACRALISATION de L'AUTORITÉ INSTITUTIONNELLE et DU SENS DU DEVOIR D'OBÉISSANCE...
Entendre et voir des Gouvernants, des Élus, des Décideurs, des Responsables, des Élites, des Édiles, enfin toute personne ayant et/ou détenant sa position sociale à partir d'un mandat du peuple, avoir un comportement, une conduite, une attitude, une posture qui déroge aux règles et principes d'exercice de sa fonction, qui fausse le sens et altère la nature même de sa fonction et mission d'exemplarité et de loyauté à son engagement civique et citoyen crée une désaffection complète de l’électeur et du peuple qui se sentent floués et trompés sinon trahis ; par ces postures et conduites personnelles, le sens de sa mission de "SERVIR" son Pays et son Peuple est DÉSACRALISÉ…
Comment peut-on s’expliquer cet écart incommensurable d’absurdité et de fatuité humaines qui au fil des années nous a conduit à détruire une institution solide de construction de la FAMILLE dont le MARIAGE était la Matrice ? Cette institution Mariage (institution sacrée qui consacrait l'union d'un Homme et d'une Femme, source de la procréation, transmission, l'hérédité, construction de la famille)qui explosa littéralement en lambeaux et fut éclatée pour casser et dévaster les valeurs d’engagement d’un couple HOMME/FEMME, et en même temps dévaster les Fonctions Paternité et Maternité, de Parentalité dans leur « INCARNITE »(intime)…
Aujourd’hui ce concept « Mariage » détruit sociétalement par commodité de mœurs, mais aussi il faut se l’avouer, par l’égoïsme des adultes parents, fait crier devant ce chaos, [qui s’est présenté à nous, comme un juste retour d’effet boomerang à nos « turpitudes », durant ces derniers jours et évènements, mettant en scène une jeunesse en rupture sociale, également vraisemblablement en échec scolaire dur et grave et d’apprentissage, livrée à elle-même, dépourvue de projet et de rêve, sauf de casser et consommer gratuitement, et oisive ou sans occupation autre que rodéos et drogue, la tentation transgressive ]
Alors on a entendu ce Cri lancé par certains aussi pendant nos émeutes, OU EST LE PÈRE ? Comble de l’ironie !
Dans une société civile où l’on a crié et défendu, et même chanté la Femme, « LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE » dont féministes et néo-féministes et politiques divers promeuvent depuis des décennies un Combat, presque guerrier, pour la Liberté de la femme, l'Egalite face à l'Homme prédateur social, cette femme harcelée, victime de la domination masculine, du patriarcat toxique, de la violence du Mâle( qui existe, certes, et que je dénonce fondamentalement, qui ne devrait aucunement exister, se produire!), où l’on a aussi promu l’idée qu’une » Femme pouvait faire un bébé toute seule »,?? S'est-on rendu compte que ce faisant on a combattu et déconstruit l'image de l'HOMME ? Où le Père ne serait hélas qu’un pauvre géniteur, fournisseur de semences et/ou spermatozoïdes ? Il serait inutile, peu intéressant sauf à titre financier ? Comment ensuite sortir les trompettes de la renommée de la recherche du Père ? C’est du n’importe quoi ? C’est du délire et de l’inconséquence totale institutionnelle ? C’est aussi cultiver la chute des images de l’autorité parentale, celle du Père en particulier, et entretenir ce modus vivendi qui divise l’Homme et la Femme…
On a passé son temps à tuer la Virilité de l’Homme, la détricoter et déconstruire sa Fonction de Père , privilégiant la SEULE PRÉSENCE MARENELLE et louant la loi naturelle de la MATERNITÉ… et on se pose la question de surcroît de savoir « OU EST LE PERE ? » qu’on a sans vouloir le voir, le sentir, l’entendre, le comprendre depuis des lunes Procéder sciemment à son élimination sociale, sociétale !
Faut-il se poser la question pour la population concernée du Père qui chez les musulmans (en conséquence dans les quartiers ou banlieues interdits) a plusieurs femmes et des enfants avec chacune ?
La violence des émeutiers est le signe d'une décivilisation.
<<Ces émeutiers ont leurs propres rituels, leurs propres mœurs, des rituels archaïques et claniques. Un chef, un gourou, impose sa loi avec un mot d'ordre : « On attaque cet endroit, les nantis sont arrogants. » Ce rituel repose sur l'initiation violente, qui exige de prouver sa force en affrontant la police. Les garçons - plus que les filles, même si certaines recourent aujourd'hui à la violence - sont fiers de les accomplir. Dans ce cas, ils font preuve d'un courage stupéfiant, stupide, inutile. Avec les réseaux sociaux, l'attaque se déclenche en quelques minutes. C'est le signe que la culture, qui est censée fournir un relais entre la famille et la société, n'arrive plus à modeler ces enfants. Les incendies de bibliothèques ou de médiathèques expriment l'humiliation de ces jeunes face à leur non-développement. La haine des élites, aggravée par les réseaux sociaux, est toujours un signe annonciateur du fascisme.
Le système familial le plus protecteur implique de multiples attachements : la mère, ou un substitut, et une autre figure, en cas d'absence du père, afin que l'enfant apprenne différentes manières d'aimer, ouvre son champ de conscience et, en cas de défaillance ou de maltraitance, puisse être sécurisé. Cette seconde figure permet à l'enfant d'accéder à l'autonomie, en échappant à l'emprise maternelle. Or, dans cette petite population d'enfants en détresse, il n'y a souvent ni père ni mère. La mère est débordée, elle fait des petits boulots déshumanisants, épuisants, qui minent l'estime de soi. Le père, lui, est violent, absent ou rigide. Ces enfants sont désespérés car ils ne sont pas tutorisés. La famille ne les intègre pas, et la société non plus : ils sont impulsifs, s'expriment mal car ils n'ont pas appris à parler et à maîtriser leurs émotions. Par son autorité, un chef de bande vient les sécuriser. Ils sont heureux qu'on leur fournisse une certitude, c'est le confort dans la servitude. Les jeux vidéo et les réseaux sociaux, pointés du doigt par Emmanuel Macron, modifient le rapport à la violence. Les adolescents en détresse se réfugient dans les jeux vidéo et les réseaux sociaux. Cet abri-là est toxique : il coupe de la socialisation à un âge où celle-ci est nécessaire sur le plan neurologique.>>> B. C.
Car une mère sécurisée par le "père" est une mère sécurisante pour le bébé qu’elle porte. Il a donc un rôle à jouer dès la grossesse. En effet, lorsqu’il y a les premières fusions de gamètes, les cellules nerveuses du fœtus se créent. Cette construction du cerveau reste très dépendante de tout ce qui se passe autour de la future maman. Si cette dernière est angoissée – par exemple en raison de l’absence du père ou à cause de violences conjugales – elle va secréter des hormones liées au stress comme le cortisol ou les catécholamines'. C’est un stress passager, le bébé reprendra vite le cours de son développement. Mais s’il s’agit d’un stress chronique, ces substances vont finir par franchir la barrière du placenta. Le bébé va déglutir le liquide amniotique bourré de substances toxiques pour son cerveau. Il va alors arriver au monde avec des altérations cognitives.
Mais ces altérations ne sont pas irréversibles... Heureusement ! Elles peuvent disparaître en 48 heures si le bébé est de nouveau en sécurité. En effet, le nourrisson a une grande capacité de résilience. Mais plus on avance en âge, plus cette résilience est compliquée. Comment se développe un enfant sécurisé ? Un bébé entouré par une niche affective et sensorielle interagit très tôt. Il apprendra vite à parler. Il rentrera à l’école maternelle avec un stock de 1.000 mots. Un enfant insécurisé par l’absence du père ou tout autre traumatisme aura un stock de 200 mots…GUY MORENO Clinicien d'entreprises