ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
L'HOMME ET SA NATURE FRIVOLE, IMMATURE, IRRESPONSABLE ONT "DÉSACRALISÉ" LA et/ou LE POLITIQUE ET DÉVOYÉ SA VALEUR "MISSIONNAIRE"

L'HOMME ET SA NATURE FRIVOLE, IMMATURE, IRRESPONSABLE ONT "DÉSACRALISÉ" LA et/ou LE POLITIQUE ET DÉVOYÉ SA VALEUR "MISSIONNAIRE"

On s'étonne, et/ou on feint même la surprise devant les sifflets et cris de rejets des spectateurs du Stade de France, lors du discours d'intronisation du Président de la République, prononcé à l'occasion des cérémonies d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby...

Je trouve, quant à moi bien sûr, et bien que je sois conscient et soucieux du respect qu'implique la Fonction quand elle est « incarnée » avec Honneur/Devoir/Abnégation par l'IMPETRANT ÉLU [ce qui n’est jamais le cas, concernant E. M.], qu'il méritait bien le courroux d'insatisfaction et d'irrespect de son Peuple venue célébrer la France-PATRIE…

En effet grâce et/ou à cause de l’impéritie avérée démontrée en mode CHEF D’ETAT sur les registres dont l’incapacité à maîtriser ou éradiquer l'insécurité (attentats, violences urbaines, faits divers quotidiens homicides et incivilités, émeutes de quartiers et banlieues, délinquance protéiforme et dangereuse …), le désordre social et sociétal, la chute et la dénaturation de nos Institutions telles que l'Education Nationale, la Santé public et privée, la Police, et une invasion légale et illégale de l’IMMIGRATION, etc. autant de preuves témoignant de l’incapacité de ce Président Elu et son Exécutif à diriger notre Pays…

Au gré des années et de l’évolution des mœurs et mentalités on s’est montré moins exigeant et moins intransigeant, voire moins rigoureux vis-à-vis de valeurs humanistes et politiques centrées sur le bien commun et une société fédérée, non fracturée, et le ver est entré dans le fruit tendre… Nous critiquons, condamnons ceux que nous avons mis aux manettes par nos votes au prétexte qu’ils cumulaient postes et prébendes divers, avons fait élaborer et  fabriquer des lois qui devaient rendre plus juste et plus transparente et plus efficace l’exercice politique et depuis le système est encore plus pollué de nébulosité, de collusions entre les hommes au pouvoir, de nomination d’hommes et de femmes peu préparés aux responsabilités de gestion et de management des institutions dont ils sont censés assurer et assumer la conduite, …  

Il est même comique que nous ayons pu penser, imaginer, croire à une révolution lorsqu’est survenu Macron=Erectus1er, celui que Hollande le Normal Simplet avait nourri dans son sein…

Notre peuple orphelin de Père et de Mère, depuis De Gaulle, pensait, imaginait, croyait en une nouvelle donne d’un personnel politique jeune, en conséquence présupposé novateur, inventeur, plein d’imagination (sauf qu’il fut plutôt mauvais imitateur/copieur/palliateur,) diversitaire, antiblanc encore en couches-culottes dévoré d’ambition et d’arrivisme et d’américano-projets start nation ratés…D’ailleurs nous en avons la preuve irréfutable sur le terrain…Tout est possible, rien n’est possible, sauf l’idée de l’absurde et la sottise !!! 

Il n’en est pas moins vrai que ce monde d’humain dont nous sommes les acteurs et auteurs-Producteurs désireux de vouloir changer, réformer, transformer son lieu de vie, son environnement, son mode et ses conditions d’existence passons notre temps à procéder de l’incantation à…, à rêver et fantasmer sur un Paradis sublimé et/ou jamais atteint comme pour supporter son sort que l’on voit et vit en purgatoire quotidien…Ainsi l’humeur humaine  dans son mode de fonctionnement cyclothymique et d’insatisfaction pathogène projette sur l’écran de sa vie le vrai faux espoir de sortir d’une « ROUTINE » qui lui est chroniquement endémique ce qui entretient récurremment son besoin de changement… C’est le serpent qui se mord la queue !!!!

Ainsi on ne croit plus en rien et/ou à pas grand-chose et l’on s’invente des » mirages » pour se confirmer dans l’idée que l’Homme et/ou la Femme sont une pure construction sociale…Ainsi fait si il est de bon ton de jouer les matamores de l’agnosticité et /ou de sortir sa crête de coq de « LIBRE CONSCIENCE » et ses muscles de déboulonneurs de statues Symboles de notre Vénérable Histoire de France, voilà des années que nous crachons sur Nous, que nous nous détestons et que nous nous insultons copieusement par défaut en projetant cette colère, cette auto-détestation, ces insultes sur celles et ceux que nous élisons, et que nous méprisons… C’est un processus de désacralisation et de distanciation qui date depuis 1968 des images institutionnelles d’Autorité et de Gouvernance, et qui s’est glissé et lové dans notre Société tant du point de vue politique que sociale et sociétale et a peu à peu déconstruit, dénaturé, défiguré, distendu, inversé les valeurs humanistes d’éthique morale sociale… Les notions d’Engagement, d’Honneur, de DEVOIR de SERVIR, RESPONSABILITÉ, de Transparence, d’Authenticité sont devenues moins des conduites naturelles inaliénables et indissociables de l’Action et mission Politique que des Postures de panoplies mal jouées !!! Peut-on dater le phénomène de désacralisation?

Nous sommes dans une période de désacralisation de la personnalité politique. Hommes et femmes politiques ont découvert la communication de masse et la personnalisation, et ils en ont joué le jeu. Certains n'ont pas hésité à faire entrer les médias dans l'intimité de leur foyer. C'est par exemple le cas de Ségolène Royal, lorsqu'elle était à la maternité. Seulement, ce sont les mêmes qui vont se plaindre de l'image trop dégradante que donnent parfois d'eux les médias. Encore une fois, une histoire d'attirance et de répulsion. Dans le cas de cette une de L'Express, au-delà de ce titre peu flatteur, on peut aussi remarquer que Ségolène Royal est la seule capable, avec Manuel Valls, de crever l'écran dans ce gouvernement.

Depuis le début des années 1990, selon les sondages, la population estime que les dirigeants s'intéressent de moins en moins au citoyen. Du coup, les politiques essayent de jouer sur la communication de proximité, de montrer qu'ils sont des gens comme les autres. Ségolène Royal a montré beaucoup de talents dans ce domaine, notamment pendant sa campagne de 2007. Elle a mis en place des meetings où elle était non pas sur scène, surplombant tout le monde, mais au milieu des gens, au même niveau qu'eux. Nicolas Sarkozy a essayé d'incarner celui qui parle comme tout le monde. Quant à François Hollande, c'est le type simple et normal. Mais force est de constater qu'aucun d'entre eux n'a trouvé, pour le moment, la bonne réponse.

On a coutume de dire que le président français est un «monarque républicain». Cette image est-elle toujours valable Lorsque les politiques se mettent au niveau des citoyens?  Voyons : des débats politiques animés pour mener au clash plus qu’à l’échange d’idées, la vidéo du président Macron avec McFly et Carlito en pleine pandémie aboutissant même à un gage pour le 14 juillet, soirée électro à l’Élysée pour la fête de la musique en se faisant photographier avec des danseurs à moitié nus, des prises à partie à l’Assemblée digne d’une cour de collège… Le politique (post)moderne n’a plus conscience de son rôle. La marchandisation de la politique et la société du spectacle étant passées par là, cela ne la rend pas plus accessible. Bien au contraire, elle l’éloigne. Pourquoi nous dérangerions-nous pour mandater tel ou tel individu si celui-ci passe plus de temps à soigner son image qu’à s’intéresser aux problématiques communes et collectives ? La démocratie et la République, en favorisant les logiques partisanes et rencontrant la postmodernité, rendent difficile l’accès à un monde politique digne. Si la République décide de nous permettre de voter sur le trône grâce au « Saint-Progrès » et nous offre un président divertissant et « cool », qu’advient-il de l’effort nécessaire à la vie en commun ? Reste-t-il un semblant de sacerdoce au service de notre bien commun depuis « que tout est en voie de destruction » — pour reprendre le titre de recueil de conférences de Fabrice Hadjadj, Puisque tout est en voie de disparition (Le Seuil, 2016). Pour que la politique ait un sens, nous sommes convaincus qu’elle doit servir le bien commun tout en se détachant des bassesses individualistes et triviales. Peut-être pourrait-on y appliquer une notion traversant le christianisme : vivre dans le monde sans être du monde. Le politique devrait être au service de tous (et non de chacun) sans se mêler à tous et à tout, être au service du monde sans se laisser happer par ses déboires. On ne participe pas à la chose publique comme l’on va acheter son pain ou comme l’on passe le temps. Le bien commun « vaut mieux que ça ».À moins de 15 jours d'intervalle, on assiste donc à un glissement des métiers de l'audiovisuel. Samuel Etienne en acceptant d'animer un jeu télévisé désacralise le métier de journaliste. Métier qui, maintenant, pourra prétendre à cette fonction d'animation ludique. Ruquier, dans quelques mois, damnera peut-être le pion des journalistes et des ténors de la profession qui ont animé les grandes joutes politiques télévisuelles (Duhamel, Elkabbach, de Virieu, Chabot, Sinclair, Pujadas) ?

Ce glissement des métiers et des fonctions, s'il en dit long sur la société actuelle, révèle aussi la désacralisation du politique et la sacralisation du divertissement. Ces deux effets se croisent et se mixent indifféremment. Le mélange des genres, après avoir été tant décrié, sera donc reconnu, encouragé et pratiqué. Le style, le savoir-faire des "animateurs" ayant définitivement pris le pas sur le statut. Les mutants arrivent : l'humoriste pourra être sérieux et le journaliste drôle. C'est à ça qu'on reconnaîtra qu'on a définitivement changé d'ère... audiovisuelle, mais pas que !

Il y a toujours eu des hommes et des femmes politiques victimes de dérision dans la presse. Entre les deux, la relation oscille en permanence entre fascination et dénigrement. Tout dépend des époques: sous la IIIe République, la presse allait sans doute encore plus loin qu'aujourd'hui avec certains hommes politiques. Est-ce la presse qui s'affranchit de certaines règles de politesse ou le dénigrement des politiques vient-il de plus loin?

On a coutume de dire que le président français est un «monarque républicain». Cette image est-elle toujours valable Lorsque les politiques se mettent au niveau des citoyens?

Il est difficile d'être président aujourd'hui. Il faut savoir incarner la hauteur de la fonction présidentielle tout en essayant de régler les problèmes de la vie quotidienne. Nous sommes effectivement passés à autre chose que le monarque républicain. On n'est plus président comme l'ont été De Gaulle, Mitterrand ou même Chirac. Il y a un déclin de l'autorité verticale (le patron, les parents) vers l'autorité horizontale: on n'impose plus et tout se négocie. Les quinquas d'aujourd'hui sont les produits de 1968. Ils ont dû mal à incarner cette autorité cassante. Il faut se souvenir des conférences de presse de De Gaulle ou des vœux de Giscard au coin de la cheminée avec Anémone: ce serait impensable aujourd'hui. Mais l'évolution n'est pas terminée. Les conseillers en communication naviguent à vue. Ceux qui ont entre 25 et 35 ans aujourd'hui sont plus à l'aise avec l'exposition médiatique permanente. Cette génération a appris à communiquer dans cet environnement et s'en sortira sans doute mieux lorsqu'elle arrivera aux responsabilités.

Cependant L’ACTION POLITIQUE et LA FONCTION-MISSION de l’Homme Politique ont perdu ce lustre et cette auréole qui inspiraient un regard déférent et

Obéissant naturel à cause de que les Hommes d’aujourd’hui restent plus des acteurs que des Serviteurs de la République…. GUY MORENO

Catégorie : Reflexion édité le 26 Dec 2024 à 8h58.
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