ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
TOME 1 ; MON COUP D'HUMEUR SUR LE DELIRE REPANDU DU PRESUPPOSE ENFER DE L'HUMAIN=L’ENTREPRISE & LE PATRON & SON SYSTÈME = SEMBLE-T-IL ? 1ere Partie= Préambule/Mise en Garde- L'Esprit d'Entrepris- Quel Sens au TRAVAIL ?

                                               PREMIERE PARTIE DE MON COUP D'HUMEUR 

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                             (Préambule - L'Esprit d'Entreprise - Quel Sens au Travail)

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Coup d’humeur ; Mes sautes d’humeur et révoltes après la lecture de bouquins, et articles sur ces sujets qui mobilisent tant l’énergie intellectuelle de tous ces « médecins » et/ou pseudos à savoir le Travail, L’Entreprise, l’Esprit d’Entreprise, le Manager, et le Management… (27 Janvier 2023)

[Guy MORENO, Retraité, Ex-fondateur Chef d’ENTREPRISE (audience Nationale/Internationale), Clinicien d’Entreprise et d’Organisation Humaines, Analyste ... Cofondateur et Président D’Honneur De la CNTPE (Confédération Nationale Syndicale de la Très Petite Entreprise).]

  • PRÉAMBULE, AVERTISSEMENT, MISE EN GARDE ;

Fort de l’intérêt que je porte à Ce qui fut mon sujet, mon objet de préoccupation, de prédilection, voire mon projet professionnel durant mes 65 ans de carrière de Fondateur et Dirigeant de MORENO INTERNATIONAL SAS (dédiée à l’EXECUTIVE SEARCH/AUDIT HUMAIN/MANAGEMENT/CLINIQUE D’ENTREPRISE/ COACHING MANAGERIAL/DÉVELOPPEMENT STRATEGIQUE RH), c’est-à-dire L’HOMME, sa NATURE, Ce qui fait son IDENTITÉ, Ce qui le meut, Ce qui le conduit à ÊTRE et/ou à DEVENIR et Comment/Pourquoi ?,après moultes lectures de livres et Revues d’actualités économiques et politiques, de recherche documentaires sur Sites Internet se répandant sur la chose, mes participations à des rencontres, tables rondes, conférences, je fus pris d’un sursaut d’indignation, d’insupportabilité, de colère refoulée et en même temps de désespoir et d’impuissance de ne pouvoir faire changer ce qui me semble être une déformation structurelle mentale stéréotypée et archétypée de ce peuple Français dont je fais partie, et dont je ne partage pas la vision et la pensée…

En effet j’ai constaté, observé que quel que soit le bout par lequel on prend et/ou on disserte sur ces thèmes récurrents du Sens du Travail, de L’Entreprise, l’Esprit d’Entreprise, le Patron/Dirigeant/Manager, l’Organisation qui la concerne, et qui mobilise l’énergie intellectuelle incommensurable des experts et/ou pseudos ou autoproclamés(de toutes sortes sociologues, historiens, philosophes, psychologues, journalistes, économistes, auteurs, conférenciers etc.) rares sont-ils à louer ce LABORATOIRE HUMAIN, ce SYSTÈME HUMAIN, en tant que lieux d’expression et de réalisation de chaque identité individuelle (bien entendu il s’agit d’une opinion personnelle, mais non déconnectée de l’expérience terrain) au sein duquel foisonnent et fusionnent, où se partagent talents, dons, ressources et énergie affectives personnelles individuelles et collectives, signes indiscutables et incontournables et lisibles de l’esprit d’entreprendre, et ce, quel que soit la façon dont cela s’exprime…

Notre Société tatouée de cette vieille culture chrétienne, presque déchristianisée dit-on et/ou pense-t-on pour être dans la pensée correcte convenue, tout au moins apparemment et/ou se pensant telle, ne peut s’empêcher de projeter sur l’Entreprise une image hostile au point de nous la faire vivre soit comme un Purgatoire pour les uns, soit comme un Enfer pour d’autres, et de l’accuser ostensiblement d’en être la « Mère de tous les Maux de l’homme »… s’exonérant avec une mauvaise foi et une malhonnêteté intellectuelle évidentes, mais non reconnues par l’impétrant, de cette part magistrale individuelle et personnelle de responsabilité dans ce deal permanent que l’Homme livre quotidiennement pour (ap-) paraître le Meilleur…

Peu de ces (pré)supposés et/ou prétendus experts vantent ou reconnaissent cette IDENTITÉ INTRINSEQUE de l’ENTREPRISE,  en tant que lieu privilégié, « cathédrale » de l’alchimie entre l’Humain, l’Argent et le Pouvoir (là, également quels qu’en soient les inconvénients majeurs !) sous toutes ses formes ; elle oppose à ses Managers un terrain sur lequel les paris ne sont jamais gagnés d’avance, et où le « Psyché » et le « Soma » devront être, un jour si la cohérence nous étreint, intégrés au bilan social, comptable, fiscal de l’ENTREPRISE. 

Si l’on veut être honnête jusqu’au bout, faudrait-il qu’enfin nous fassions que L’HOMME, que nous célébrons par les mots et incantations, vainement et hypocritement hélas ! soit pris comme une RESSOURCE, un CAPITAL HUMAIN, dit-on même aussi !, soit enfin vécu et identifié comme UN INVESTISSEMENT AMORTISSABLE Comptablement et fiscalement, et, dont L’EMPLOYABILITE deviendrait une conséquence managériale incontournable et inéluctable quelle que soit son âge, et INSCRITE AU BILAN de l’ENTREPRISE comme TELLE,  et non plus, seulement, comme une charge, un coût dont on guette « l’employabilité »… et la mise hors sol dès qu’il atteint la quarantaine pour certains, la cinquantaine pour d’autres…

C’est ahurissant de voir en France cette épouvantable tendance, devenue un réflexe culturel et/ou psychorigide du « honnissement » de l’homme dès qu’il dépasse les 45 ans, et cela, que ce soit quand il est en poste en Entreprise, et/ou en situation de recrutement…

Il semblerait, et je l’affirme haut et fort, car je fus Recruteur et/ou Chasseur de tête de CEO durant 60 ans de ma vie professionnelle, que l’homme soit plus « éliminable » dès qu’il affleure la cinquantaine…

N’a-t-on pas jeté dehors, dans les plans sociaux des années 70-80, et cela, au nom du principe de sauvegarde de la vie des entreprises et de sauver plus ou moins l’emploi, des centaines, sinon des milliers d’hommes, dans la force de l’âge 52, 54, et 58ans et quelques mois auxquels on proposait soit un chômage avec formation pour réintégration plus ou moins vaine et/ou délicate, complexe (ainsi on a développé à l’époque les formations ICG/cci et autre), soit départ en préretraite…

Cette démarche a survécu depuis, hélas ! (Non! ne froncez pas le front, ni les sourcils d’un air excédé !) ne vous en déplaise, plus ou moins différemment, toujours en vertu de grands principes dits « économiques » et sociaux, et au nom des grands sentiments » chrétiens » surnommés « solidarité, protection sociale », et l’on poursuit ainsi « l’éradication » sociale des Séniors, sachant qu’au-delà de 50/55ans, ils deviennent quasi plus ou moins chômeurs professionnels ! ... Les Pôvres !

Mais le silence est fort et lourd de tension refoulée, et tout le monde baisse tartuffement les yeux, c’est tabou, n’est-ce pas !

J’étais, à l’époque, témoin et complice tout à la fois malgré moi (sans me l’avouer), de ces agissements, mis en œuvre et en place par la Société et le Système politico-social et économique institutionnels, qui en se drapant de ce fallacieux alibi « de volonté d’accompagner et protéger l’HOMME socialement » le mettait en déchetterie sociale…Et on avait inventé, pour  ce faire, des stratagèmes divers d’aides, d’accompagnement, de soutien (plan social, outplacement, bilan de compétence, cellule emploi etc), de moyens de formation trompe l’œil (comme l’ICG/CCI (Institut Contrôle de Gestion et autres sujets tels que Qualité ISO et consort en leur donnant une valeur BAC +4/5/6  fait en durée de 6mois plein et/ou en 1an selon) et d’indemnisations négociées à la fois pour éviter les tribunaux prudhommaux et autres avanies qui pourrissent le tissu social… 

Hélas ! Il était courant à cette époque, devant les enjeux économiques, financiers et sociaux extrêmement délicats, voire périlleux pour la survie de l’Entreprise, il est vrai, et afin de permettre une couverture sociale pour ces salariés choisis malgré eux à devoir être sortis du jeu, que l’on décide de partager ces risques en appelant la solidarité nationale (l’ETAT= vous et Moi+ partenaires sociaux +institutions emploi) …        

Les entreprises, leurs dirigeants et leurs DRH jouent autant qu’ils peuvent sur les mesures d’aides, de soutien, d’indemnisation diverses et alambiquées prises sur le dos de la société, et de ce qu’on appelle l’ETAT, c’est-à-dire vous et moi !! Ce problème grave et très, très « SOCIAL » vient se heurter à celui de l’âge de la retraite, dont nous vivons les vraies fausses batailles sociales tous les 5 à 10ans… Et ce que nous vivons aujourd’hui n’est que le film de ce que nous avons vécu déjà, et qui démontre bien l’incompétence et l’impéritie de tous nos Gouvernants quels qu’ils soient et quels qu’ils furent…Tant que nous n’aurons pas réglé, en France, le problème du TRAVAIL et Celui de l’HOMME au TRAVAIL, rien ne sera fait… Aujourd’hui l’homme de 55ans est avec tous les subterfuges mis en œuvre en situation précaire et en pré-retraite non avouée… C’est une folie !!!!!   

Il m’est complètement désagréable, par contre, d’observer que l’ENTREPRISE, son PATRON et son SYSTÈME fonctionnel et organisationnel sont et font l’objet de procès d’intentions, d’analyses, de considérations, de discussions, voire de manifestations à charge, (moins ou très peu à décharge) car toujours vécue, mais chose non reconnue par leurs auteurs, comme lieu d’exploitation et de « servage ».

Chacun la perçoit pathogène et pathologique confusément, problèmatique vraisemblablement issue et constitutive de sa vérité humaine, comme on le verra plus avant, du fait de ses géniteurs et acteurs la vivant au quotidien.

Il semble même qu’on puisse la trouver aussi HANDICAPANTE, sinon machiavélique et perverse, voire en capacité de mettre en danger l’équilibre de vie et de santé psychophysiologique et mentale des Hommes qu’elle emploie.

Ces pourfendeurs et imprécateurs divers occultent savamment, omettent, nient même que tout Homme qui travaille, existe individuellement et indépendamment de l’Entreprise génétiquement, socialement, culturellement, et que ce faisant, il est acteur de sa vie personnelle. Ainsi quel que soit l’incident et/ou l’accident qui surviendrait, l’ENTREPRISE, si influente soit-elle, serait, pour mon avis de Clinicien, moins le déterminant de la pathologie de l’individu qu’un élément parmi d’autres servant d’accélérateur et/ou de réacteur influent, et/ou de révélateur.

Oui, il nous est facile d’éluder presque toujours et naturellement les réalités de la vie,  et de nous convaincre que ce qui nous arrive et/ou se produit demeure le fait de circonstances, de conditions de vie, de situations survenues et/ou inattendues et/ou le fait du hasard, et autres quantités de facteurs extérieurs qui jonchent notre chemin de parcours de vie tels que l’organisation, le climat, le système, l’ETAT, le Travail, la Santé et bien sûr nous accusons, rejetons sur…, projetons sur notre environnement extérieur la responsabilité qui nous incombe, qu’il soit humain et/ou systémique… Mais la réalité bien concrète, Messieurs et Dames, c’est NOUS et NOUS SEULS qui fabriquons notre MAL… Oui nous sommes des Malades qui s’ignorons !!! Bon à interner !!!

Ainsi nous accusons la route de tuer, le train et la SNCF de dysfonctionnement de fonctionnement mécaniques et électroniques, de nous prendre en otage par grève interposées, l’avion de s’écraser, l’industrie de l’Alcool de rendre l’homme addict à l’alcoolisme, celle du tabac de fabriquer des cancéreux, la société et le gouvernement de nous donner le spectacle permanent de quartiers, banlieues hostiles, violents avec guérilleros (au service de mafias diverses) qui jouent au bandit et voleur et développent Traffic de drogue et d’armes là encore, nous nions et occultons savamment  la RESPONSABILITÉ MAGISTRALE qui nous incombe dans l’ensemble de ces troubles  et désordres… Ce qui laisse à penser combien dans toutes ces postures et/ou conduites et/ou attitudes comportementales qui témoignent de l'inconséquence humaine, de l'incapacité humaine, de l'incohérence humaine, de l'inaptitude humaine à assumer et assurer son degré de Responsabilité en toutes choses, l'Immaturité affective et sociale humaine, l'Absence du Sens du Respect de Soi et de l'Autre, de l'illettrisme  civique et citoyen, oui, combien nous conjuguons de façon éhontée notre démission  d'engagement et d'investissement personnel individuel.

Car, oui, dans tout cela, il y a la signature humaine, il y a trace de la main et du cerveau humains, du cœur et de l’intelligence de l’HOMME, les pulsions créatrices et destructrices de l’HOMME. Il serait ainsi certainement judicieux de s’interroger avec honnêteté et sagacité sur ces grands sujets…

Quel est le sens du travail dans notre vie ? L’Entreprise est-elle auteur et/ou Responsable de ce qu’il convient d’appeler « Maladie/Pathologie Sociale de l’Homme ? ou, L’HOMME … Du seul fait de sa Personnalité et de son Hérédité, son histoire génétique n’en serait-il pas Responsable malgré Lui ? La Personnalité des Dirigeants est-elle ou non un handicap et/ou une Force pour Diriger, Gérer, Conduire, Manager l’Entreprise ? C’est ce que je me propose de faire dans la suite au regard de mon expérience sur le terrain toutes ces années durant

 

A - ENTREPRENDRE ET/OU L’ESPRIT D’ENTREPRISE? LE TRAVAIL … QUEL SENS ? QUELLE RELATION ?

Au XIXe siècle, l’esprit d’entreprise s’est développé en France à la faveur de la première révolution industrielle, facilitée par de profondes mutations sociétales. Les nouveaux entrepreneurs avaient des origines variées : bourgeoisie marchande, aristocratie propriétaire de grands domaines, ingénieurs, immigrés… Le Second Empire et la IIIe République furent des périodes fastes pour les entrepreneurs, permettant l’affirmation de la France comme une grande puissance économique. Dans un pays resté colbertiste, les grands entrepreneurs ont souvent noué des relations étroites avec l’État, qui devenait leur client et pouvait leur octroyer des privilèges et des financements.

Au XXe siècle, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’économie administrée à la française a renforcé la férule de l’État sur les entreprises, culminant avec les nationalisations de 1981.

Ainsi, la France peut se prévaloir d’une réelle culture entrepreneuriale, mais l’opinion publique et les courants de pensée philosophiques et politiques n’ont pas toujours célébré les grands entrepreneurs comme des bâtisseurs de la Nation, à l’instar de ce qu’on observe dans les pays anglo-saxons. On respecte souvent les fortunes transmises et on suspecte les fortunes acquises par le commerce et l’industrie.

En France, s’oppose constamment à une réelle dynamique entrepreneuriale et conquérante, une idéologie qui voit dans les entrepreneurs d’abord des exploiteurs plus que des créateurs de richesses, dont on ne pardonne ni la réussite ni l’échec.

L’Entrepreneuriat et/ou Entreprendre demeurent très souvent des mots « valises »qui masquent une Réalité Humaine Psychodynamique et protéiforme difficilement synthétisable. C’est aussi un Etat d’esprit et une Dynamique d’action… dont les qualités nécessaires se déclinent en Prise de Risque, Esprit d’Initiative, Force de Conviction, Pugnacité, mais au-delà de ces caractères qui traduisent plutôt un Tempérament, l’Entrepreneur se distingue également par sa capacité à appréhender le changement, repérer des opportunités et à faire advenir du nouveau…

L’entrepreneuriat est un facteur d’insertion sociale très puissant et s’appuie sur volonté d’auto-réalisation et d’expression d’une volonté d’autonomie et de recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et privée et professionnelle.

Alors qu’en France 55% des 18-35 ans souhaitent pouvoir travailler un jour à leur compte, Ipsos dévoile les résultats de son étude internationale exclusive Global Advisor dédiée à l’entrepreneuriat.

Menée auprès de 24 pays à travers le monde, l’étude dresse un état des lieux de l’esprit entrepreneurial dans le monde, ses moteurs et ses freins. Si les résultats mettent en lumière une vraie dynamique à travers le globe, elle révèle une France encore un peu craintive dans sa culture entrepreneuriale.

Les Français sont cependant près de 10% à vouloir se lancer dans l’aventure et créer leur entreprise dans les deux ans à venir, malgré une nervosité persistante. La moyenne mondiale s’établit à 25%.

  • CHIFFRES & ENSEIGNEMENTS CLES DE L'ETUDE :

54% des Français interrogés possèdent un esprit entrepreneurial élevé à très élevé. Les Français se décrivent volontiers pour plus ou moins 60% d’entre eux comme ayant une solide éthique professionnelle et disciplinés… Ils sont moins enclins pour plus ou moins 40% d’entre eux à se décrire comme désireux de prendre des risques calculés et ayant d’excellents contacts. 12% des Français ont déjà créé une entreprise. Moyenne mondiale : 30%... Ils sont également 4% à avoir déjà créé un organisme de bienfaisance ou un groupe communautaire. Moyenne mondiale : 9%... 9% des Français prévoient de créer une entreprise dans les deux ans à venir. Moyenne mondiale : 25%... 8% des Français sont susceptibles de créer un organisme de bienfaisance ou un groupe communautaire d’ici deux ans. Moyenne mondiale : 17%... 33% des Français affirment que la technologie évolue si rapidement qu’ils ont du mal à suivre. Moyenne mondiale : 39% ... Les Français sont particulièrement anxieux à l’idée de créer leur entreprise : ils ressentent surtout de la nervosité (40% se disent « inquiets ») et de la peur (31% sont « effrayés ») ... Seuls 16% des Français sont satisfaits de l’accompagnement des entrepreneurs par le gouvernement. Moyenne mondiale : 22%

  • ESPRIT ENTREPRENEURIAL, ES-TU LÀ ?

Dans les 24 pays observés par Global Advisor, Ipsos a évalué le niveau de diffusion de l’esprit d’entreprise, considéré avant tout comme une manière d’être, un engagement. L’étude révèle que six citoyens sur dix à travers le monde peuvent être considérés comme doués de cet esprit d’entreprise. Trois personnes interrogées sur dix présentent même une appétence « très élevée » pour l’entrepreneuriat. Au rang des plus entrepreneurs, la France se situe à un niveau intermédiaire : 54% des Français interrogés possèdent un esprit entrepreneurial élevé à très élevé.

Si les Français se décrivent volontiers comme ayant une solide éthique du travail (60%) et étant disciplinés (67%), ils sont moins enclins à se décrire comme prêts à prendre des risques calculés (43%) ou comme ayant d’excellents contacts (47%). Mais quels sont les attributs qui composent cet état d’esprit ;

« Vouloir être acteur de sa vie, s’impliquer en tant que citoyen, consommer en fonction de l’impact environnemental et humain, s’exprimer dans les réseaux sociaux sur les grands enjeux… C’est ce qui compose le portrait de l’entrepreneur. Ce n’est pas quelqu’un de plus audacieux que les autres, mais une personne qui a envie de se réaliser et d’influencer son environnement », explique Yves Bardon, directeur du programme Flair d’Ipsos Knowledge.

Depuis les années 60, Il ne faut en rien négliger l’évolution des mœurs, us et coutumes sociales qui ont vu volé en éclat des pans entiers de notre « Modus Vivendi », sachant que 1968 fut une année charnière, porteuse d’une sorte de « séisme social, sociétal et politique » de forte amplitude qui déclencha une fracture et rupture sociales et sociétales dont on ne se remet pas encore totalement.

Née du « frottement » intensif, mais refoulé (tel un phénomène de plaques tectoniques qui se frottent) des désirs et besoins humains accumulés non reconnus, et plus ou moins castrés depuis des décennies, et qui eurent pour conséquence de développer une énergie révolutionnaire à forte amplitude de rupture et de déconstruction de l’Ordre établi, du Système en vigueur vécu, des IMAGES DE L’AUTORITE  institutionnelle et parentale vécues, du SENS de L’ENSEIGNEMENT et de la TRANSMISSION entre les GÉNÉRATIONS; ainsi a débuté et empiré le détricotement et/ou détricotage insidieux et pervers de notre préhension de valeurs et principes humanistes qui fondaient la construction sociale et sociétale telle que d’une part la Famille structurée autour de l’INSTITUTION Mariage sacralisant l’union et les principes d’engagement individuels et parentaux, du sens de l’honneur, du sens du respect, de pérennité et transmission patrimoniale, et d’autre part aussi notre rapport au Travail, là aussi conjuguant les principes d’engagement, de fidélité, de loyauté, de stabilité, et aussi d’épanouissement et d’autonomie et d’auto-réalisation pour les individus… Mais déjà ce terme se conjuguait sur le mode du spectre du labeur dure et pénible, mais incontournable, que Victor Hugo décrivait dans les Misérables, et mettait en exergue les souffrances humaines des mineurs du fait de conditions de travail plutôt dures et pénibles à l’homme. Ainsi du point de vue de ses racines le mot travail laissait à penser ;

-[étymologiquement issu de mots d’origine latine, bien que contesté de ce point de vue, « TRIPALIUM » Ce terme remonte au Ier siècle av. J.-C. et se forme à partir de deux termes: « tres » (qui signifie trois, et devient tri), et palis (qui signifie pieu). Cet instrument utilisé par les maréchaux-ferrants est utilisé par extension par les romains pour punir les esclaves. C’est à ce moment que le tripalium prend sa connotation d’instrument de torture.  Cependant « Travail » issu du latin trepalium/tripalium, analysons le mot travail dans les différentes langues. En espagnol, travailler se s’écrit trabajar; en portugais, travailler s’écrit trabalhar; en italien, il s’agit de travagliare; quant à l’anglais, des occurrences travail et travel existent. La provenance du terme travail en français fait également référence à la maréchalerie : travail est une « machine de maréchal Ferrant pour ferrer les chevaux et/ou « calmer et maintenir » les animaux importants tels que chevaux, juments, mulets, vaches … C’est vraisemblablement, par analogie, aussi la raison de l’inscription de la sensation, dans nos conscients et subconscients, de penser souffrance, douleur, et temps de « corvée » pénible et difficile que nous inspire le Travail, et qui pourtant nous tient lieu, quoi qu’on en dise et/ou pense de « Bain d’auto- réalisation, d’expression de ses talents et dons, de développement de ses ressources propres, de « formation permanente »]- je disais donc notre rapport au Travail  a changé (durée, fonction, action, condition, récompense) devenu pour chacun, par (auto-)intoxication politique et sociologique, même culturelle, une détestation, un rejet tenu comme un purgatoire, un enfer, peu épanouissant, nous « ensubmergeant » et qui nous a poussé à  vouloir réduire la durée (les 39h d’abord, la cinquième semaine de congés payés, puis cerise sur le gâteau les 35h loi Aubry qui se devait être la solution miraculeuse d’éradication du chômage de masse d’abord parle partage du travail, et ensuite rendre l’Entreprise fonctionnelle productive et rationnelle… Que n’a-t-on pas inventé pour justifier cette escroquerie intellectuelle de pure mauvaise foi » ? Tout cela dans le but de moins travailler et se plonger dans l’hédonisme et l’épicurisme plein pot… sauf que… les moyens en moins. !!!

Déjà avant, en s’appuyant sur de fallacieux et/ou absurdes prétextes, sur justifications presque rationnelles, cette loi qui a fini de fracturer et dévaster le monde du travail et les Entreprises qu’elles appartiennent à la fonction publique et/ou privée, nous avions réduit à + ou moins 39, et augmenter les temps de paresse…

J’aimerais y ajouter cette mentalité bien française qui s’est fabriquée au fil des ans, perfusée, au point d’en être enivrée, au fumet gauchisant et pétrie au Culte de L’EGLISE GAUCHISTE dont l’idéologie défend que seule la GAUCHE et le Progrès ne font qu’UN, que la Gauche Protège le Faible contre le Fort, et le Pauvre contre le Riche, que les Valeurs sociales et humanistes de gauche s’inscrivent dans le droit fil d’une JUSTICE souple et bienveillante où les victimes ont tort de l’être, sachant que le Coupable, lui, serait victime de notre Société, génitrice du Mal, et/ou serait devenu ce qu’il est à cause du Système vicié d’origine, [on pourrait même considérer qu’il serait malade mental et qu’ainsi discernement et jugement seraient abolies, en conséquence irresponsable de ses actes, donc pas condamnable ! Merveilleux, n’est-ce pas !] et se doit d’être protégé par une prévention éducative et la punition évitée, car le théorème de la Punition/Sanction/Prison qui accroît la radicalité du délinquant, et/ou favorise l’addiction du « pousse-au-crime » est une culture ancrée au sein de notre JUSTICE… La Gauche serait détentrice de la VÉRITÉ et de la SIGNIFIANCE DU BIEN et décide de ce qui est morale ou pas, bien ou pas, légitime ou pas…. La pensée de Gauche voudrait d’un ETAT surprotecteur veillant plus à l’égalitarisme qu’à l’Egalité, sinon l’ÉQUITÉ, et un nivellement par le bas… Autant dire que c’est déjà ce qui induit la situation de fragmentation et fracturation de notre société actuelle, et qui a mis à mal l’autorité institutionnelle…

Ainsi nous développons un antagonisme radical et quasiment haineux vers le RICHE et/ou celui qui a de l’argent, plus par envie, ou frustration de ne pas l’être ou en avoir, plus par jalousie… Nous avons en France un préjugé, un apriori, un jugement négatif et hostile vis-à-vis de l’argent, et nous rejetons sans embage le Millionnaire, le Milliardaire, le Rentier, même à vouloir les pendre haut et court si l’on s’en tient aux récentes assertions et affirmations Des Dames de la NUPES, gauche sectaire et même extrême, et des Ecologistes, pensant que le statut et/ou position sociale de riche est sûrement imméritée et usurpée, et/ou que l’argent possédé est mal acquis, peut-être même escroqué, voire être de l’argent sale…

Quand nous parlons de l’entreprise et que le Patron de celle-ci vit bien et montre ses signes extérieurs de richesse, nous l’envions et lui en voulons presque quelque peu d’être bien loti…Comme si nous pensions à une injustice écrite !!!

Pourtant lorsqu’une entreprise se crée, et pour qu’elle subsiste et survive longtemps, elle a besoin d’actionnaires et parmi ces actionnaires, certains peuvent investir plus que d’autres, c’est en effet selon leurs moyens personnels, ainsi il y aura des grands, des moyens et des petits actionnaires et même, aussi souvent les salariés eux-mêmes… Certaines de ces Entreprises se développent aussi par le système boursier toujours pour conforter le Capital et le développer…Ceux qui achètent des actions le font pour placer leur argent comme d’autres avec un carnet de Caisse d’Epargne. Il s’agit d’un placement d’argent dont on attend un retour…Rien que de normal et juste lorsque l’on place de l’argent ! n’est-ce pas ?

Ainsi lorsque ces entreprises, par leur saine gestion et grâce à leurs Dirigeants efficaces réalisent des CA et des Résultats prolifiques, elles ne le volent pas… C’est la conséquence de l’efficacité et l’efficience d’une Entreprise bien gérée et en adéquation avec son ou ses marchés… Les Dirigeants, les Salariés, les Actionnaires, tous méritent d’être remerciés et d’être gratifiés à la fois.

Exemple ; Nous avons récemment vécu le procès fait au Président de Total, et les « accusations médiatiques », pas seulement d’ailleurs, de profiteur, voleur, exploiteur…Bien sûr Total est une entreprise étroitement liée au pétrole et combustibles divers nécessaires à l’automobile et les transports et c’est pour cela que le procès avait lieu…Mais que Total soit vilipendé au regard de l’augmentation des prix des carburants, ce qui n’est pas de sa seule responsabilité car plutôt lié au prix du pétrole brut  extérieur, que dire alors de la pression fiscale et du « raquetage » abusif et injuste de l’ETAT sur le contribuable ? Mais Total est une société nationale certes, mais aussi internationale et dans ses activités nombreuses de production et distribution de combustibles, distillerie, raffineries etc. il y a celle de recherche et prospection de ces combustibles et ressources à travers le monde, et donc un déploiement hors France…Tout cela génère des investissements lourds et onéreux et des installations sur Terre et sur Mer considérables… Tout cela se réalise grâce à l’argent et/ou capitaux détenus, obtenus, empruntés et remboursés OUI ! Donc le CA et les Bénéfices peuvent exploser, mais cet argent circule et ruisselle sur beaucoup de monde pour la vie et survie de l’Entreprise… Donc Total ne vole personne ! Il fait bien son JOB ! et nous devrions en être fiers !

Souvent nous critiquons ces actionnaires particulièrement lorsqu’ils touchent des dividendes et faisons leur procès, nous vociférons, vitupérons contre l’entreprise d’une part, mais aussi contre ces actionnaires qui ont permis à l’entreprise de se développer financièrement et capitalistiquement, ce qui favorise la pérennité de celle-ci et de sauvegarder des emplois aussi… Il est donc normal de distribuer des dividendes pour remercier et récompenser les actionnaires de leur geste de soutien financiers … Pourquoi donc cette hostilité plus ou moins justifiée et entendue de la part de ce monde de la Médiacratie, des salariés, mais également du public vis-à-vis de l’Entreprise qui distribue légalement ce que la loi autorise lorsque celle-ci produit des résultats financiers conséquents, et de leurs actionnaires qui reçoivent ???? Alors que c’est un geste normal d’économie libérale ! Sachant que la même entreprise qui distribue ses dividendes a dû récompenser ses propres salariés par une politique de rémunération à la hauteur, des primes et autres avantages… Alors bien sûr, selon les salariés et/ou les partenaires sociaux le geste ne sera jamais satisfaisant, ni suffisant !!!

Pourquoi au lieu de haïr et/ou honnir des chefs d’Entreprise familiales patrimoniales ou autre statut juridique qui sont des fleurons de l’économie moderne nationale et internationale tels que LVMH, L’OREAL, TOTAL, LECLERC, CARREFOUR, AUCHAN/MULLIEZ, et tant d’Autres, la France et les Français ne développent-ils pas de l’admiration, de la fierté, de l’admiration, du respect, de l’estime, de la considération pour eux et elles, ? Pourquoi n’applaudissent-ils pas à ce succès de nos industriels qui projettent une image solide et fiable de la France dans le monde de la culture et l’économie ? Quoi qu’on en pense ils développent des emplois et portent l’étendard français hors nos murs ? Ils produisent des richesses directement et indirectement dont nous bénéficions…Pourquoi rester sourds et aveugles à cela ? Par contre nous idolâtrons et/ou sommes « fans » de joueurs de football, voire d’artistes qui souvent sont très largement survalorisés, sur starisés, et surpayés grâce aux « béquilles » et moyens de soutiens d’enfants gâtés qu’on leur donne et apporte et dont le mérite est souvent inversement proportionnel aux retours attendus…

Nous admirons K. Mbappé, Neymar, Messi, Benzema (qui lui, n’aime aucunement la France et sait l’affirmer insolemment !), Zizou et consort mais nous serions heureux de dévaliser et de « supprimer » Bernard Arnaud (LVMH), voire de les pendre haut et court, come ces Dames féministes de la NUPES le proclament ! … Nous faisons le procès de ces hommes d’entreprise qui réussissent et paient leurs impôts en France, alors que la majorité des sportifs de haut niveau et artistes vont vivre à l’étranger pour ne pas payer d’impôts en France leur pays d’origine ??? Où se niche la sottise et l’imbécilité ???

Bien sûr on me dira que les salariés sont souvent plus mal considérés, et qu’ils sont salarialement moins récompensés qu’ils ne devraient l’être, et que cela justifie l’hostilité ?  Si je comprends l’argument, et l’entends bien, que dire alors, lorsque l’actionnaire petit ou grand ne reçoit pas le juste rapport de son investissement !!!! Que dire pour l’actionnaire qui a investi son argent en le plaçant dans une entreprise, lorsque celle-ci fait grève et va nécessairement mettre en danger le capital investi par l’actionnaire !!!!

(Fin du Tome I de L'ENTREPRISE&SON PATRON&SON SYSTÈME =Objets d'Aliénation et/ou de Réalisation de l'HOMME- Préambule - Mise en garde & Entreprendre - l'Esprit d'Entreprise- Quel Sens au Travail ? - Editée par Guy MORENO Clinicien D'entreprise- 25/02/23)

Catégorie : Reflexion édité le 25 Feb 2023 à 6h52.
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