ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
TOME 2 : MON COUP D'HUMEUR SUR LE DÉLIRE RÉPANDU DU PRESUPPOSE ENFER DE L'HUMAIN = L'ENTREPRISE & LE PATRON & SON SYSTÈME... SEMBLE-T-Il ? 2eme Partie; Recrutement/Intégration-Transformation/Mutations Monde Économique/Social/Sociéta

                              2 eme PARTIE DE MON COUP D'HUMEUR

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[Recrutement/Intégration-Transformation/Mutation du Monde Economique/Social/Sociétal - 

Révolution Technique/Technologique des NTIC - L'HOMME = Acteur/Auteur de son Dessein/Destin]

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A - 1975-2021 : PROFESSION RECRUTEMENT/CHÔMAGE ; DOCTEUR JEKIL ou MISTER HYDE ?

Oui mon titre peut surprendre, mais pas tant que… Tout INDIVIDU incarnant une personne humaine prétend à une générosité humaniste universelle. En politique de gauche comme de droite et l’ensemble des courants dits plus ou moins extrêmes de chacune de ces familles, on entend pratiquer l’incantation de l’» hymne humaniste social » pour que l’Homme s’épanouisse… En Entreprise, pour l’ensemble des MANAGERS, du poste suprême à celui du plus bas des strates de la hiérarchie managériale l’on s’emploie à chanter et déclamer son sens et sa volonté de dialogue, d’écoute, de l’épanouissement humain, d’une gestion exemplaire des compétences, de ce respect du CAPITAL HUMAIN (appellation si galvaudée, hélas !)…

Tant le dire et l’incanter, n’est-ce pas affirmer et confirmer son doute, et son incapacité à maîtriser sa compétence en la matière, et » reconnaître » la nullité de sa propre identité d’humain, et de comprendre celle de l’AUTRE ? Tant se réclamer de son incarnation, n’est-ce pas revendiquer d’être reconnu dans cette dimension ? En fait N’est-ce pas l’alibi, le prétexte, l’excuse que l’on utilise sciemment pour être aimer de son ALTERITE, et accroître, un peu plus, son narcissisme ?

Ainsi, nous parlons toujours de cet HUMAIN que l’on prétend célébrer, qu’on déifie, qu’on « ICONIPHIE », mais qu’on oublie très vite dès qu’on acte, procède, agit, met en œuvre parce que nous sommes plus préoccupés de nous-mêmes et de notre intérêt propre, au point que notre grille de lecture en est obérée et déformée…

Chaque organisme autoproclamé « expert en matière de Recrutement et Ressources Humaines » nous rebat les oreilles sur les effets et conséquences d’une « CRISE » qui daterait de 2000 ?  Bien entendu je suis capable d’entendre que les situations dites et nommées « économiques difficiles » sont, selon les époques, les circonstances, les lieux, les climats, les environnements, hélas ! des causes, pénibles, dures, inhibantes, contraignantes, bloquantes, conjoncturelles, ou structurelles donc confusément exogènes et/ou endogènes), mais j’ai 84 printemps, et depuis 1965 (j’avais 26ans) je n’ai vécu que dans un pays qui économiquement est chroniquement en « crise économique et sociale, même politique » !!!

Recruteur en Entreprise d’abord, puis Fondateur de MORENO INTERNATIONAL en 1965, société de Conseil de Direction en Recrutement/Management/Stratégie RH, à audience nationale et internationale, je n’ai jamais cessé d’entendre que nous étions en situation de « Crise économique et sociale » … Et je me souviens que déjà   on employait un vocabulaire de situation de guerre ! En conséquence rien de nouveau dans le ciel actuel !!

Ainsi, j’ai connu la crise pétrolière 73 appelé « Choc Pétrolier », suivi de celle de la Sidérurgie, puis de la Métallurgie, puis du Textile, puis du Bâtiment et TP, puis de la machine-outil, puis de l’automobile(qui va finir d’exister en 2035), puis de l’aéronautique, aussi de l’agriculture(Industrie agricole et agro-alimentaire en situation précaire, martyrisée par un "hygiénisme pathogène" développée par une "Eglise" se revendiquant d'un Djihadisme écologique radical ) , de l’Energie, du Transport et de toutes les transformations économiques et financières qui ont souvent laminées notre tissu d’entreprises patrimoniales, et bien sûr leur conséquences sur ce que d’aucuns appellent honteusement et « menteusement » le CAPITAL HUMAIN

Tout ce qui a participé à la désindustrialisation de la France, avec ses délocalisations d’usines à cause du COÛT DU TRAVAIL( Ne disais-je pas plus haut que dès l’âge de 26 (1965) mes confrères patrons, criaient déjà après ce « cancer » qui tue l’esprit d’entreprise, le pouvoir d’achat, et favorise le chômage !) , ce tabou épouvantail que chacun, économiste et patron, mais même les partenaires sociaux enterrent effrontément et honteusement… Mieux vaut ne pas en parler !!!!

Et chacune de ces crises a entraîné des hommes et des femmes par centaines d’abord, par millier et millions enfin au « suicide social » voire au suicide tout court ! Mais là aussi pourquoi en parler !!!

Et que dire de notre politique de Formation permanente et professionnelle qui est toujours exsangue et mal gérée…

Depuis 1965 j’ai aussi déjà entendu que nous étions en "Pénurie" de salariés, de cadres, d’ingénieurs, de vendeurs, de gestionnaires, que nous étions en "Pénurie de compétences"… Et nous nous sommes évertués alors à créer des écoles de commerce, de gestion, de vente privées et public pour avoir des Bacheliers, puis des Bac+1, 2, 3, 4, des DUT Bac+2 Techniciens supérieurs, des Masterisés, des Gestionnaires, des ingénieurs avec des partenariats internationaux, et hélas, nous ne parvenions pas à résoudre notre besoin en ressources humaines juniores… Qui plus est beaucoup partaient faire carrière à l’étranger, car plus rémunérateur… et pourtant nous sommes supposés avoir le meilleur équipement intellectuel et structurel pour pallier cela !!

Qu’a-t-on fait pour corriger ?  Si peu ! et jamais ce qu’il aurait fallu faire ? Preuve en est que nous étions 45,5 millions en 65 et en 2023 66 millions avec un taux de fécondité en détresse (ne vous en déplaise !) et nous souffrons toujours des mêmes pénuries ! Mais on pleure sur nous, et même nous nous détestons !

Nous crions et vitupérons sur l’Entreprise et les Chefs d’Entreprises (Patrons) car, il est soutenu « gauchistement » et syndicalement [parce que ça, nous savons faire, même nous serions des experts de la "gueulante et/ou gueulement" hostile au Patron et Système exploiteurs d'esclaves ! Nous serions même des pseudos scientifiques de la grève pour "casser et saccager notre économie" avec défilés de mannequins carnavalesques, tel un sambodrome permanent aux banderoles avec slogans plus ou moins caricaturaux et stupides ...] que l’on en fait trop pour elles et eux, ces fameux Patrons exploiteurs et profiteurs ! et bien sûr, pas ASSEZ POUR LES PÔVRES SALARIES « et bien entendu ceux que l’on dénomme les TRAVAILLEURS (non compris patrons, cadres supérieurs et Dirigeants et Profession Libérale), car ceux-là, c’est bien connu, ne sont pas des laborieux au sens syndical du terme, et considérés comme des profiteurs et privilégiés, c’est bien connu ! n’est-ce pas ! C’est une donnée stéréotypée culturelle de la France et de la structure mentale du français !!!!!!!!!

Ainsi l’homme ne peut voir l’Entreprise, son champ de combat dont il est Acteur et auteur à la fois, que comme un « enfer » et/ou un presse-citron, pas comme l’endroit où il pourrait s’épanouir et/ou « s’éclater » comme on dit aujourd’hui ! Il ne se vit qu’en victime, qu’en esclave, qu’en sous payé, qu’en relégué et plus encore… Cela étant nous sommes dans un pays qui quels que soient les capitaux propres et fonds propres et/ou ressources supposés et visibles des Entreprises, qui vit dans une sous-capitalisation permanente chronique et endogène de la Planète Entreprise, et un Système Bancaire plus usurier qu'accompagnant le risque entrepreneurial ! Que l’on soit dans le public, le CAC 40, les TPE, les PMI… et cela est aussi vrai pour l’Agriculture industrie dédiée, destinée au développement du bien-être et juste équilibre nutritif de notre Humanité, et qui grâce à la Secte de l’Église scientologique hygiéniste de l’Ecologie périclite de jour en jour…-[quelques éléments d’analyse ; En 20 ans la France est passée du 2eme au 5eme rang international des exportateurs mondiaux agricoles. Depuis 1945 le monde agricole français a subi une forte régression à cause des profondes mutations économiques, démographiques, sociologiques ; en effet nous comptions 6 millions d’agriculteurs soit 35% de la population active pour un déclin rapide en 1960 de 3.8 millions soit 20% de la population. En 1982 nous comptions 1.6 millions agriculteurs et 300.000 ouvriers agricoles, et en 2019 l’Insee recensait 389.000 exploitants agricoles et moins de 250.000 ouvriers agricoles c’est dire l’érosion subi dans monde qui souffre pour exister et/ou survivre…]

Ainsi nous essayons de réaliser, grâce au patrimoine immobilier détenu, et grâce à notre glorieux passé, la vente de nos pépites acquises et accumulées durement, afin de remplir nos caisses sans fonds, tant nous sommes devenus « Cigales » … Nous sommes propriétaires de Biens Immobiliers et d’équipements, mais ceux-ci sont très souvent plus qu’hypothéqués auprès des Banques et autres usuriers du même genre qui vivent, eux, comme « Harpagon sur son tas d’or », le placent et en tirent profit, mais n’accompagnent pas le risque, ne le soutiennent pas non plus, ce qui bloque et freine l’économie générale. Bien entendu nous avons des signes extérieurs de richesse, que nous revendons savamment et à perte (même si l’on croit toucher des ronds, la belle aubaine !) à tous les pays arabes aux pétrodollars, et à la Chine, l’Inde, les USA (Oui ! Nous jouons très mal au Monopoly !) en revanche nous sommes surendettés et Tonton Cristobal, lui, nous fait croire qu’il a le cul cousu de pesos, pas nous !!! Et il est toujours Cigale !!!!

Nous pleurons depuis des lustres sur cette profonde « pathologie » qui nous limite et nous asphyxie dans notre vie à tous les niveaux, celle du « Syndrome de la décapitation du Riche, et de l’assassinat du Capital « et qui empêche l’ECONOMIE de vivre normalement, paisiblement pour permettre à tout un chacun d’avoir un TRAVAIL, un EMPLOI, et d’exister…

Nous sommes un pays naturellement inscrit dans une culture de gauche quoique nous disions et/ou faisons…Notre Pays vit dans une culture d’état « d’assistance » soit « socialiste et conservateur » viscéralement à gauche, mais qui rêve du « loto de droite « sans en accepter les risques et la responsabilité de l’esprit d’entreprise…On cultive l’emprunt et on en jouit… Pitoyable !!

On pourfend, on taxe, on impose le capital soi-disant pour distribuer au Pauvre, et on crée des niches fiscales pour se donner bonne conscience, se déculpabiliser à bon marché de taper sur la bête, mais en s’exonérant de sa responsabilité de la « tuer » et la rendre stérile pour mieux l’accuser…Et bien entendu, on tire en permanence sur l’ambulance responsable de tous nos maux… Le chômage de masse…par exemple, que nous cultivons avec une quasi-délectation, ou plutôt devenu reflet de notre inaptitude à l'éradiquer !!! Qui comme la petite bête ne fait que monter depuis des années !!! Et la Dette, j’oubliais, nous jouissons avec délectation de la dette public… Nous n’avons pas d’argent mais nous l’empruntons inconsidérément avec une effronterie pathologique, et que l’on surnomme « quoi qu’il en coûte » pour croire et/ou se faire croire que l’on met la main à la poche, avec cette fallacieuse excuse de vouloir sauver le Pays que l’on dévaste avec irresponsabilité ! Sauf que ce n’est pas la nôtre, tout en l'étant puisque c'est l'ETAT (Vous et MOI) et qu’il faudra passer à la caisse …. Un jour !!!!

Pourquoi penser que chaque fois que l’on fait quelque geste pour conforter l’entreprise, cela va directement au Patron ?? Quelle est cette absurdité et sottise humaine ? Pourquoi ne pas comprendre que souvent l’entreprise est si fragile, et ce, depuis tellement longtemps, que le peu qui est fait, constitue le moyen de la renforcer, seulement et souvent trop tardivement, car déjà vulnérable et problématique depuis longtemps ! Et que ça ne va sauver souvent, hélas ! pas grand-chose, tant celle-ci est en mauvaise situation de capitaux et de fonds propres. ?? Mais aussi pourquoi cette mauvaise foi tatouée en fond d’écran de chaque français moyen, qui laisse supposer qu’aider l’entreprise c’est aider le Patron seulement, et pas les salariés ? 

Pourquoi n’arrive-t-on pas à changer de logiciel et penser que si on aide un Patron, on aide aussi L’Entreprise, et bien entendu les salariés ? Mais pourquoi ne parvient-on pas non plus à « Baisser le coût du travail », à la fois « serpent de mer et arlésienne » -[(oui depuis 1965 où je débutai ma vie d’Entrepreneur j’entends que le COÛT DU TRAVAIL est une contrainte comptable et fiscale lourde de conséquence sur la vie économique de l’Entreprise, et qu’a-t-on fait pour y remédier ? Rien, hélas !!!)]- qui ne s’entend pas, Hélas, comme un bienfait utile, nécessaire et suffisant, un oxygène structurant libérant l’entreprise et l’entrepreneur et redonnant du vrai pouvoir d’achat au SALARIE GRINCHEUX et VINDICATIF. ?????

Pourquoi cette sempiternelle culture psychorigide du RICHE usurpateur, escroc, profiteur, privilégié à dévaliser corps et biens, à embastiller, et du PAUVRE dépenaillé, vulnérable, affaibli, soumis, injustement démuni et dépourvu, en conséquence se devant être assisté, soutenu, entretenu, entouré, (ré) conforté et qui pour se sentir quelqu’un se dit « DE GAUCHE » ?? Pourquoi ce que l’on affirme, avec sincérité quelquefois, mais aussi avec impudence parfois, être une RESSOURCE, voire un CAPITAL… HUMAIN dans l’entreprise n’est pas géré, entretenu valorisé, gratifié comme TEL (LE) ??

L’entreprise, lorsqu’elle recrute un HOMME, dès ce suprême instant, ne devrait-elle pas avoir en conscience la RESPONSABILITE de sauvegarder, rendre pérenne et permanente, veiller à la non-obsolescence des savoir et savoir-faire, des compétences, en un mot l’EMPLOYABILITE DURABLE de cet HUMAIN embauché ?? Ce qui serait un contrat gagnant-gagnant et présenterait l’avantage d’aider le COLLABORATEUR recruté à (re)trouver un emploi, plus facilement, si problème de rupture il y avait…plus tard !

La crise sociale et politique que nous vivons aujourd’hui, qui fracture le pays à la fois sur la réforme mal architecturée des Retraites, mais aussi sur le contentieux politique  et économique qui dévaste la vie  de notre Peuple face à l’impéritie de nos Dirigeants Gouvernants vis-à-vis ; -* de la déstructuration de notre Education Nationale, -* la faillite du Système de Santé public et libérale, -* la gestion catastrophique de la Dette public (3000 milliards €), -* la banqueroute totale de notre politique d’énergie, -* la disparition de notre indépendance énergétique par la déconstruction totale de notre parc Nucléaire, -* l’invasion et intrusion massives d’une immigration incontrôlée, -* l’abaissement de notre image et audience internationale, -* l’ensemble de ces éléments reste constitutif du trouble social et politique actuel….

Sachant que nous sommes le pays d’Europe qui travaille le moins… Nos mentalités et façons de vivre développées par cette course-poursuite à l’échalote du Bien-Vivre, du Bien-Être, du confort, de cette Paix politique durable, de ce pouvoir d’achat relativement  amélioré depuis des années, sans oublier cette soif de l’immédiateté, du consumérisme débridé, de la globalisation et mondialisation économicopolitique et sociale,  nous sommes victimes des défauts plus que des avantages présupposés de cette situation à savoir poursuivre de privilégier la réduction du temps de travail en fantasmant sur une possible et probable sublimation de la culture du loisir, du soleil hédonique, des vacances, sans en avoir les moyens… y compris revendiquer une retraite dès 60ans, souvent un vœu capricieux et irréaliste, si l’on tient compte des paramètres de la Santé individuelle qui, grâce aux progrès de la Médecine et Science,  laisse supposer un allongement de la vie , au-delà de 80ans pour Homme et Femme à la fois…

Ce qui est faux en réalité car la mort (dont les causes multiples telles que la maladie plus ou moins grave, le cancer, l’alcool, la grippe, le cœur, le tabac, la route, l’avion, les travaux domestiques, l’accident, les attentats, les chutes, l’inattention et j’en passe !) atteint tous les âges et les humains quels qu’ils soient souvent avant 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80ans.  Faudrait-il donc donner la retraite dès l’âge 25 ans ??(Boutade bien sûr !)

En outre, notre Société vieillissante induit des conséquences lourdes sur la pérennité de la Nation, en matière de renouvellement de l’espèce, pour le financement des retraites puisque le rapport de 4 actifs pour un retraité est totalement terrifiant puisqu'il est de 1,7 actif pour un Retraité aujourd’hui, du fait que notre société ne fait assez d’enfants. En effet si le vieillissement de notre Société est avéré, ce n'est guère un hasard, mais le résultat de la transformation et mutation des mœurs et us et coutumes sociales et sociétales [(famille éclatée, mariage plus ou moins piétiné, travail éclaté, hédonisme et érosion de l'engagement personnel, une responsabilité individuelle et sociale, civique et citoyenne disparue et/ou gommée, révolution de l'émancipation et liberté assumées de la Femme due à la contraception, survenue de la Femme dans la vie sociale et sociétale en tant qu'AUTEUR ET ACTEUR de sa vie ou égalité homme/femme dans la vie sociale, érosion et effacement de la Paternité devenue plus grande et renforcement du Statut de la Mère dans le couple et développement de l'idée "de la Femme seule faisant un enfant"etc.)] et en même temps une société humaine fracturée par les errements politiques de nos Gouvernants depuis 5 décennies, la perméabilité et porosité des frontières, une vacuité et incapacité féroces en matière de gestion de crise, de politique d'immigration absente laissant des flux  humains aux cultures différentes et subversives aussi parfois devenir intrusives et envahissantes au point de changer le paysage social et le mettre à mal... A ceci se surajoutent les problématiques diverses géopolitiques de la globalisation, mondialisation qui amènent et/ou transmettent désordre social, pauvreté, insécurité, chômage, communication de masse manipulatrice propagandiste, pandémies, violences diverses pas maîtrisées, autant de facteurs et phénomènes transmetteurs et projeteurs/créateurs de crainte ou de peur, aussi d'anxiété voire d'angoisse et rendent pays et population tétanisés, sidérés, démotivés, inhibés, jusqu'à la castration intime et personnelle, donc sociale et sociétale... Il est en conséquence stupéfiant de s'interdire de voir combien les dirigeants d'un Pays restent illettrés sinon analphabètes face à cette grille de lecture qu'ils veulent ignorer sciemment...Comment faire des enfants dans une atmosphère pareil ! Cela reste un moyen contraceptif naturel et pernicieux !  

Cependant, on perçoit depuis quelques décennies, de profonds changements de la société française font apparaître un fort renouveau de l’esprit d’entreprendre dans un contexte qui demeure, malgré tout, ambigu. Cet attrait envahit les médias, l’enseignement et les instances publiques, qui en font une nouvelle croisade.

Nous examinerons les causes de ce mouvement historique, puis les formes complexes de ce nouvel entrepreneuriat et les différents niveaux d’environnement qui favorisent ou entravent le développement entrepreneurial français. Les causes d’un mouvement historique qui supporte des bouleversements multiformes ; Quatre mouvements profonds et interdépendants expliquent cette vague de fond entrepreneuriale qui touche de nombreux pays développés et spécifiquement la France : l’explosion technologique, la mondialisation accélérée, les mutations économiques et les mutations sociétales.

1 - L’EXPLOSION TECHNOLOGIQUE ;

L’explosion technologique est multiforme et s’accélère avec la convergence des NBIC. Dès 2005, Ray Kurz Weil notait l’accélération exponentielle des découvertes et des applications des nouvelles technologies qui transforment le monde, l’économie et nos modes de vie. Dans cette grande transformation, il se crée sans cesse de nouveaux savoirs, de nouvelles applications, de nouveaux métiers et des écosystèmes ou sous-systèmes spécifiques. Un peu comme le bouquet final d’un feu d’artifice où chaque élément de la fusée explose en créant de nouvelles figures. De l’industrie à l’agriculture, de l’éducation à la santé, de la finance au tourisme, tous les secteurs traditionnels sont touchés par la numérisation du monde. Parallèlement, des secteurs d’activité entièrement nouveaux se forgent dans le creuset des NBIC...  Ainsi apparaissent d’innombrables opportunités et de nouveaux champs d’exploration pour les entrepreneurs.

2 - LA MONDIALISATION ACCÉLÉRÉE PAR INTERNET ;

Pour la grande majorité des pays, la mondialisation se manifeste par l’accélération des échanges de produits, de capitaux, d’informations et, bien sûr, de personnes. Le basculement vers un monde multipolaire qui démultiplie ces échanges ne se fait pas sans tensions géopolitiques ni soubresauts nationaux. 

La compétition est généralisée : tout le monde entre en concurrence avec tout le monde pour mettre en valeur et/ou attirer les ressources, les capitaux, les talents et les marchés. Les zones économiques se battent à la fois pour leur compétitivité et pour leur attractivité 

Avec internet, le monde devient plat : instantanéité, ubiquité, mobilité sont les maître-mots de la nouvelle économie numérique. Au milieu de ce maelstrom, les nations peinent à conserver leur unité car les perdants de la mondialisation n’acceptent pas d’être déclassés et le manifestent dans les pays démocratiques par des votes de refus.

3 - LES MUTATIONS ECONOMIQUES ;

L’ouverture des frontières et les progrès technologiques ont bouleversé les structures économiques. En France, certains secteurs (agroalimentaires, luxe, tourisme, transports, santé…) se sont relativement bien adaptés alors que d’autres (agriculture, mécanique, textile) ont beaucoup souffert.

Le chômage structurel, et particulièrement celui des jeunes sans qualification, s’accroît. Près de 75 % des jeunes chômeurs sont en effet dépourvus de diplôme. La numérisation et la robotisation de l’économie devraient entraîner des gains de productivité et des suppressions d’emplois. Ces dernières ne seront pas nécessairement compensées par les nouveaux emplois créés. Pour autant dans un pays développé, le solde sera d’autant plus positif que l’appropriation de ces techniques sera rapide et propice à la reconfiguration des chaînes de valeur.

Dans CAPITAL, Nicolas Dufourcq et Elie Cohen interrogés sur le fait de comparer notre tissu d’entreprises à ce qu’il était 30 ans en arrière observaient ce qui suit ;

<< Nicolas Dufourcq disait en la matière : » En fait, la contribution des entreprises selon leur taille a probablement peu évolué. Aujourd’hui, les TPE réalisent 17% de la valeur ajoutée de l’économie, les PME 24%, les ETI 26% et les grands groupes 33%. C’est à peu près la même photographie qu’au début des années 1990. En revanche, à l’intérieur de chaque catégorie, il y a eu énormément de morts et de naissances.>> »

<<< Elie Cohen développait quant à lui : « C’est vrai en particulier de nos fleurons. Il y a trente ans, je vous aurais cité Alcatel, Framatome, Thomson, Pechiney… Autant d’entreprises nées de la reconstruction d’après-guerre. Or la plupart ont disparu, qu’elles aient été rachetées ou dépecées. Inversement, on a vu émerger d’autres géants, souvent familiaux, dans la distribution (groupe Mulliez), le BTP (Bouygues), l’agroalimentaire (Lactalis), le luxe (LVMH, Kering) ou les cosmétiques (L’Oréal). La force d’entraînement de ce nouveau capitalisme familial a été déterminante. Ensuite, même si elles ne sont pas encore assez nombreuses, nous comptons de très belles ETI d’envergure mondiale. Et enfin, depuis une dizaine d’années, une multitude de jeunes pousses de la tech ont éclos.

Quant aux Délocalisations et relocalisations, Face à un mouvement inédit de désindustrialisation depuis le début des années 2000, la question de la relocalisation en France des activités parties à l’étranger prend une importance nouvelle.>>> »

Cette recomposition des filières et des circuits économiques profite ainsi au consommateur français qui peut acheter des produits à bas coût au détriment d’une part des producteurs français qui subissent des pressions sur leur, voire perdent leur emploi. A contrario, d’autres producteurs (de logiciel, de robots, etc.) voient le jour. Le pacte fordiste qui reposait sur l’amélioration des revenus des salariés pour soutenir la consommation et donc la production dans une sphère économique donnée est donc rompu pour une partie des salariés.

Ainsi le renouvellement des schémas de production/distribution/consommation redessine notre système économique. Les nouvelles entreprises de nature très variée comme nous le verrons au chapitre II) permettent aux plus entreprenants de trouver leur place dans ce processus de destruction créatrice.

Mais on peut aussi se rappeler ce temps des années 70 où le Président de CGE Ambroise Roux et en 2001 Serge Tchuruk, Président d’ALCATEL furent les prophètes du « mythe de l'entreprise sans usines » et/ou hérauts de vouloir faire de la France une Nation devenant un Grand Bureau d’Etudes R&D mondial, concourant ainsi à une tertiairisation de la France, qui développa ainsi une désindustrialisation massive s’appuyant sur cette fallacieuse invention de l’ »idéologie d’aller produire à bas coût » dans des pays sous-développés et tiers-mondisés… un recours à la sous-traitance et à la délocalisation : une tradition ancienne.

En effet en juin 2001, Serge Tchuruk, PDG d’Alcatel (télécommunications) proclamait : “Alcatel doit devenir une entreprise sans usines.” Il entendait rétrocéder à des sous-traitants ses activités industrielles les plus lourdes et se recentrer sur la recherche et développement (R&D) et les services. Ainsi, les entreprises du textile, de la chaussure, du jouet ou de la micro-informatique sont progressivement devenues des firmes de recherche, de design et de marketing, dont les capacités de production ont été délocalisées dans des "pays-ateliers" (Asie du Sud-Est, Maghreb, Europe de l’Est…).

Alors qu’au milieu des années 1980, le secteur industriel représentait encore 20% du produit intérieur brut (PIB) français, celui-ci ne représente désormais plus qu’environ 12% en 2018.

  • DELOCALISATION & MONDIALISATION A L'ERE DE L'INTERNET; 

La mondialisation de l’économie conduit à relativiser les avantages liés au processus de délocalisation tel que conçu dans les années 1980 et ce, pour au moins deux raisons :

   1- avec l’augmentation de la connectivité, où tous les processus peuvent désormais être reliés entre eux, à de multiples échelles géographiques, se créent de nouvelles chaînes de valeur (Pierre Veltz, 2008). Les coûts de la main-d’œuvre sont désormais à relativiser et n’apparaissent plus comme un facteur prépondérant d’une localisation ;

   2- le renchérissement des coûts de transport occasionné en partie par des prix du pétrole plus volatils depuis la fin des années 2000 constitue l’un des “coûts cachés” de la délocalisation et l’un des motifs de relocalisation de la production pour une entreprise.

Relocalisations : produire français n’est plus forcément "produire en France" Une typologie des relocalisations. La relocalisation peut se définit comme le rapatriement dans le pays d’origine de tout ou partie d’une activité (industrielle ou de services) précédemment délocalisée vers un pays tiers à faibles coûts salariaux. La direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services (DGCIS, direction du ministère de l'économie et des finances) a proposé une typologie des relocalisations observées en France qui permet d’identifier les trois principales logiques économiques

4 - LES MUTATIONS SOCIETALES ;

La société française évolue ainsi que ses valeurs et ses aspirations. Pour Michel Mafessoli (du CNRS), nous sommes entrés dans une société postmoderne, bien incarnée par les jeunes générations. Ces générations imaginent un monde plus horizontal que vertical et hiérarchique. Elles vivent dans des tribus d’affinités à géométrie variable et ont remplacé la sacro-sainte valeur travail par le goût de la création, du ludique et de l’imaginaire. Elles vivent davantage dans le présent et laissent une plus large place aux affects et à l’émotionnel que les générations précédentes élevées sous le signe de la raison et du raisonnable. Ces générations sont curieuses, plus adaptables et plus mobiles grâce à internet et aux transports low-cost. Le monde est à eux. Ces mouvements de fond se conjuguent mutuellement et créent ainsi un nouvel environnement de changements permanents. L’ancien monde s’affaisse, les grandes structures s’effondrent ou peinent à se réformer, à l’instar des institutions publiques analysées par Olivier Frérot.

Le nouveau monde façonné par les technologies est en train de naître, dans un climat morose de ralentissement économique général et d’accroissement inquiétant des dettes publiques et privées et de tensions géopolitiques accrues. Ce contexte global, riche d’incertitude et d’opportunités, est favorable aux entrepreneurs : ce sont à la fois les explorateurs des nouveaux territoires et les architectes qui conçoivent et bâtissent les nouveaux mondes. Le développement rapide d’un nouvel entrepreneuriat dans un environnement ambigu. Le nouvel entrepreneuriat est multiforme et s’exerce dans un environnement national complexe qui s’insère de plus en plus dans l’écosystème américain des multinationales du web.

  • UN DEVELOPPEMENT MULTIFORM

En deux décennies, le nombre de créations d’entreprises s’est significativement accru. Une note de conjoncture de l’Agence France Entrepreneur…. Cette croissance est essentiellement due à l’augmentation du nombre d’entreprises individuelles -plus de 350 000 en 2015 sur un total de 525000- facilitée par la création du statut d’auto-entrepreneur. Le développement du travail indépendant touche tous les types de métiers, du livreur à vélo au consultant international.

Ce phénomène s’explique par deux dynamiques complémentaires : d’une part, la diminution de l’emploi salarié traditionnel qui encourage le travail pluri-employeurs plus instable et, d’autre part, la volonté d’indépendance des jeunes générations qui s’adaptent mal aux règles de l’emploi salarié et aux procédures qui leur sont imposées. Ils apprécient l’indépendance, la liberté et la responsabilité du travail autonome dont ils acceptent les risques. Sur les 2,8 millions de travailleurs indépendants en France, près de 30 % auraient moins de 30 ans. Les plus entreprenants d’entre eux vont développer leur activité en faisant travailler d’autres personnes sous différents statuts, indépendants ou salariés.

Les créations d’entreprises se sont notoirement diversifiées tant par l’origine et l’âge des entrepreneurs que par leur domaine d’activité, leur finalité ou leur processus de création.

Traditionnellement, les entrepreneurs français avaient trois origines : les enfants de familles entrepreneuriales, les professionnels de métiers reconnus (artisans, techniciens…) et les autodidactes. Les diplômés de l’enseignement supérieur étaient pratiquement absents, sauf s’ils appartenaient à une famille entrepreneuriale, (comme le montre Yvon Gattaz (1970), Les hommes en gris, Robert Laffont.).

Aujourd’hui, leur origine s’est diversifiée : autodidactes, jeunes diplômés de tous niveaux, managers ou ingénieurs en rupture de ban avec leur entreprise, médecins, chercheurs… À noter que 40 % des entreprises individuelles sont désormais créées par des femmes (Source : INSEE « Les créations d’entreprises en 2015 ).. L’âge n’est plus une limite puisqu’on rencontre des créateurs de 16 à 70 ans. Enfin, les « serial entrepreneurs » se sont multipliés avec l’avènement d’internet. Ils enchaînent les créations de startups et peuvent devenir des business Angels avisés.

L’entrepreneuriat social, qui n’est pas nouveau, semble attirer de plus en plus de jeunes, diplômés ou non, qui rejettent les excès de la financiarisation croissante de nos économies (Amandine Barthélémy et Romain Slitine (2012), Entrepreneuriat…).

Dans l’univers des nouvelles entreprises, dont la majorité appartient aux secteurs d’activités traditionnels (industrie, commerce, services), il faut distinguer la galaxie des startups, ces jeunes entreprises innovantes en quête de croissance. On y voit coexister des entreprises très technologiques et des entreprises de e-commerce ou de e-service, dont la qualité des process et la rapidité d’exécution sont souvent le principal vecteur de compétitivité (Sources : études et sites Internet de l’AFIC) …. Cette galaxie des startups innovantes est également très hétérogène. Elle représente cependant un assez petit nombre d’entreprises : environ 2 000 par an. Enfin, devenir entrepreneur paraît aujourd’hui plus facile. On démarrait souvent son entreprise dans son garage. Dorénavant, on peut la créer dans sa chambre avec sa tablette. On peut effectuer plusieurs tentatives, s’arrêter, s’associer, se relancer… La flexibilité est le maître mot. Autrefois, créer son entreprise était un projet de vie. Aujourd’hui, pour les jeunes, c’est un mode de vie. Si la moyenne d’âge des créateurs d’entreprises innovantes est de 38 ans, l’engouement des jeunes, diplômés ou non, pour l’entrepreneuriat ne se dément pas. La France est, de tous les pays de l’OCDE, celui où les jeunes de 18-24 ans ont le taux le plus élevé d’intention d’entreprendre.

Mais le passage à l’acte est nettement plus faible , parce qu’avoir envie de créer une entreprise, demeure « le Désir de…, soit une sorte de rêve et/ou de fantasme sublimé en SOI, et en psychologie, le Rêve est l’Echec du Désir, tout comme le Désir celui du Fantasme(rêve)… Avoir envie n’induit pas nécessairement l’acte volontaire de faire, ni le courage et l’audace de passer à l’acte, ni le fait d’oser prendre le risque de se plante…

Globalement, sans même parler des auto-entrepreneurs, la grande majorité de ces entreprises restera de petite taille et emploiera moins de dix salariés. Beaucoup de startups demeurent des TPE car leurs fondateurs ont des ambitions limitées. L’entrepreneuriat actuel en France est un véritable manteau d’Arlequin. Celui-ci recouvre une dynamique difficile à décrire par sa variété et sa complexité, accrues par le brouillage des frontières entre vie professionnelle et sphère privée, entre secteurs, entre organisations publiques et privées. Vaste programme !!!

(Fin 2 eme Partie MON COUP D'HUMEUR= DELIRE REPANDU SUR PRESUPPOSE ENFER DE L'HUMAIN. Edité par GUY MORENO, Clinicien d'Entreprise ; 25/02/23)

Catégorie : Reflexion édité le 25 Feb 2023 à 17h37.
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