ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
TOME 3 ; MON COUP D'HUMEUR SUR DELIRE REPANDU DU PRESUPPOSE ENFER DE L'HUMAIN= L'ENTREPRISE&LE PATRON&SON SYSTEME...SEMBLE-T-IL ? 3eme Partie ; L'Homme&L'Entreprise-Personnalité = Avantage ou Inconvénient pour Manager-

                                        3 eme Partie de MON COUP D'HUMEUR

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[L'HOMME&L'ENTREPRISE-PERSONNALITE AVANTAGE /INCONVENIENT- POUR MANAGER

LIBERTE D'ENTREPRENDRE=CONTRAINTES/OBSTACLES- QUELLE VALEUR AU TRAVAIL

CONCLUSION]

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B- L’HOMME ET L’ENTREPRISE ;

L’ENTREPRISE EST- ELLE AUTEUR OU RESPONSABLE DE LA MALADIE/PATHOLOGIE SOCIALE DE L’HOMME ? Ou L’HOMME, DU SEUL FAIT DE SA PERSONNALITÉ ET DE SON HÉRÉDITÉ NE SERAIT-IL PAS RESPONSABLE MALGRÉ LUI ?

Répondre à ce type de question  peut sembler superflu et incongru à quiconque, tant on reste persuadé que les choses sont écrites comme nous les vivons, percevons et que l’homme serait « condamné à subir et/ou se soumettre » à l’objet de sa rencontre avec ce qui advient extérieurement à lui sachant qu’il en est tout à la fois auteur et acteur et producteur… ceci étant on peut répondre à la question en considérant que ce sont les 2 à la fois, car il s’agit du parallèle métaphorique de l’œuf et la Poule, puisque d’un œuf naît une poule, et d’une poule sortira un œuf qui…

Mais voyons un peu ce qu’il en est ; l’homme hérite à vie et à mort de certaines capacités et caractéristiques qui seront indissociables de ce qu’il est fondamentalement et qui est tatoué, inscrit dans son « marbre intime » : son hérédité détermine dans une large mesure le futur cadre de son développement basique, puisqu’il naît blanc ou noir  ou jaune ou autre ethnie, ou métis, puis grand ou petit, handicapé ou pas, intelligent et/ou borné ou sot, avec des seuils de perceptions sensorielles et émotionnelles différentes. Cette dichotomie (division, opposition) qui se produit dans la construction d’un ÊTRE, se manifeste souvent, entre le dire et le faire, le penser et l’exprimer, le sentiment et la raison, entre ce que d’instinct ou d’inné et aussi d’acquis nous sommes… On ne peut certes pas occulter le « BAIN » ou » BASSIN » dans lequel nous avons pataugé, barboté, nagé, vécu qui lui, nous a donné, tatoué, inscrit, ancré, encré, inoculé des modes de fonctionnement, conduites, postures qui vont conditionner notre adéquation et/ou inadéquation sociale.

Selon notre « structure affective et psychique »(colonne vertébrale émotionnelle et rationnelle –[ que l’on soit Blanc, Noir, Jaune, Métis, rouge]- nous produisons la nature de ce « Capital Ressource » où se mêlent confusément, consciemment et inconsciemment, depuis l’origine des temps, et ce, pour chacun de nous, culture, éducation, morale, religion, principes/règles/modèles/normes sociaux, appartenance « raciale », sexualité, en un mot comme en mille, tout ce qui construit un «ÊTRE HUMAIN », à savoir CE QU’IL EST ET D’OU IL VIENT …

Chacun se distingue d’un autre individu par sa combinaison de dons et/ou Talents, et par la façon dont il s’en sert pour faire face aux pressions extérieures de la vie. Ainsi les facteurs héréditaires influent sur le comportement général de l’homme, quant aux acquis issus de l’environnement extérieur depuis le début de notre vie, ils n’ont (que peu d’effet directs sur sa conduite personnelle. En outre, la période importante durant laquelle l’enfant est sous la dépendance de ses parents est un autre facteur dont le rôle est capital sur le comportement de l’individu. 

L’Homme, en effet, est le théâtre de forces multiples qui lui dictent sa conduite et qu’il s’efforce de contrôler du mieux qu’il peutTout changement de comportement d’un sujet présuppose un changement de rapport de force, tout autant que tout changement de fonctionnement dans un système oppose une notion de « perte » de repères pour celui-ci et lui demande de se réadapter.

Marc Aurèle disait ; « Ne l’oublions pas, il y a cette force dissimulée au plus profond de nous-mêmes qui agit sur nos fibres, et nous manipule, c’est d’elle qu’émane la voix de la persuasion, en elle que se tient le tout de la vie, osons le dire, c’est l’homme même »,

Et Adam Smith, l’économiste, disait quelque chose d’approchant à travers son observation d’économiste et d’analyste d’Entreprise ;  «Les hommes sont guidés par une main invisible poursuivant des fins qui leur demeure étrangère. Ils n’ont en vue que leur propre intérêt et sont-ils les acteurs involontaires de processus économique »

IL est donc utile de souligner l’effet de synergie et d’homéostasie entre l’Homme et l’ENTREPRISE, et de système de vase communiquant entre les 2... Ce qui signifie que nier la structure affective de l’entreprise, et celle de l’homme dans son fonctionnement quotidien est une erreur stratégique fondamentale, voire une ineptie, car cela reviendrait à nier l’Entreprise elle-même. En effet l’institution « Entreprise » ne peut progresser et s’organiser que par l’HOMME Auteur et Acteur. Il est bon aussi de ne pas ignorer que chacun des individus par et dans l’exercice de sa fonction en Entreprise projette (vient projeter) toutes ses problématiques diverses, qu’elles soient intimes et/ou sociales et professionnelles.

De ce point de vue, il serait bon de se garder de cette illusion bien ancrée d’une séparation entre l’homme personnel privé et l’homme professionnel, tout comme il n’y a pas un homme « rationnel » et un homme « affectif », mais un TOUT TOTALEMENT MÊLÉ. L’Individu que nous sommes tout un chacun est UN et indivisible et indissociable, sauf le sentiment qu’il en a, lui….   D’où la nécessité et l’obligation pour une Direction générale et une DRH de contrôler et gérer la structure affective ou Psychodynamique des collaborateurs, et ce, à tous les niveaux de la hiérarchie institutionnelle de l’Entreprise…

 

Ainsi, faut-il savoir que d’un point de vue psychologique » La pièce maîtresse, support du MOI et de la Personnalité de Chacun demeure le Besoin d’AMOUR (sens pris en son acception la plus large à savoir amitié, affection, considération, reconnaissance, sentiment d’appartenance, confiance, estime). Son corollaire est la Peur/Crainte de l’ECHEC de ce besoin, notre vie durant » …L’Homme poursuit sa route en étant convaincu d’une perpétuelle quête de réussite et de succès.

L’Entreprise, elle, demeure, semble-t-il, pour le commun des mortels que nous sommes le « Stade Olympique Planétaire » au sein duquel se déroule quotidiennement les olympiades de l’expression et de la réalisation de l’Homme dans son projet, son dessein, son destin. Il y projette ses désirs et ses besoins, trouve et reçoit frustration et victoire, découvre et assure dons et talents, affirme, confirme et assume ou non sa « LIMITE » et/ou sa « RÉUSSITE » .

Un combat homérique de tous les instants dans lequel se mêlent confusément la Culture ; >> de la Performance/Audace, >> de L’engagement/Motivation, >> de la recherche de l’adaptation/Adaptabilité, >>  le sens de l’effort/courage, >> l’Obsession de la Qualité/action, >> le sens de l’Efficacité/Efficience, >> Le sens du » savoir doser » ses ressources propres, >> savoir gérer la concurrence, >> de l’implication et du rythme forcené pour réussir, >> le sens d’une vision/visibilité stratégiques, >> le Fair-play et  respect  de SOI et de l’Autre …

Cette culture implique une santé mentale et physique sérieuse et importante. Alors il est vrai que nous en parlons beaucoup, mais pas souvent et pas assez de celle psychodynamique, dont l’entreprise a besoin pour poursuivre son projet dans ses fins. Nous nous appuyons plutôt sur les effets des symptômes apparents et nous les confondons savamment avec les causes ; c’est plus facile, parce qu’on évite ainsi la remise en cause : il en est de même pour les troubles fonctionnels et opérationnels dont souffrent l’entreprise et l’organisation.

C - L’ENTREPRISE, SON MANAGEMENT, CONTRAINTES ET OBSTACLES À LIBERTÉ D’ENTREPENDRE ;

L’Entreprise est le lieu et foyer dans lequel l’HOMME exerce, exprime, met en œuvre tout ou partie de ses talents et dons naturels afin de se réaliser et réaliser dans un « combat de croisé » quotidien son identité personnelle, professionnelle, sociale, demeure le « Théâtre » et la scène de son expression pour celui-ci ; elle est même très souvent accusée d’être Mère de tous les maux qui engendrent ou génèrent des atteintes, contraintes, ruptures d’équilibre de vie personnelle et mettent en danger psychologique (Burn out, dépression, suicide, fatigue), psychosociologique, social(déclassement, chômage, perte de savoirs et compétences), économique(salaire, avantages). Cette tendance est ancrée et encrée dans l’esprit de tout un chacun au point de devenir un apriori stéréotypé culturellement conscientisé, mais non reconnu pour « X » raisons, en majeure partie par les acteurs… En conséquence l’Entreprise perd ainsi de son intérêt, et pose le théorème d’un système humain rude, dure, hostile à l’équilibre et l’épanouissement de l’homme et laisse à penser que ses structures fonctionnelles, opérationnelles, organisationnelles sont naturellement et structurellement porteuses de maux et de problèmes néfastes à l’épanouissement et au bien-être humain et mobilise à son chevet des armées d’experts en tout genre visant à un meilleur équilibre.

C’est en conséquence ce que j’eus l’honneur et le privilège d’exercer dans mon métier de Clinicien d’entreprises petites, moyennes et/ou grandes en France et à l’étranger et que j’accompagnais les Dirigeants et leurs équipes dans tout ce qui touchait à la Gouvernance , au Management, à la stratégie, l’organisation, le développement de la communication et des Relations humaines… 

Tout un chacun, expert en... et/ou pseudo et consort, écrit, définit, édicte des réflexions, des analyses, des définitions aussi pertinentes que théoriques sur "le MANAGER, son rôle, sa mission, son statut, etc.." en ne regardant que les aspects traditionnels convenus, culturels, organisationnels et fonctionnels qui peuvent être enseignés, mais en s’exonérant habilement des fondements de la fonction du Manager/Dirigeant/Leader/Chef, comme si l’équation personnelle au sens psychologique et psycho-affective ne serait pas si évidente et/ou plus ou moins portion congrue…Oui, pour ce qui me concerne, cette fonction repose sur la SEULE DIMENSION HUMAINE, en conséquence sur la PERSONNALITÉ/CARACTÈRE.

De mon point de vue, la formation entrepreneuriale en France devrait davantage se centrer sur le développement de compétences spécifiques comme le SAVOIR-ÊTRE, la capacité de Leadership, la Reconnaissance et l’Evaluation des opportunités, l’Acquisition d’un mode de pensée créatif, le Management et la Prise de Décision dans l’Incertitude et la Confiance en Soi. Ceci permettrait sans doute d’améliorer les perceptions des individus relatives aux opportunités de création / développement d’entreprises et aux compétences nécessaires pour les exploiter dans les meilleures conditions.

Ainsi peut-on se poser la question "La Personnalité d’un Individu peut-elle être un HANDICAP ET/OU une FORCE POUR MANAGER ?

Mon expérience de clinicien d’entreprise et de conseil de direction, m’a permis de voir combien étaient influentes la personnalité et la structure affective des dirigeants, cadres dirigeants, chefs d’entreprises, combien elles impactent de façon notable, quoique diverse, la conduite et la gouvernance, la stratégie et même la structure de leur Entreprise. Elle influence, de fait, indiscutablement le climat, l’état d’esprit de l’organisation. Il y a pour l’attester abondance de preuves formelles, empiriques ou anecdotiques. J’ai souvent été frappé par l’influence diverse dans ses formes, singulière aussi parfois jusqu’au drame dans ses effets que les tendances psychiques des dirigeants avaient sur la définition des stratégies, sur les styles managériaux et commandements, sur les prises de décisions, sur la structure même de l’entreprise ; [Par exemple si nous regardons la situation politique et sociale de la France aujourd'hui, la situation chaotique n'est-elle pas  conséquente à l'art et la manière des postures, conduites, comportements, attitudes découlant de la Personnalité des membres du Gouvernement et tout son exécutif. Le manque de maîtrise et d'aptitude en matière de gestion de crise, de prise de décision inadéquates, d'injonctions contradictoires, de fantaisie comportementale, d'absence de manque du sens de responsabilité ainsi, Pardon de faire une disgression, en faisant anecdotiquement une analogie ou parallèle avec la situation politique et sociale actuelle, mais ne le voyons-nous pas de visu et de facto, même in vivo dans notre actualité sociale et politique du Pays FRANCE en regardant nos Dirigeants, depuis le Président de la République jusqu’à l’ensemble de L’EXECUTIF GOUVERNEMENTAL et même l’Assemblée Nationale et le Sénat…… Voyez comment depuis 5ans, nous sommes dirigés ! Il suffit de regarder de nos yeux dépourvus de myopie aigües et/ou de DMLA avancée, pour que chacun se rende compte combien depuis 25 mois nous sommes gouvernés par des hommes dont les structures intellectuelles et de personnalité témoignent de carences lourdes en matière de conduite, postures psycho-comportementales, même en façons et modes de gestion de crise, de prise de décision, de vision stratégique, de gouvernance, de modes et méthodes d’action…]

Mon constat s’appuie sur le fait que les défauts de fonctionnement les plus répandus concernent les dirigeants en tant qu’individus, et aussi bien les relations hiérarchiques, que le comportement des groupes, ou encore le mode d’adaptation de l’organisation dans son ensemble.

Aussi au cours de mon parcours d’auditeur d’entreprises, qu’il s’agisse de TPE (de 0à 20 personnes, même jusqu’à 50)) ou PME/PMI de type familiales ou non ou de groupes industriels, j’ai pu étudier et observer, et faire le constat suivant :

En m’appuyant sur une démarche mi analytique, mi sociologique, et si l’on regarde l’entreprise au sens clinique et biologique de la vie d’un corps humain en mouvement permanent ouvert à son environnement, celle-ci est le prolongement du corps du chef d’entreprise et de ceux qu’on appelle la garde rapproché ou comité de direction. Elle est à ce titre, le théâtre par lequel il met en scène ses fantasmes et l’expression, toute à la fois, inconsciente, subconsciente, et consciente de ses conflits internes et ses projets de vie.

Les hommes qui figurent sur la scène de ce théâtre sont les acteurs et/ou « marionnettes » dont les rôles, missions et fonctions expriment et/ou mettent en œuvre la représentation pour les uns des projets et desseins cohérents du dirigeant, pour les autres des projets et desseins contradictoires qui sont source de freins, d’inertie, de rupture, de crise, d’où surgissent selon les » frottements et confrontations conflictuels selon que…

Parlant de fantasme, je ne parle pas de ce phénomène capricieux, fantasque de la rêverie, mais des structures psychiques compliquées et stables qui sous-tendent les comportements observables.

Les fantasmes qui prédominent chez l’individu viennent des scènes essentielles de son « théâtre intime », de son univers subjectif. Ce sont les matériaux avec lesquels se bâtit un style névrotique donné et par conséquent les déterminants d’un comportement durable.

Le terme de Marionnette n’est guère péjoratif ici, mais il faut savoir admettre très simplement et naturellement que nous sommes chacun à notre façon acteur intermittent ou non et/ou permanent qui « S’INTERPRETE » librement ou non, mais interprète aussi pour le compte de… dans des lieux, situations, circonstances, évènements, conditions, temps, divers et variés, et que nous sommes encore le « produit » de notre histoire personnelle en action. Ceci signifie que notre Personnalité/Tempérament influe par ses comportements, conduites, postures, attitudes sur le style ou le mode de fonctionnement de (sur) vie, d’échec même, et impacte le théâtre Entreprise dans son fonctionnement quotidien…

  • ENTREPRISE ET MANAGEMENT

Les constats et/ou observations et/ou hypothèses, et/ou analyses sur le TRAVAIL, l’ENTREPRISE, l’HOMME, le MANAGER, le MANAGEMENT dépeignent et désignent sans conteste et manifestement la patte humaine, et/ou la pâte humaine, voire l’Âme Humaine comme actrice, autrice, maître d’œuvre/architecte de cet UNIVERS particulier qu’il pétrit et conduit et façonne tout à la fois… Et bien entendu, si la main de l’Homme intervient, il y fait entrer son empreinte tempéramentale psychodynamique, psychosociologique, psychophysiologique où vont se mêler sans discontinuer et sans séparation le bon et le mauvais de l’ivraie …

Ce faisant, l’ensemble du monde des Experts et/ou Pseudos-experts et/ou experts autoproclamés qui se réclament de savoirs et savoir-faire en matière de Management et sciences humaines, tend à vouloir regarder l’Entreprise comme un "atelier galère et infernal" au sein duquel les Hommes en présence seraient victimes de mauvais traitements, dangereux pour leur santé mentale, morale et physique, et ces Entreprises, bien entendu cela coule de source, seraient dirigées naturellement par des Patrons profiteurs et exploiteurs plus ou moins sans scrupules. Il va de soit, si l'on reste honnête intellectuellement et moralement, que penser ainsi, serait de nos jours pure invention et délire "gauchisant et syndicaliste" malveillant, et que Victor et ses Misérables sont morts depuis longtemps...Mais à l'impossible nul n'est tenu !!! Cependant j'aimerais souligner à l'attention de mes lecteurs qu'il est possible qu'il puisse exister des "fous furieux" maltraitants leurs prochains, et qu'ils méritent l'opprobre sinon la condamnation, et cela je l'entends bien !

Mais j'aimerais aussi signaler que du temps de mon exercice professionnel soit avant 2009 (étant en retraite depuis) en tant que Clinicien Conseil d'Entreprise, de par ma formation universitaire Sciences humaines cliniques et sociales et formé par des Cliniciens inspirés de l'école Junguienne, je m'inquiétais des problèmes de Santé Mentale des Cadres et Dirigeants et des problématiques que l'Anxiété, quand elle était présente et mal gérée pouvait générer dans la Conduite d'organisation et d'équipes. J'ai eu, en conséquence, à accompagner, assister quelques-uns de mes clients et organisations clientes ; ainsi, j'oserais donc dire que s'il peut exister des entreprises et/ou organisations susceptibles de carences et vacuité en matière de conduites managériales, et il y en a, parfois hélas ! C'est moins par "vice" et volonté de maltraitance de l'homme que de manque total de savoir-être et savoir-faire en la matière. La plupart du temps les Managers et/ou ceux qui le sont et/ou le sont devenus exercent leur mission naturellement et instinctivement, ou bien parce qu'ils méritaient une promotion et "jouent" la fonction sans avoir quitté fondamentalement l'Opérateur et/ou le Super Technicien Compétent, voire celui qu'ils étaient avant de prendre le costume de Chef ou Responsable ou Manager ou Directeur ou Patron... Ils apprennent sur le tas, comme on dit dans le jargon ! De là, s'ensuit des problèmes de management, de conduite d'hommes, de dysfonctionnement d'organisation, situation de crise fonctionnelle et organisationnelle, d'absence de direction et de prise de décision, de démotivation de l'homme, de désengagement, d'absentéisme, de difficulté de communication, de tension des relations sociales et humaines, de naissance de bouc-émissaire, de fabrication de bruit de couloir et rumeur, de découragement, de relâchement et tellement d'autres facteurs qui induisent le chaos, la discorde, la rupture, la grève et influent plus ou moins directement sur le moral et pour les plus fragiles les faire démissionner, et/ou burnouter et autre...  

Mais à en croire le Monde extérieur qui regarde et voit l'Entreprise et le Travail comme les responsables de la Mauvaise Santé mentale et sociale de l'Homme, il est à croire que l’on prend ces Dirigeants pour des blaireaux et/ou des irresponsables !

L’entreprise, tant elle est sous muselière et corsetée de fond en comble à cause d’une législation hasardeuse et souvent liberticide, mais aussi d’un illettrisme et analphabétisme en SCIENCES ECONOMIQUES d’Entreprise, est comme qui dirait sous »Collier-Bracelet électronique», sous surveillance technocratique et bureaucratique donc encadrée  par des éléments et/ou mesures extérieurs qui lui font perdre surtout tout sens de la responsabilité de chacun de ses acteurs mais aussi de créativité, de courage et de prise de risque.

Il ne se passe pas un jour sans que ces Patrons/Dirigeants, ces espèces de blaireaux soient soumis à un « harcèlement » d’appels tant de leur environnement institutionnel (MEDEF, CCI, INTERPROFESSION, CONFERENCES DÉBATS,TABLES RONDES) qu’envahis par quantités de mails émanant d’organes de conseil, de formation, d’aide au management qui veulent nous apprendre à : > Gérer les situations de conflit, > Mieux gérer son temps, > Manager les nouvelles générations, > Réussir dans un contexte de changement,  > Managers des équipes à distance,  > Réussir ses recrutements,  >  Mener les entretiens d’évaluation, > Mener les entretiens professionnels, > Tutorat-Monitorat,  > Les comportements observables par les couleurs (Arc-en-Ciel Disc),  > Formation de formateurs, >   Management de projet,  > Améliorer la relation client et l’efficacité commerciale,  > Accompagnement individuel (coaching) etc.

Soit on nous prend pour des apprentis en culotte courte à qui il faut tout apprendre, soit on considère que l’entreprise est un lieu d’éducation qui attend vivement les solutions miracles concoctées par des présupposés sachants sortis tout droit des grandes écoles théoriciennes  du management en chambre et/ou conseils d’adolescents retardés n’ayant jamais travaillé dans une entreprise, mais ont tout appris dans nos fameuses écoles qui brillent dans les classements internationaux par leur médiocrité !

La lecture du programme livré plus haut laisse à penser que l’entreprise est un véritable champ de bataille où les incompétents tiennent la barre et dont le patron est un abruti qui ne sait ni manager, ni gérer les personnels, ni juger les enjeux ou les objectifs ou les forces et faiblesses de sa boutique. Bref, il faut le formater et l’empêcher de mener son entreprise au désastre…

Cela indique également la vision qu’ont nos enseignants sur les Dirigeants Français qui conduisent nos entreprises, notamment et surtout ceux des grandes écoles : parce que bien sûr Eux, les Sachants savent ce qu’il faut ces pauvres bougres de collaborateurs et salariés exploités, et il est grand temps d’éduquer le bouseux personnel d’encadrement, C’est un cliché stéréotypé, bien connu !!! Malheureusement ces programmes ne donnent pas les clés pour réussir.

Au mieux ils obligent l’entreprise à recruter des ingénieurs ou autres Community manager ou responsables qualité dont la tâche consiste à formater les différents services dans le standard appris dans les écoles et repris par les normes officielles elles-mêmes issues du même moule. On standardise, on introduit des procédures qu’on contrôle et sanctionne par des certifications innombrables.

Bref, comme je l’ai souligné plus avant, l’entreprise est bien muselée par des éléments extérieurs, et surtout perd tout sens de la responsabilité pour chacun de ses acteurs, mais aussi de créativité, de courage et de prise de risque. On exécute un point c’est tout et le patron essaye de passer entre les gouttes…

Tout cela conduit à un contexte de peur et de mal-être des salariés que les médecins sanctionnent par des arrêts maladie (39 jours moyenne française) et les syndicats par des grèves et autres blocages.

L’entreprise quant à elle perd toute attractivité : les patrons rêvent de vendre leur affaire à bon prix et les salariés de partir en retraite au plus vite.

Si on ajoute à cela le terrorisme effectué pas l’Urssaf, la médecine du travail, l’inspection du travail, le fisc, les impôts, les normes, les seuils, on oblige l’entreprise à muscler sérieusement son service comptable, juridique et administratif. Toutes ces actions ne produisent pas de richesse alors que c’est pourtant le but de l’entreprise, mais elles coûtent et empêchent de libérer les énergies, l’esprit d’entreprendre et pourquoi pas de grandir.

Ce n’est pas comme ça qu’on redressera notre pays. Mais comme nos politiques sont eux aussi dans une logique de court terme et profit immédiat et n’ont aucune vision ni courage, le pays continuera de s’enfoncer avec des procédures, des normes, des règlements… jusqu’à couler

  • CONCLUSION ;

Quel que soit en finalité le bout par lequel on prend l’HOMME et son Identité, son Histoire, Il semble cependant, que Celui-ci, aussi prédateur soit-il, est aussi un « héros » qui s’ignore, et jamais reconnu dans cette ère, pour son « essence 5ème dimension » ou créature inspiré de Dieu, qui dans sa « complétude spiritualité et humanité » l’a imaginé uniquement bonne et généreuse en voulant oublier ou occulter qu’en s’humanisant trop, elle pourrait être aussi « PIRE ».

Le travail, scène, lieu, environnement où l’homme excelle et se projette de manière récurrente, devient ou bien est sa « matrice » identitaire.

Diversement vécu ou apprécié, il est aussi le théâtre ou se joue des desseins et des destins pas toujours aboutis, pas suffisamment préparés, étudiés, où tout est soumis au tempérament, à l’émotivité, à la dimension émotionnelle et psycho affective de l’homme, plus qu’à sa propre dimension rationnelle.

Lieu d’expression de toutes les qualités, aptitudes de l’homme tant du point de vue intellectuel que comportemental.

C’est aussi le lieu qui s’est vu le plus visité, le plus étudié, le plus investigué par les ingénieurs, les psychologues, les sociologues, les médecins, les psychanalystes afin de le mettre en équation, de rechercher la grande adéquation entre l’homme et lui, son organisation et impact sur l’homme son acteur fondamental.

C’est une aire où, de tout temps, se sont « jouées » ou produites des histoires magnifiques, dans leur mise en scène de l’émergence des facultés, de l’intelligence organisatrice et créatrice/inventives et des capacités et aptitudes de réalisation, de production, de mise en œuvre de produits, de matériels, de prestations…destinés à dompter / maîtriser les « éléments » naturels, ou à s’équiper d’un point de vue domestique (le bois, la pierre, les métaux, le textile, l’agriculture, l’artisanat etc.) mais aussi douloureuses et mortelles dans leurs conséquences Ainsi l’Homme est fait pour œuvrer, marquer de son empreinte, donner, partager, échanger, aimer…

L’Homme « respire » au quotidien sa propre construction et / ou sa destruction.

C’est donc bien là une vie laborieuse ou le « TRAVAIL » fait est LOI, et qui a été la préoccupation première de l’individu. Le Travail est le lieu où se réalise l’individu dans ses projections, son expression. C’est le lien de médiation avec « L’AUTRE SOI MEME, AVEC L’ENVIRONNEMENT ». C’est donc cette aire de Travail qui est sans cesse et de tout temps, la préoccupation « obsessionnelle » de chacun et de tous, ou doivent se conjuguer « l’utile » et « l’agréable ».

Pour ce faire on a inventé mille et une façons de procéder :

D’abord organisation classique parcellisée, - Puis le travail élargi, - Puis le travail enrichi, - Ensuite le groupe polyvalent, - Ensuite la rotation individuelle des postes, - Puis l’équipe semi-autonome, - Equipe semi-autonome avec compétences spécialisées pour certaines activités, - Groupe matricielle, - Equipe semi-autonome matricielle.

Ce qui était visé étant le fait de rendre attrayant le travail :

Pour ce faire, il fallait des structures : Structure mono fonction, - Structure fonctionnelle, - Structure par produit, - Structure par région, - Structure d’état-major (staff and line), - Structure professionnelle dite aussi bureaucratique, - Structure par projets, - Structure matricielle, - En pilotage de structures, - Structures par réseau.

C'est dire, si le travail suscite des préoccupations, surtout « comment » faire ou « faire faire mieux ce que l’on fait » ?

On y ajoutera le fait que l’on a même pensé que le Travail est une « torture » pour l’Homme au point que l’ensemble des maux qui atteint l’équilibre psychologique, psychophysiologique est étroitement conséquent au travail.

On ne réfléchit pas assez au fait que l’Homme porte en lui, les problématiques diverses de sa santé mentale et physique/Psychophysiologique/Psychodynamique/Psychique/Psychoaffective et que chaque fois qu’il choisit un job, un univers pour lequel il n’est pas fait, adapté, adaptable, il se met à la longue en danger…

Cependant, le modernisme et les pressions diverses ont sur l’Homme un tel impact qu’on a pensé de tout temps à soulager celui-ci et réduire le temps de travail en vendant l’idée » de moins de travail », ou moins de durée de travail, pour autant ou plus d’argent et donc, Penser et Conscientiser que si l’Homme est moins occupé, il lui faut plus de loisirs [(Oubliant volontairement, Occultant sciemment que si l’homme ne se tue pas au travail, il le fait dans ses loisirs…]

N’y a-t-il pas aujourd’hui presque autant de mort dans la vie domestique que dans la conduite automobile ?

A la longue, l’oisiveté engendrera ou engendre de toute façon, l’ennui avec tout son cortège de désagréments, et ensuite les mêmes problématiques que la vie au travail.   

Nous en apercevons les stigmates : violence gratuite, les grèves, le corporatisme, le communautarisme, les violences de banlieue, reflet d’une société immature, gâtée par la vie, et qui n’a plus la visibilité qu’il faudrait…

De même, le travail ne se partage pas, il se fait naturellement, pour autant que le monde économique, ne soit pas bridé, bloqué par l’HOMMEA MEDITER

[Fin 3eme Partie de mon Coup d'Humeur Sur L'homme, L'Entreprise, Le Management, La Valeur Travail... Edité par Guy Moreno Clinicien D'entreprise 27/02/23]

Catégorie : Reflexion édité le 26 Feb 2023 à 10h57.
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