TELS DES "ATTILA" ET LES HUNS ... Ils PASSENT ET TOUT TREPASSE !!!!

Nicolas Baverez, Economiste pertinent et Editorialiste dans la revue « LE POINT » procède à une analyse sur le déclin économique et social et politique de la France dans le N°2617…

Il souligne que nous avons vécu 5 révolutions dont la première fut le choc pétrolier de 1973, puis la seconde au début des années 1980 par l’émergence et l’installation de la Mondialisation, ensuite la 3eme, celle de l’EUROPE dont la division symbolisait le monde bipolaire, qui recouvra sa souveraineté, son unité, et sa liberté avec la fin de la guerre froide, puis la 4eme, celle de la Fragmentation et l’implosion de la Mondialisation sous l’effet de de la multiplication des crises, et enfin la 5eme, l’invasion de l’UKRAINE par la RUSSIE le 24/02/22 qui entraîne un changement d’ère, actant le retour de la guerre de haute intensité sur notre continent…

<<< Ainsi selon Nicolas Baverez » faute de s’être adaptée à ces 5 révolutions, la France a poursuivi un interminable décrochage, passant des Trente Glorieuses aux quarante piteuses. Son déclin relatif menace désormais de se transformer en déclin absolu.

Depuis 1972, son économie a reculé du 4eme rang au 7eme rang mondial. En termes de richesse par habitant, elle a été ravalée du 6eme rang au 23 eme rang. La croissance, qui s’élevait à 6% entre 1969 et 1973, n’a cessé de ralentir pour s’établir à 2,2% dans les années 1980, à 1,5% pendant les années 2000, à 0,3% depuis 2010 et devenir nulle depuis la fin 2019. Positionnée sur la frontière technologique dans les années 1970 avec les programmes de train à grande vitesse et d’énergie nucléaire, la recherche s’est tarie, comme l’a montré l’incapacité à développer un vaccin contre le COVID19. Le chômage qui était limité à 2,2% en 1972, touche 7,4% de la population active alors que la plupart des autres pays développés se trouvent en plein emploi.

Le modèle économique des années 1960, fondé sur la production, le travail et l’innovation, a basculé vers la consommation à crédit. La désindustrialisation et la sous compétitivité ont provoqué la fonte mondiale des parts de marché, réduites de 6 à 2,5% tandis que la balance commerciale devenait largement déficitaire, à hauteur de 125 milliards d’euros en 2022. Simultanément, les dépenses publiques ont explosé, provoquant l’envolée de la dette, passée de 17% du PIB en 1972 à 59% en 2000, à85% en 2010, à 113% en 2021.

Le déclassement économique et social de la France explique la poussée des populismes comme la perte d’influence de notre pays en Europe et dans le monde. Il ne résulte pas des révolutions de la planète, mais de l’incapacité à effectuer les réformes nécessaires pour les prendre en compte et de l’accumulation des erreurs de politique économique : les relances à contre-courant de 1975 et de 1981, le franc fort puis l’euro fort qui ont ruiné le tissu de TPE/PME/PMI, la loi des 35 heurs au moment où la CHINE entrait dans l’OMC et où l’Allemagne s’engageait dans l’agenda 2010, les chocs fiscaux d’Alain JUPPÉ en 1995 et de François HOLLANDE en 2012, la folle dérive financière de la stratégie du « quoi qu’il en coûte » appliquée à l’épidémie puis à la crise énergétique et à l’inflation.

Le Déclin de notre pays n’est pas fatal ; il est le fruit de la démagogie politique. Il peut être enrayé par un sursaut national. Mais la France est à une heure de vérité et n’a plus droit à l’erreur. Elle est à la merci d’une rupture brutale - effondrement économique, violences sociales, choc financier, accession au pouvoir de l’extrême droite -, si elle ne parvient pas à se redresser…

Comme en 1945, il faut rassembler les Français autour d’un modèle national performant assurant un équilibre entre le développement et la solidarité, le marché et l’état, la souveraineté et l’engagement européen, l’impératif de sécurité et l’ouverture internationale. Cessons de subir les révolutions de XXIe siècle et prenons appui sur elles pour réformer notre pays. Avec pour boussole les principes que Claude IMBERT avait fixés au POINT : « Penser les mutations du monde de manière juste et vraie, même lorsqu’elles sont dérangeantes, ne désespérer ni de la liberté ni de la France surtout quand elles sont en péril »>>>N. BAVEREZ

Les prétendus et (pré-) supposés successeurs qui se revendiquaient "Dauphins et/ou Héritiers Gaulliens ou Gaullistes" n'ont eu de cesse de plagier, de détruire, dévaster, déconstruire, saccager L'OEUVRE NATIONALE FRANCE que CH. DE GAULLE avait presque fini de CONSTRUIRE, BÂTIR cette Oeuvre qu'il avait sortie des Tranchées, et qu'il avait réussi à rendre LIBRE, UNIVERSELLE, RAYONNANTE, et qui comptait au rang de SECONDE PUISSANCE MONDIALE grâce à son arme de défense et de dissuasion (Bombe Atomique) ...

Il avait ouvert aussi le chemin du Nucléaire civil dans lequel nous étions leader mondial et avait avec un choix d'hommes politiques français plutôt brillants autour de lui, incarnant comme leur Chef, le sens de l'Etat et du service envers la France, permis par son PLAN le réveil de la France dans le monde industriel et de l'Entreprise...

En recevant ce mail qui rappelle notre histoire depuis sa disparition j'avais envie de partager la mémoire de ce que nous avons connu et faire prendre conscience de la sottise, et du manque d'intelligence et de jugement dans la conduite des affaires et de la Gouvernance, du manque de discernement et d'une inqualifiable incapacité de vision quand on prétend vouloir Diriger un Pays , et bien sûr du profond mépris de celui qui désire la fonction plus pour la "gloriole" et son égotisme viscéral que l'Amour pour son Pays....

La génération Mitterrand et les suivantes n'ont pas connu l'âge d'or des Trente Glorieuses et ignorent qu'en 1975, la France était la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis.

La Chine en était encore au Moyen Âge, tout juste capable de fabriquer des cerfs-volants et des lampions. L’Allemagne, encore coupée en deux, et le Japon, ne s’étaient pas encore relevés totalement de la guerre.

L’Angleterre restait minée par des syndicats corporatistes dévastateurs, jusqu’à leur mise au pas par Margaret Thatcher, la providentielle “Dame de fer", une de ces Femmes Rares et Compétentes qui incarnent et sont imprégnées de la fonction d'ETAT...

La France était à la pointe de toutes les technologies, avec son nucléaire civil et militaire, son TGV, ses paquebots géants, ses sous-marins nucléaires, ses Mirage vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle…

Avec une croissance de 5 à 6 % pendant trente ans, elle ne connaissait ni chômage, ni insécurité. Jamais la France n’avait connu une telle explosion du niveau de vie.

Son immigration européenne ne demandait qu’à s’intégrer, les Italiens, les Espagnols et les Portugais épousant des Françaises et donnant des prénoms français à leurs enfants.

Les jeunes ne savent pas non plus qu’en 1980, les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde, derrière les USA, et trois petits pays privilégiés, la Suisse, le Luxembourg et la Suède.

Bref, la France des Trente Glorieuses était un véritable paradis et le pitoyable épisode de mai 68, éminemment politisé, avait tout effacé en quelques mois. La croissance repartait de plus belle, au grand étonnement du monde.

Mais en quelques décennies, tout cela a été balayé, tout l’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des équipes de fossoyeurs de la nation, de droite comme de gauche. Tous, sans aucune exception, ont participé à cette gigantesque entreprise de démolition, de déconstruction, de délitement faisant de la France un pays ruiné, désintégré, islamisé et parmi les plus dangereux du monde occidental.

De cette époque bénie il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons et lâchetés des uns et des autres, ont tout emporté.

L’école est en plein naufrage. Celle-ci, qui faisait notre fierté depuis Jules Ferry, n’est plus un sanctuaire de la transmission du savoir, mais un espace de plus en plus islamisé, où règne l’insécurité et où se propage la haine de la France. En 2004, le rapport Obin tirait la sonnette d’alarme sur la dangereuse islamisation de l’école républicaine. Mais le frileux François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, s’est empressé de l’enterrer. “Nous avons perdu 20 ans”, dit aujourd’hui l’ex-inspecteur général Jean-Pierre Obin. Au classement Pisa, nous reculons dramatiquement à chaque nouvelle étude. L’Éducation nationale devient une usine à cancres, où un bachelier ne maîtrise même plus la langue de Molière.

Notre industrie est laminée. Hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois, passant d’un effectif de 6,2 millions à 2,7. Et la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 25 % à 10 %. La France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE. Nous avons tout vendu ou délocalisé, comme l’a prouvé la crise sanitaire. [https://www.contrepoints.org/.../328062-la-descente-aux...] La mondialisation n’explique pas tout, car nos voisins ont tous fait mieux que nous.

Le secteur agricole est en alerte rouge ! Troisième exportateur mondial en 2005, la France a été rétrogradée au sixième rang, derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine ! La part de l’agriculture dans le PIB est passée de 6 % à 3 % depuis 1980. En 2023, la France risque de devenir importatrice de produits agricoles !! Les incapables aux commandes ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de normes environnementales et sanitaires qui ont tué le monde agricole. Notre agriculture, mondialement reconnue, n’est plus compétitive. Et nos paysans vivent avec 350 euros par mois, pendant qu’un seul mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable (4166€ par mois) [https://www.leparisien.fr/.../exportations-l-agriculture...]

Le secteur de la santé est au bord de l’implosion. Plus besoin de faire un dessin pour parler de l’effondrement du modèle sanitaire français, qui faisait notre fierté depuis des décennies. On a vu où menait la fermeture des hôpitaux, la suppression de lits par dizaines de milliers, la baisse des effectifs. Nos soignants ont affronté le Covid-19 sans masques, sans blouses, sans gants, sans respirateurs, sans tests, sans médicaments. Beaucoup ont payé de leur vie l’incurie et l’imprévoyance du pouvoir. Et on apprend aujourd’hui qu’ils devront payer leurs masques !! Le modèle de santé qui se croyait le meilleur du monde a dû euthanasier ses vieux, faute de moyens et faire appel aux voisins étrangers pour soigner les patients. Une médecine de guerre inhumaine.

Le réseau SNCF est en lambeaux... Sans entretien, avec des retards et des pannes multiples, ce service public, ex-fierté nationale, Cumule une dette colossale de 47 milliards, dont 35 repris par l’État.30 % du réseau sont à remettre en état, après des années de “Tout TGV”.

La défense est en déclin depuis 60 ans.  Avec un budget égal à 1,35 % du PIB, nos soldats font la guerre avec des matériels vieux de 40 ans. Derrière la vitrine diplomatique du porte-avions Charles-de-Gaulle, il y a la misère. En 1960, avec la guerre d’Algérie, les effectifs atteignaient 1 million de soldats avec un budget porté à 5,44 % du PIB. En 1964, les effectifs chutaient à 675 000 hommes et en 2020 on tombe à 270 000 personnels dans les armées. [https://www.lepoint.fr/.../le-budget-de-la-defense-en...]

La police est à l’abandon... Avec des locaux vétustes, des guimbardes affichant 300 000 km au compteur et en sous-effectif permanent, nos policiers doivent s’équiper à leur frais Abandonnés par le pouvoir et persécutés par la hiérarchie et la justice, ils sont au bord de l’implosion eux aussi. [https://rmc.bfmtv.com/.../manque-de-moyens-dans-la-police...]

Insécurité. Là c’est le pompon ! Celle-ci a été multipliée par 5 depuis les années soixante. Cette insécurité, nous en avons importé la majeure partie et l’avons cultivée par le laxisme judiciaire. La France est le seul pays au monde où les commissariats sont attaqués et où les policiers, toujours présumés coupables, craignent de tirer pour sauver leur peau ! Et 120 attaques au couteau par jour, la plupart passées sous silence, par une presse aux ordres, indigne d’une démocratie.

Quant à la justice du “mur des cons”, inutile de compter sur elle. Elle privilégie une réinsertion improbable à une sanction certaine. Avec Dupond-Moretti, c’est l’apothéose !  Je reste depuis très longtemps insupporté et révolté contre cette mentalité et culture française qui prétend et (se) revendique (de) l'état et/ou du mode de la posture de la Non-Punition, la Non-Sanction au prétexte que si punition et/ou sanction il y avait, elle serait ou elle induirait, de facto, radicalité et/ou radicalisation du coupable, et pourrait favoriser l'addiction au "pousse au crime"...

Dans l'esprit de L'HUMAIN, par angélisme et/ou convaincu sinon persuadé que le Mal lui est étranger et quasi impensable à le produire que chacun veut ignorer et presque nier cette opportunité... Chacun se veut magnanime, rédempteur, résilient au point de vouloir sinon pardonner d'office le Coupable délinquant, essayer de lui trouver des circonstances atténuantes...  A tel point que ce type de comportement, d'attitude, de conduite, de posture se retrouve forcément dans la production, constitution d'une loi supposée faite pour sanctionner un contrevenant... Et que ce faisant, le doute humain existant naturellement intrinsèquement, nous allons regarder le coupable en miroir de la victime et inversement... Ainsi sans le vouloir expressément, nous induisons des analyses et des jugements qui nient complètement et/ou se veulent presque ignorer, occulter, amoindrir la seule vraie responsabilité du coupable au détriment de la victime (qui n'aurait pas dû l'être…). Cela dit, il existe bien dans la mentalité française, instillée, perfusée, conscientisée cette culture de l'excuse et/ou de l'impensable de l'acte violent et criminel quand il est commis... Comme si l'on voulait se persuader de la non-réalité, de la non-existence l'acte... C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe dans ce fait social et sociétal existentiel que l'on dénomme "Violence faite aux Femmes". En effet déposer main courante et/ou plainte pour ce genre de d'actes n'est pas toujours pris au sérieux par la police depuis des lustres !  

Nous développons, depuis des décennies, au sein de l'INSTITUTION JUSTICE une culture laxiste et permissive, qui s'est instillée dans le tissu social et sociétal mais aussi politique, un wokisme avant l'heure, celle d'une Prévention par l'éducation et leçon de Morale et la sanction par le Sursis/Avertissement. Nous avons également eu des Gouvernants Droite et/ou Gauche plutôt faibles et permissifs qui furent carents et incompétents dans ce domaine de la Justice ne construisant pas de prisons pour les détenus en surpopulation carcérale, et se servant de cet alibi pour éviter la prison et/ou les condamnations de délinquants ou criminels.

Ainsi on développe une fausse politique de prévention par un manque voulu et orchestré de place en prison ce qui favorise la non-condamnation du Délinquant qui sera mal suivi et mal contrôlé en situation de sursis et/ou sous bracelet ou collier électronique. Et pour ce faire on se justifie de procéder ainsi en argumentant sur le fait que la prison serait une fabrique d'assassins et/ou de voyous et bandits plus radicaux. Cette culture de la prévention en matière de justice qui frise le laisser-faire et l’idéologie selon laquelle la Société serait coupable=responsable de produire crime, violence, délinquance et en conséquence développer pardon et mansuétude pour le « criminel », et "nier" le sort et le bien-être des victimes par l’indifférence et l’ignorance; en conséquence le développement par une justice de l’ABOLITION de la PUNITION quelle qu’elle soit, et revendiquant ce mode est une preuve manifeste d'incompétence....

Voilà où nous en sommes rendus ! Et le plus sordide, voire absurde, quasi sidérant et incongru de tout ce qui précède, me rend insupportable cette vie et la grande scène sur laquelle l'acteur que je suis, se sent submergé et impuissant, voire insignifiant et inutile, désarmé, sinon inadapté à ce Monde fou et malade "psychiatriquement"... Dans ce paysage social, politique, économique, sociétal dont le climat et l'ambiance sociales demeurent anxiogènes et pernicieux, la stupéfaction est son comble lorsque la grille de lecture statistique indique que 70 à 80% du Peuple le sait et/ou ressent la même chose... Comment donc ce monde-là se laisse-t-il submerger et peut-il supporter cette pression délétère, incommode et inconfortable sachant que notre Peuple est (pré-)supposé gueulard, insatisfait, revendicateur, même révolutionnaire dit-on !  Il semblerait donc que la posture et/ou comportement révolutionnaire soit plus du domaine du fantasme et de la sublimation que réel, et que dans le cas présent la révolution se fait plus en étant emmitouflé en robe et chambre et pantoufles au pied qu'armé d'une épée pour en découdre... *-

Oui j'avoue ne plus y croire !!!  (édité par GUY MORENO Clinicien d'Entreprise)