ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
DU DESIR DE MANAGER AU MANAGEMENT DU DESIR DE M........

Etre compétent : c’est savoir mobiliser, à bon escient, l’ensemble des connaissances, savoir-faire et savoir-être, comportements nécessaires à la réalisation efficace de son travail, selon les objectifs définis et dans un contexte donné.
Ceci dit dés notre survenue sur les rives de la Vraie vie, ce moment béni de Dieu et de nos Géniteurs auteurs et qui investissent sur cette progéniture, fruit de leur fusion charnelle, chacun  dans leur imaginaire des "promesses indicibles" et/ou projets fantasmés ou rêvés, dans laquelle ils projettent, et/ou se projettent rêvant du meilleur avenir qui soi pour elle... Celle-ci dés lors aura sur la pression des regards bienveillants et par effet induit celle de sa propre pression pour mériter l'amour bienveillant et  protecteur, mais aussi de réussir sa vie...

En chacun d'entre nous sommeille le "désir de grandir, réussir, devenir le premier, et dans notre vie sociale et professionnelle de devenir Responsable ou Manager..., et ce depuis le premier instant de notre vie, moment ou se fait la configuration de notre "disque dur",   

En conséquence ce Désir de grandir, de croître, d'être le centre de..., d'être aimé, choisi, élu, reconnu, de réussir, gagner, enfin de pas "échouer"... et ce sur tous les plans: affectif, psychologique, sociologique, économique, scolairement, professionnellement, etc.

Autant dire que devant tant de projets exigeants, notre MOI/EGO est si accaparé et assailli qu'il ne sait plus ou voir l'essentiel. Et nous faisons toute notre vie durant une course éperdue vers le résultat, la performance, le court terme, une course échevelée vers une ligne d'horizon  qui n'en finit pas de reculer et/ou de nous faire devenir le moustique dans la lueur des phares un soir d'été qui s'éclate sur le pare-brise...Ainsi fait, notre Ego, s'il est équilibré et bien dimensionné nous positionnera dans des conditions optimales de joie d'être et de bonheur partagé, par contre dés que sorti de son bon dimensionnement, notamment si hyper ou hypo-trophié nous fait vivre dans la frustration, la déception, des déconvenues, des insatisfactions, des sentiments d'insuffisance, d'incapacité et parfois nous atteint plus gravement...

C'est souvent à l'identique, le principe du gourmand qui a les yeux plus gros que son ventre, ou l'histoire de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, ou qui trop embrasse mal étreint....

Comment ainsi parvenir à une saine maîtrise de sa propre réalité, et  à une parfaite lucidité de ses capacités potentielles pour une saine gestion de ses désirs...

Le désir est l'échec du Rêve, comme la réalité, celui du fantasme...
Le concept de Pouvoir, très usité et préoccupation majeure des médias, et domaine incontournable et principal de l'Enseignement supérieur est rarement approfondi et enseigné dans son pendant essentiel, "PERSONNALITE/CARACTERE/TEMPERAMENT" dans les formations managériales, car on préfère l'appr(éhender sur les mode plus technocratique, à savoir fonctionnel, organisationnel, structurel, normatif (règles, principes, lois).

Ainsi on forme des dirigeants s'appuyant sur le fait qu'avoir le titre de Chef suffit à l'exercer, comme l'étoile de Shériff pour l'être, et qu'en enfermant les individus dans une organisation suffit à exercer le pouvoir et l'autorité oubliant ou occultant que la Présence, Prestance, Dimension Humaine, la Stature du CHEF est ESSENTIEL. La compétence et l'exercice de la distribution de l'order et de l'autorité sont secondaire la plupart du temps.

Pourtant, il s’avère important, lorsqu’on manœuvre en vue d’une « victoire », de tenir compte aussi bien des organisations formelles officielles que des réseaux informels d’influence et de pouvoir. Conduire le changement nous amène en effet à rencontrer bien des écueils, communément appelés « résistances au changement ». Les dirigeants disposent d’une autorité hiérarchique sans avoir l’apanage du pouvoir…
Les Hommes fonctionnent sous l’impulsion du désir. Ce dernier, qu’il soit conscient ou non, déclaré ou non-dit, est de toute façon complexe, mouvant, différent et fait appel à la question du pouvoir et des dépendances et/ou subordinations. Le désir sexuel par exemple, fait de l’autre un obstacle (s’il n’est pas partagé) ou un moyen de la satisfaction (s’il est partagé) qu’il vise. Mais que se passe-t-il dans nos entreprises ?
Partons du principe qu’un « bon patron » désire ce qu’il imagine être le mieux pour son entreprise, à savoir, si l’on simplifie les choses, produire et commercialiser des biens ou des services garantissant du profit.
Cette entreprise ne peut être morale. Elle sera tout au mieux éthique. 
Ce dessein nécessite un certain nombre de ressources notamment humaines. Il s’agit de rallier l’ensemble des collaborateurs à un objectif commun ce qui semble illusoire. Les désirs, s’ils convergent parfois, divergent bien souvent. Il faut donc être capable d’obtenir quelque chose de quelqu’un d’autre. C’est ainsi que le jeu de pouvoir et de dépendances apparaît et que paradoxalement, un patron dépend bien souvent de ses collaborateurs. 

En effet on oublie un peu souvent que s'il ya pouvoir d'autorité, il ne faut pas diminuer l'importance du POUVOIR DE SUBORDINATION., ou entrent en ligne de compte toute cette science des comportements psycho-affectifs qui exigent écoute, intuition, compréhension, complicité, partage mais pas de rapports "guerriers et fratricides".
On peut être, avoir ou faire en employant la force pour contraindre autrui, mais ceci relève d’un modèle non civilisé et barbare. 
Toujours est-il que la nécessité de recourir au management n’existe pas réellement si l’on déconsidère l’homme, en faisant de lui, la proie de violences et de menaces pour l’amener au résultat escompté. Or, l’Homme mérite dignité et respect.
L’autorité peut conférer du pouvoir, qu’elle soit légale ou naturelle. Faire appel à la loi est nécessaire mais pas suffisant. En effet, il ne suffit pas qu’il y ait des engagements contractuels pour qu’un collaborateur les respecte. Par ailleurs, l’autorité naturelle reviendrait à avoir un projet et des qualités personnelles (énergie, combativité…) qui soutiennent une certaine cohérence entre discours, comportements et actes suffisant à susciter la mobilisation attendue. Là encore, celle-là est nécessaire mais pas suffisante.

L'Autorité est souvent assimilée à un pouvoir devant lequel on s'incline, par crainte ou par respect, sans que son détenteur soit contraint d'employer la force. On la considère aussi aujourd'hui sous l'angle des relations entre personnes.

L’autorité est la plupart du temps contestée dans son « mode » autoritaire, autoritariste, dictatorial, « écrasante », que l’on dénomme souvent pour mieux la refuser « l’autorité de papa » parce qu’elle est supposée « castratrice » voire oublieuse de « humanité » du et/ou de la Subordonné (ée)…

LES FORMES DU POUVOIR

Pour les sciences sociales, le pouvoir se caractérise par des processus d'interactions entre les individus au sein de la société. Le politologue américain Robert Dahl, dans Qui gouverne ? , a fourni une définition devenue aujourd'hui canonique : un individu (seul ou représentant d'une organisation, d'un Etat...) exerce un pouvoir sur un autre individu, dans la mesure où il obtient de ce dernier des comportements, des actions, voire des conceptions que celui-ci n'aurait pas eu sans son intervention.

Le pouvoir ne se confond pas avec la force, quoiqu'il lui soit souvent lié. Il suppose surtout la volonté d'agir en direction de buts reconnus. Ceux qui détiennent le pouvoir, les élites politiques par exemple, usent de la puissance, ont besoin d'autorité. Ils recherchent le prestige, l'un des attributs fondamentaux de l'autorité et du pouvoir. Le pouvoir est classiquement associé à la domination, qui suppose une emprise exercée par un individu, un groupe ou une institution sur d'autres individus. Plus que la notion de pouvoir, celle de domination évoque une relation de commandement, de maîtrise, et réciproquement d'obéissance, de soumission.

Les formes de pouvoir non hiérarchique (l'influence) sont particulièrement étudiées en sciences humaines. La psychologie sociale distingue de multiples champs et moyens d'influence. La plus répétée est celle qu'exerce l'environnement social (famille, institutions, sociabilités) sur l'individu, par effet de conformisme ou de différenciation. Dans les rapports interpersonnels, la séduction, la confiance, la culpabilisation, le chantage, l'appel à l'autorité, la gestion de l'information, l'appel à la raison, etc., sont quelques-uns des outils utilisés couramment pour influencer les autres.

LES CARACTÉRISTIQUES DE L'AUTORITÉ

L'Autorité peut être attachée à la fonction (représentant de l'Etat, prélat...), mais elle peut découler de la capacité individuelle. Le chef d'une Eglise, le roi ou le père de famille ont incarné ce pouvoir dans les sociétés anciennes et modernes. Une abondante littérature s'est penchée sur la capacité d'un détenteur de pouvoir d'entraîner l'adhésion de ses subordonnés. Nommée leadership par les sciences humaines, cette aptitude fait implicitement référence aux mécanismes d'identification positive, voire de projection des subordonnés sur le leader. L'Autorité est en moyenne aujourd'hui plus partagée et plus diffuse dans la société, les institutions et la famille. Les sciences humaines distinguent quelques caractéristiques fondamentales de l'autorité.

L’Autorité se conçoit bien et s’exerce correctement si elle s’exprime à travers le Respect de SOI-MÊME et de L’AUTRE = SUJET…En effet, celui et/ou celle qui représente l’autorité et/ou l’incarne revêt d’office et de fait les atours de l’exemplarité, d’une certaine infaillibilité, d’une obligation d’être ( moins de paraître), de volonté de don de soi et de partage, de sens de l’abnégation, de capacité de remise en cause et de reconnaissance de ses erreurs, de sens du discernement et de jugement, d’une curiosité d’esprit et soif d’apprendre, de capacité de décision et choix, d’assumer et assurer la direction, le cap, la vision, la transmission pour la pérennité de sa mission, sa fonction, son organisation, sa suite et/ou succession…

SAVOIR ;  Le savoir est une ressource relative selon le type d'autorité. C'est par exemple la capacité d'agir face au danger qui fonde l'autorité et le prestige des chefs militaires. Dans la forme « légale rationnelle » d'autorité propre à la société industrielle, la connaissance scientifique et administrative est essentielle. Aujourd'hui, l'alliance de connaissances scientifiques, relationnelles ou autres, constitue la condition d'un bon exercice de l'autorité.

LÉGITIMITÉ ;  Schématiquement, trois formes principales de légitimité du pouvoir se sont succédé historiquement. La légitimité sacrée ou guerrière fondait le pouvoir des rois et chefs des sociétés traditionnelles. La légitimité étatique et scientifique s'est substituée à ce modèle. Un nouveau principe de légitimité « rationnelle négociée », fondée sur la compétence des individus et leurs négociations, s'est ajouté aux précédents dans la société contemporaine.

RECONNAISSANCE ;  La reconnaissance par les subordonnés de la légitimité du pouvoir et de son exercice est l'une des conditions de l'autorité. Actuellement, la reconnaissance de l'autorité fait problème. Elle ne découle plus naturellement du statut ou de la position professionnelle. Elle s'ancre sur la compétence du détenteur de l'autorité et fait l'objet de négociations permanentes.

SOUMISSION ;  La soumission à l'autorité a été étudiée par la psychologie sociale. Une célèbre expérience de Stanley Milgram dans les années 60 a montré que les deux tiers des gens pouvaient administrer des punitions potentiellement mortelles, parce qu'un chercheur en blouse blanche le leur demandait.

Le pouvoir n’est pas en un seul lieu. Aucun Homme aujourd’hui ne domine le monde, ne le maîtrise parfaitement. Au mieux, on l’utilise maladroitement pour satisfaire partiellement nos besoins et désirs. Ainsi, le monde nous échappe. Il est informel et complexe. Or, l’idée d’être dépossédé du pouvoir, de perdre le contrôle, génère l’angoisse de la dépendance.
Si « A » désire l’objet « A » qu’il ne peut se procurer sans l’intervention de « B », alors « A » est  dans une relation de dépendance vis à vis de « B ». Ainsi, « B » a le pouvoir de dire oui ou non. Nous sommes inscrits dans un rapport d’offre et de demande. Le pouvoir est donc transactionnel. Plus « B » identifie la Valeur de l’enjeu de « A », plus la contrepartie risque d’être « coûteuse ».
Ainsi, l’information est une source très précieuse. Observer, écouter et comprendre l’Homme  et les groupes humains permet d’identifier les enjeux, d’en saisir la complexité et parfois l’irrationalité.
Prendre en considération les motivations profondes des hommes dans projet d’entreprise apporte  une réelle Valeur ajoutée, les satisfaire, une implication très forte.(rédigé par Guy MORENO-Clinicien d'Entreprise).

Catégorie : Reflexion édité le 06 Feb 2021 à 11h32.
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