ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
LA CRAVATE ARTIFICE ET/OU MASCULINITE/VIRILITE

LA CRAVATE= CODE OU VESTIGE POSSIBLE D'UNE DOUBLE SIGNIFICATION SOCIALE/SOCIETALE DE L'HOMME=AUTORITE/ELEGANCE...

En vagabondant sur le net à travers de nombreux sites qui font l’actualité sociale, politique, économique, culturelle, sociétale, un article type « éditorial » sur la Cravate » réalisé sur  la » lettre du Causeur » m’a interpelé par sa teneur défendue et prétendue.

Cet article qui au demeurant peut paraître anodin ou innocent, l’est beaucoup moins qu’on ne pense autant socialement que sociétalement d’ailleurs ; Pourquoi ?

On n’imagine pas assez combien les mots pour dire quoi que ce soit sur quelque thème que ce soit, véhiculent des idées reçues (archétypes/stéréotypes) dans nos esprits conscientisés [selon notre personnalité/caractère, notre sensibilité profonde, notre condition, notre éducation, nos modèles de références, notre culture individuelle, notre appartenance] et nous font exprimer beaucoup moins ce que nous voyons, entendons, comprenons réellement objectivement que ce nous percevons, interprétons différemment les uns des autres parfois sans les filtres d’une bienveillance naturelle (à savoir sans préjugés, pré-supposés, ni aprioris, ni jugement immédiat).

Ainsi naissent et jaillissent dans la société présupposée adulte ou mature, selon ses facultés d’homéostasie peu ou prou fragiles et/ou plutôt son indigence disruptive des générations spontanées transgressistes et réactionnaires telles que sont ces minorités diversitaires qui prétendent changer le monde selon leur prisme tel le wokisme, la cancel culture, le néo féminisme, le racisme ou racialisme, l’homophobie, l’islamo-gauchisme, déscontructionnisme, les hygiénistes, les animalistes, indigénistes, LGBT, les misogynes,   «  Misandristes » etc…

Ces mêmes génération spontanées développent un sordide comportement de victimisation sociétale, et en conséquence manifestent une conduite/posture guerrière de terreur et s’installent et/ou s’incrustent, à l’image des termites et parasites sur un corps animal peu mature et moins immunisé dans ses convictions profondes, dans les endroits/lieux névralgiques difficiles et/ou manifestement stratégiques pour gêner et paralyser le système adulte tout entier.

Ainsi la cravate, serait-elle “symbole d'autorité pour les uns, et pour certains autres très investis de connerie penseraient « virilité » voire aussi être un code vestimentaire supplémentaire que l’on attribue à la représentation physique de l’image sociale masculine ?

Comment peut-on mélanger la qualité d’autorité qui appartient intrinsèquement au caractère et personnalité de l’individu avec le fait que le port d’un vêtement suffirait à incarner cette qualité ? Cela est une erreur manifeste et démontre s’il en est la vanité, la fatuité, la sottise de ceux qui pour avoir une qualité psychologique défaillante en eux en achèteraient la panoplie.

La cravate si l’on regarde l’histoire est arrivée pour faire en sorte de porter une chemise proprement et faire que le col de celle-ci soit redressé. Il est peu à peu devenu une sorte de vêtement de confort et d’ornement élégant quelle que soit l’originalité apportée par le propriétaire. Et l’évolution des codes vestimentaires aidant, sachant que la cravate associée à une pochette devenait un ensemble favorisant l’élégance de l’impétrant, et que comme toujours les clichés ont bon dos, à savoir que porter costume/cravate justifie de la fonction sociale, et/ou de la condition sociale, et/ou du statut social, et/ou de la position /hiérarchie, tout ces fantasmes développés finirent par porter un coup à ces symboles incarnés de longue date qui ont quasi disparu.

L’humour et la dérision ajoutés sur la chose a adouci la mort sociale du « bien s’habiller » et de la « belle apparence sociale », qui plus est, pour un laisser aller dit décontracté, sportswear, quasiment négligé et » malfagotté »(mon avis perso) et complètement irrespectueux de sa personne et de son Altérité.

Ainsi fait on en a fait une contrainte ridicule”, qui n’était plus dans les codes de la néo-modernité, en conséquence plus dans le coup. Le problème n'est pas de savoir si elle va disparaître, car elle a déjà disparu quelle que soit la manière !

En effet elle a disparu pour les uns afin de se libérer d’avoir à savoir « fabriquer »de ses petits doigts un nœud, pour d’autres parce que le col ouvert libère de la contrainte, et enfin pour les autres totalement peu portés au plaisir ou au goût de se plaire pour plaire gambadent à satiété dans le laisser-aller et le mauvais goût et enfin ceux qui néo-modernistes de la confection affectionnent moins la chemise que le tea-shirt homme sandwich ave veston costume et blue Jean  des djeunes de quartiers sulfureux…On préfère cependant les sportwear décathlon et les niques pour se donner le sentiment d’être comme tout le monde…
Il est surprenant au demeurant , sinon fort risible de voir ce faisant que tous ces cons qui se pensent originaux et sans contrainte se sont inventés une manière d’être et de se porter qui fait qu’ils portent un « uniforme » social que par ailleurs ils critiquent si on parle par exemple de la « blouse » à l’école pour les enfants…  En fait la cour d’école est la vie sociale des rues aujourd’hui…

Le sujet , c’est que l’on a « tué » le symbole en tombant dans un discours  fallacieux de lutte des classes à deux sous, de liberté de contraintes diverse dont le vestimentaire. Mais pour aller un peu plus dans le ridicule et l’absurdité humaine à l’époque , oui Messieurs et Dames, à l’époque où l’on a des  revendications(voilà une à 2 décennies environ) de vouloir affirmer son homosexualité, n’est-il pas surprenant , étonnant, stupéfiant de voir ces hommes être plus barbus qu’ils ne l’étaient avant leur coming-out, voir même bodybuildés aussi… Quelle féminité et quelle contradiction !!!

Donc revenons à la cravate, la question de fond est de s'interroger sur la signification de cette disparition et surtout sur le sens du remplacement opéré.

La disparition de la cravate est le symbole d'une inversion des valeurs. D'un état vestimentaire, où chacun peut suivre une grammaire utilitaire menant à une élégance ordonnée, on passe à la glorification de canons personnels. Le cool, débraillé et dit décontracté. Il y a les «in» et les «out». Croit-on d'ailleurs que ce « progrès » fasse oublier l'existence des hiérarchies en entreprise ? Un illustre Anglais disait que « le vêtement est l'occasion pour chacun, chaque jour, d'incarner son propre rôle ». C’est vrai. Et il est possible de choisir un rôle prestigieux dans une tenue raffinée ou, au contraire, de nager dans la soupe universelle de l'inconsistance, virile…

Mais regardons un peu comment nous avons évolué dans nos codes vestimentaires. Encore dans ma génération (j’ai 83ans) et celle qui suit nous étions plus inscrits dans ce qu’on appellera la belle apparence, une présentation de soi » propre et soignée », voire tirée à quatre épingles. L’habit prétendait faire le moine et chacun et chacune rivalisait selon la signature portée sur lui ou elle.

Puis peu à peu afin de masquer, d’effacer plus ou moins fortement ces codes quelque peu rigides et discriminants et/ou discriminateurs, le rajeunissement des couturiers et le souci de réduire les vraies et les apparentes inégalités sociales, le fait que maisons de couture fortes de leur capacités humaines à essaimer et donner naissance à des entrepreneurs novateurs et inventifs dans le prêt à porter et la confection, le secteur de la mode et de la confection se prit à vouloir oxygéner, aérer, éradiquer les contraintes de tout ce qui alourdissait, donnait un aspect encore empesé, et corseté, en inventant un vêtement, des tenues, des uniformes seyants, originaux, plus standards et pouvant donner du relief à quiconque se vêtissait.

En même temps les us et coutumes sociaux et sociétaux ont évolué aussi, la société s’est éclatée dans son sein et ses structures et son fonctionnement organisationnel, la famille a éclaté, le travail aussi, les entreprises et leur organisation se sont transformées, le management a subi des transformations lourdes ‘et substantielles, la femme est devenue un acteur sociale et professionnel à part entière et fut l’objet d’une rupture sociale et sociétale mal gérée dans notre monde social et politique. L’intrusion massive, l’envahissement de la Femme dans la sphère sociale et professionnelle, la libération de l’être par la contraception, la liberté d’avorter et/ou de décider librement de son sort, toutes les contraintes sociales et juridico-financières visant à libére la femme de son « assujettissement » à l’homme, les combats sociaux et sociétaux de la femme qui se victimisant fortement fait de sa lutte à la liberté un combat de lutte des genres, de classe et de statut, la féminisation s’appuyant sur le défense de parité et d’égalité des statuts sociaux, des jobs, du sport, le mariage pour tous , la GPA, et tutti quanti, tout cela fut une transformation, même une franche révolution de mœurs que nous n’avons pas fini de d’assumer et de bien gérer…La relation HOMME/FEMME a changé considérablement la donne sociale, les dernières luttes de la femme sur le harcèlement  dans la relation H/F n’arrange rien.. Même dans les couples les relations sont perturbées… L’homme ne sait plus comment faire et où se poser  au point de déstabiliser l’homme  dans un univers où il se pensait indétrônable et incontournable d’où un malaise lourd et persistant dans les relation humaines et sociales.

On a tué le Père d’une part(représentation du pouvoir institutionnel), d’autre part on a « démasculinisé » la vie sociale et professionnelle ( aspect non reconnu, voire refus de le voir), et enfin on a subi la pression démographique de cette invasion sans la regarder de façon inéluctable et mature…

En outre du seul fait « biblique » et ineffaçable de la relation de la FEMME à l’ENFANT (le Ventre de la Femme est la TERRE de l’HOMME) on a aussi omis, piétiné, écrasé, occulté la Présence Réelle Inscrite Ineffaçable de l’Homme PERE=GENITEUR. En effet si la Mère reste la Mère, le Père lui n’est jamais sûr d’être l’Auteur de l’enfant né. A cause de ce grave problème quoi qu’on veuille en dire, la PATERNITE est souvent mise à mal et entache la RELATION homme-Femme au sens intime, social, juridique, professionnel….

Mais ce problème de signification symbolique de la Cravate qui témoignerait selon les uns d’une représentation de virilité/masculinité pour certains, et/ou d’autorité pour d’autres s’est vu être aussi au fil du temps une revendication de la Femme s’appuyant sur cette vision et ce désir d’égalité H ou F qu’elle défend mordicus. Tout comme si elle s’interdisait de penser que l’autorité n’est pas une qualité naturelle de personnalité, et que l’homme devrait s’en affranchir et la lui donner. Il me semble que les Féministes devraient s’instruire mieux et plus.

Ainsi donc depuis des décennies la FEMME veut jouer à l’HOMME lui déniant les quelques qualités de pouvoir et d’autorité qu’il essaie de conserver bon gré, malgré et l’accusant d’être un invétéré macho invivable et haïssable tant il est privilégié… C’est donc ainsi que depuis longtemps la FEMME a pris le jean, puis le pantalon, puis le costume(veste/ pantalon/cravate)se servant de l’alibi d’une plus grande aisance pour faire et agir… La robe n’est plus le seul avantage de la Femme, pourtant elles sont si belles et majestueuses, et si séduisantes  quand elles dans la robe….  non elle a déshabillé l’homme à son profit…Aura-t-on demain encore le rare privilège d’être mis au monde ??? Enfin qu’adviendra-t-il de L’HOMME ? Moi j’ai 83ans, çà va mais pour les plus jeunes quoi ?  Car ne l’oublions pas « elle a fait un bébé toute seule » voilà une chanson dont le titre est véritable connerie »… Pardon pour l’auteur et le chanteur…

Catégorie : Reflexion édité le 12 Jan 2022 à 17h54.
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