ANALYSIS MENTOR
Guy Moreno
« Une Vision Clinique du monde des Humains et de L’entreprise »
LES TPE, IDENTITE, LEUR VIE ....

Y a-t-il une Identité TPE en France ?

L’identité « TPE », est moins une réalité vécue, qu’un « acronyme » récité et donnant à ceux qui le nomment, le déclinent à l’envie, le sentiment de détenir la vérité de la science économique et une connaissance attendue et entendue de ce qui constitue, n’en déplaise à quiconque, et à n’importe lequel des experts pseudos et/ou autoproclamés…sans oublier le « chef de TPE », himself, qui se croit tout de suite devenu « capitaine d’industrie »…Hélas !!!

97% des entreprises françaises, alors que les PME, soit celles qui emploient de 20 à 250 salariés n’en représentent que 3% els grandes entreprises (250 à plus…) constituent tout juste 0,2% de ce tissu des Entreprises

          Les TPE, incluant notamment les artisans, représentent plus du tiers de l'emploi en France : 37%, contre 27% pour les PME et 36% pour la grande entreprise. Elles produisent à elles seules 28% de la valeur ajoutée en France, contre 25% dans les PME et 47% dans les grandes entreprises.

Ces chiffres peuvent paraître surprenants car les médias semblent, dans leur rubrique économie, ne traiter que le cas des grandes entreprises, qu’il s’agisse de parler de leurs bilans financiers ou des conflits sociaux nombreux qui s’y jouent.

Ce parti pris consiste donc à se focaliser sur à peine 3 % des entreprises françaises alors que les TPE, et plus encore lorsqu’elles sont associées aux PME, constituent le premier employeur de France en en représentant le tissu économique le plus important.

Les PME et TPE jouent, d’autre part, un rôle primordial dans la création d'emplois dans de nombreux pays : d'après des études menées par l'OCDE, les PME représentent, suivant les pays, entre 95% et 99% des entreprises et entre 60% et 70% des créations nettes d'emploi.

Ainsi sait-on quelle est la première entreprise française ?  L’artisanat,

Vous le savez certainement, vu la campagne publicitaire qui a été menée récemment. Mais savez-vous que plus de la moitié des entreprises françaises n’ont aucun salarié ?

Que les PME de moins de 50 salariés représentent 99 % des entreprises et 55 % des emplois ? Les petites structures sont le véritable moteur de l’économie française. Elles restent cependant, pour la plupart d’entre vous, largement méconnues. Je vous propose donc un rapide tour d’horizon des très petites (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) françaises.

  1. L’Evolution de la taille des Entreprises :

Problèmes de définition : Jusqu’à quel point peut-on affirmer qu’une entreprise est petite ? En France, la classification est la suivante :

   TPE (très petites entreprises) : moins de 10 salariés

   PME (petites et moyennes entreprises) : de 10 à 499 salariés

Cependant, tout le monde s'accorde à dire que cette délimitation est peu pertinente. Quel rapport y a-t-il en effet entre l'entreprise familiale qui a une douzaine d'employés et la filiale d'une multinationale avec ses 300 ou 400 salariés ? De plus, la limite entre petites et grandes entreprises varie selon les pays européens, c'est pourquoi la classification en vigueur risque d'être modifiée : l'union européenne considère qu'une entreprise est " grande " si elle emploie plus de 250 personnes, ce qui correspond à un seuil plus représentatif.

 

  • Un rôle central pour l'emploi. Quelques chiffres :
  •  80 % des entreprises créées en France n'ont pas de salarié au démarrage, et 99 % en ont moins de 10. Pourtant, on estime que la création d'entreprise est à l'origine de plus de 300 000 emplois nouveaux chaque année.
  • Plus de 90 % des entreprises françaises sont des TPE (ce qui représente quelque 2,2 millions d'entreprises), et ces dernières emploient 3,5 millions de personnes, ce qui en fait les premières créatrices d'emplois mais aussi de richesses.
  • Près de 2/3 des emplois et plus de la moitié du PIB national proviennent des PME/PMI.
  • Tendances récentes ; Reprise de la création : Jusqu'en 1998, le nombre de créations d'entreprises chutait de plus de 2 % par an. Mais depuis 1999, la tendance s'est inversée, et la création a repris en 2000 (+4,2 %), en particulier dans la construction et les services aux entreprises. L’» effet start up " n'y est pas pour rien…
  • L'externalisation des grandes entreprises implique une nouvelle distinction au sein des PME : de plus en plus d'établissements classés dans les PME sont en fait dépendants, à divers degrés, de grands groupes (soit parce que ce sont des filiales, soit parce que des liens forts subsistent avec leur ancien groupe). 
  • Mouvement vers la petite, voire la très petite taille : le chômage, puis le boom des nouvelles formes d'emploi ont amené beaucoup de gens à se tourner vers les petites structures. Le phénomène d'externalisation, en particulier dans les domaines de l'expertise et des technologies, le développement de la sous-traitance, et la résistance de réseaux traditionnels d'artisans et de commerçants, ont permis aux petites structures de subsister, puis, avec la montée en puissance des starts up, de s'imposer peu à peu comme enjeu économique central.
  • Impact de ce mouvement sur l'emploi :Ces dernières années, la part des salariés travaillant dans des établissements de moins de 20 employés a connu une forte augmentation jusqu'à atteindre les 40 %, dont 26 % dans les TPE. Inversement, celle des salariés présents dans les établissements de plus de 500 employés est passée de 20 % à 11 %.
  • Un rôle largement sous-estimé

« Small Is beautiful » : cette expression existe toujours mais n’est généralement pas prise au sérieux. Dans un contexte où l’on ne parle plus que de fusions-acquisitions, de grands groupes etc., elle fait généralement sourire. On va finir par croire qu’une entreprise sérieuse ne peut qu’être grande, avoir beaucoup d’actionnaires... Certains oublient totalement le véritable professionnalisme des « petits entrepreneurs », et font allègrement l’amalgame entre « petits boulots » et petite entreprise. De plus, il ne faut pas oublier que l’innovation peut relever d’autres domaines que de celui de la technologie : les innovations relatives aux services tout comme les innovations sociales sont bien souvent le fait de TPE. Enfin, c’est évident, c’est dans cette catégorie d’entreprise que l’on trouvera les plus forts potentiels de croissance et d’emploi. Il suffit de regarder la multitude de petites entreprises issues de « l’économie du net » qui continuent à se développer…

2 - Atouts, Difficultés rencontrées, Initiatives ;

Avantages des petites structures

  • Souplesse dans l'organisation du travail
  • Réactivité accrue aux évolutions du marché
  • Meilleure résistance de l'emploi en période de crise
  • Plus grande polyvalence des acteurs de l'entreprise
  • Réactivité accrue aux évolutions du marché
  • Meilleure résistance de l'emploi en période de crise

De nombreux problèmes…

  • Des charges trop élevées, qui " écrasent " beaucoup de petites entreprises
  • Lourdeurs et rigidités administratives affectent en premier lieu les TPE/PME
  • Un accès au financement bancaire beaucoup trop restreint : comme dans tous les pays de l'UE, les organismes de financement rechignent à prêter sans garantie aux créateurs de PME/TPE, ou alors pratiquent des taux d'intérêt exorbitants (beaucoup plus élevés que pour les grandes entreprises). Moins d'un créateur sur quatre a recours à un prêt bancaire ou un organisme de fonds propre.
  • Des " capitaux-risqueurs " en général réticents à financer les " petits projets " (coût d'étude des dossiers d'amorçage trop élevé par rapport à la rentabilité que l'on espère en retirer…)
  • Des orientations économiques trop souvent dictées par les intérêts des plus gros
  • Des salaires en moyenne inférieurs de 10 % à ceux perçus dans les sociétés de plus de 100 employés
  • Des semaines de travail plus chargées, d'où les difficultés rencontrées pour la mise en place des 35 heures, qui doit normalement s'effectuer le 1er Janvier 2002 (à peine 3 à 4 % des TPE ont déjà effectué ce changement).

Mais un soutien croissant

  • Pour faciliter la création d’entreprises : d'après l'annonce récente de M. Fabius, une agence des PME (ADPME) devrait être créée sous peu. Inspirée de la Small Business administration américaine, cette agence permettra de coordonner les nombreux dispositifs et procédures en faveur des porteurs de projets afin qu'ils puissent " créer une entreprise en 30 minutes " 
  • Pour améliorer l'accès au financement extérieur : Des " capitaux-risqueurs " en général réticents à financer les " petits projets " (coût d'étude des dossiers d'amorçage trop élevé par rapport à la rentabilité que l'on espère en retirer…)
  • Des orientations économiques trop souvent dictées par les intérêts des plus gros
  • Des salaires en moyenne inférieurs de 10 % à ceux perçus dans les sociétés de plus de 100 employés

La BDPME (banque du développement des PME) : son action se concentre principalement sur les projets inférieurs à 300 000 F, c'est à dire ceux pour lesquels le financement est le plus dur à trouver, les porteurs n'ayant en général rien à donner en caution. Elle accorde, depuis la fin de l'année 2000, des prêts sans caution et sans garantie nommés PCE (prêts à la création d'entreprise) qui viennent compléter ceux des banquiers. Le PCE est plafonné à 50 000 F, et les prêts bancaires peuvent atteindre le double.

Les organismes de financement solidaires : le comité d'information et de mobilisation pour l'emploi vous propose une sélection de sites d'organismes de financement solidaires sur http://www.cime.asso.fr/actu/selweb/webfinancement.htm. Cette nouvelle forme de capital risque s'est développée ces dernières années pour donner à chacun la possibilité d’avoir sa petite entreprise.

Pour alléger les formalités administratives : vous pouvez opter pour le régime de la micro-entreprise.

Les TPE/PME et Internet

 

Quelques chiffres

 
   

73 % des PME françaises sont utilisatrices d’Internet, contre 83 % sur l’ensemble de l’UE. Ce chiffre a fortement augmenté ces dernières années, mais nous n’avons toujours pas comblé notre retard.

 
   

40 % des PME françaises ont leur propre site : nous avons ainsi pratiquement comblé notre retard par rapport au reste de l’Europe dans ce domaine.

 
   

Élargissement de l’accès des TPE au matériel informatique (taux d’équipement actuel de 50 %)

 
   

45 % du personnel des TPE utilise internet, contre 30 % pour les autres entreprises

 
 

Caractéristiques des TPE/PME utilisatrices d’internet

 
   

La plupart se trouvent en île de France et sont des filiales de grands groupes

 
   

Pour les petites entreprises industrielles, une croissance double de celle de leurs concurrentes non connectées

 
   

Une ouverture sur l’étranger accrue : des exportations 2 fois plus importantes

 
   

Une meilleure rémunération

 
   

Plus d’innovation : de véritables efforts de recherche et développement, des lancements de nouveaux produits beaucoup plus fréquents…

 
   

Une meilleure intégration aux réseaux mondiaux par l’intermédiaire des grands groupes, qui servent à la fois de source de financement potentiel et de point d’échange d’informations

 

1-      IDENTITE ET CULTURE T.P.E. :

Dans son livre » Les patrons reviennent », Yvon Gattaz explique : » Nous sommes tous des AUTODODACTES DE LA CREATION. Lorsque l’on veut être Général, on n’attend pas les galons, on les prend ».

Ainsi ce qui caractérise un Chef de TPE, c’est donc le fait qu’il est :

-propriétaire de son entreprise,

-         en prise directe avec son personnel

-         Personnellement et manifestement impliqué dans la vie de son entreprise.

A – D’un point de vue psychologique et comportemental :

La très Petite Entreprise est le miroir et le » prolongement du corps de son Chef, et en conséquence la représentation de son image personnelle et sociale. Dans sa TPE, il exprime certes une certaine passion d’entreprendre. Celle-ci est sous tendue par différents moteurs ou motivations ou ressorts tels que :

 

-         L’ambition de mener sa barque et d’exercer son métier comme il l’entend personnellement

-         L’expression de son identité unique, spécifique et originale

-         L’ambition de ne rien devoir à personne, et d’exister par Soi

-         L’attrait de l’argent, celui de gagner sa vie selon son mérite

-         Impatience déraisonnable

-         Le besoin d’indépendance que celui de l’autonomie

-         Le goût de la responsabilité personnelle

-         La volonté de réalisation par soi-même

-         Le désir de commander

-         Le goût du risque

Ainsi donc si au départ la démarche de créateur-Entrepreneur est significative d’individualisme, celui-ci reste indépendant de son environnement économique et social, institutionnel. Il ne peut fonctionner sans en tenir compte, ou sous peine de marginalisation, d’élimination naturelle…

B – D’un point de vue sociologique et/ou social :

Nous trouvons alors que l’entrepreneur et/ou l’auto comme on les nomme de nos jours se trouve en permanent décalage vis-à-vis du modèle ou des modèles ambiants, car les lois sociales quelles qu’elles soient et/ou aient été celui qui fait le choix de devenir son propre patron n’est souvent pas au fait des dispositions légales, juridiques, sociales, économiques, fiscales en place depuis la nuit des temps et surtout avec toutes les évolutions et paradoxes qui se sont ensuivis depuis 50 décennies au moins….

-         L’environnement économique et social lui échappe par sa complexité et une grille de lecture paradoxale, souvent illisible à l’épanouissement humain et organisationnel l’auto entrepreneur et son entreprise

-         Il n’est jamais consulté, sinon ignoré dans ce » paysage légal et social » voire en marge de l’évolution de cet environnement juridico-socio-économique.

-         Le temps de travail réduit légalement et/ou socialement est quelque part une ineptie pour lui, voire un mirage, car sa charge à lui ou elle est étroitement lié à la tâche exécutée, et au besoin de bien gagner sa vie…Il est toujours à contrecourant des systèmes imaginés, inventés, mis en œuvre et casse à terme la motivation et l’» engagement «

-         Il ne croit plus dans les institutions représentatives qu’il s’agisse de celles de L’entreprise, comme de celle liées à son expertise métier qui proposent des services souvent plus prometteurs qu’ils ne sont en réalité, et qui souvent ne collent pas à leur réalité quotidienne celle incontournable et indiscutable du « Carnet de commandes » et du « tiroir-Caisse »…en conséquence il traîne les pieds, pour venir partager, participer car( sa cotisation annuelle n’est guère représentative du retour sur investissement attendu donc il ne se sent plus concerné, les pense loin de ses propres réalités concrètes, les juge inadaptées et aussi parce que la communication et l’info mise en œuvre par ces mêmes institutions sont inaudibles… et qu’il ignore ce qu’elles peuvent réellement lui apporter…

-         *Autour de lui sa famille, ses amis, ses salariés (ou chômeurs) ne comprennent vraiment pas pourquoi il s’obstine à travailler autant. Est-il malade ou incompétent ??

C –  D’un point de vue économique :

La TPE est de la « Graine de P.M.E. » dit-on toujours, mais n’est « REELLEMENT » pas vécue, ni perçue comme telle .

Selon L’Insee : « En 2012, en France, 3,3 millions d’unités légales exercent une activité dans les secteurs principalement marchands, hors agriculture et services financiers., Parmi elles, 2,1 millions, soit les deux tiers, sont des très petites entreprises (TPE) emploient 2,3 millions de salariés, soit 19% des effectifs du champ principalement marchand non agricole et non financier ; elles emploient moins de 10 salariés, n’appartiennent pas à un groupe ( sauf s’il s’agit d’un groupe de type microentreprises au sens de la LME et ont un CA ou un total de bilan inférieur à 2 millions d’euros et dans cet étude ne relèvent ni du statut d’auto-entrepreneur, ni du régime fiscal de la microentreprise, ces dernières étant économiquement très à part... Elles réalisent 477 milliards d’euros de CA et elles représentent 168 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 17 % de celle des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers. Par leur valeur ajoutée, elles contribuent pour 9 % au produit intérieur brut national s. Les 55 % de TPE sas salarié génèrent de faibles chiffres d’affaires. Les TPE sont principalement dans le commerce, la construction et les services aux entreprises. La majorité d’entre elles ont opté pour le statut juridique de société à responsabilité limitée ».

« Plus de la moitié des TPE n’emploie pas de salarié

En 2012, 55 % des TPE n’ont pas de salarié et 18 % n’en emploient qu’un. Parmi les 1,2 million de TPE non employeuses, une sur deux réalise moins de 41 400 euros de chiffre d’affaires et une sur quatre, moins de 17 400 euros.

Les TPE sont quasi inexistants au niveau de l’exportation : elles représentent moins de 3 % des exports du champ principalement marchand non agricole et non financier. Leur poids dans l’investissement est modeste (17 %).

En 2012, comme en 2011, plus de la moitié des TPE (55 %) n’a pas réalisé d’investissement. Sur quatre ans, de 2009 à 2012, 43 % des TPE non employeuses n’ont réalisé aucun investissement contre 12 % des employeuses. À l’opposé, 30 % des TPE employeuses ont investi les quatre années consécutives contre 9 % des non-employeuses. ».

La majorité des TPE (54 %) a le statut de société à responsabilité limitée. Cette catégorie juridique est d’autant plus fréquente que l’unité légale est grande : 42 % des unités non employeuses, 74 % des unités employant 3 à 9 salariés. Un quart des TPE a un statut d’artisan ou de commerçant, 6 % un statut de profession libérale et 5 % un statut d’autre personne physique. Ces deux derniers statuts sont utilisés pour l’essentiel par des structures sans salarié.

« Plus d’un TPE sur cinq est dans le commerce. De manière générale, les TPE sont tournés vers l’économie locale.

Elles œuvrent notamment dans le commerce (22 % des TPE), les services aux entreprises (20 %) et la construction (17 %). Même si l’industrie est traditionnellement associée à de grosses usines, 7 % des TPE, soit plus de 150 000 unités, y exercent. Elles interviennent notamment dans la fabrication de produits de boulangerie-pâtisserie et de pâtes alimentaires (35 000 unités), la production, le transport et la distribution d'électricité (14 600), l’imprimerie (10 000), la réparation d’ouvrages en métaux, de machines et d’équipements (9 800). »

Parmi les TPE employeuses, un quart a une valeur ajoutée par salarié inférieure à 46 000 euros (1er quartile), la moitié a un ratio inférieur à 96 000 euros (médiane) et un quart a un ratio supérieur à 190 000 euros (3e quartile). Ces seuils répartissant les unités sont assez proches dans plusieurs secteurs. La valeur ajoutée par salarié médiane culmine dans l’industrie et les services aux entreprises (120 000 euros) et est la plus faible dans l’hébergement et la restauration (80 000 euros) et les services aux particuliers

(60 000 euros). Le secteur le plus disparate (au regard de l’écart entre les 1er et 3e quartiles) est celui de l’information et de la communication ; le plus homogène est celui des services aux particuliers. ».

A la lecture de cette petite étude, il faut se rendre à l’évidence compte que ces entreprises sont issues de la seule initiative, la volonté, et la motivation d’un homme et/ou d’une femme plus ou moins doué et/ou doté d’une expertise métier autoproclamée, s’appuyant sur un comportement individualiste fort et déterminé à jouer son va-tout, et en découdre seul ….

Ces entreprises individuelles et fort personnalisées sont souvent, mises en œuvre et créer avec une idée de faire son job autrement qu’on le ferait dans une structure un peu trop étouffante et castratrice, et dont le management est indigent ou absent…

Quand elles sont artisanales (savoir-faire métier/compétence au sens manuel) elles ne sont souvent que dans la prestation de services au particulier (dépannage, installation, bricolage lourd ou léger, entretien, maintenance même sophistiquée, conseil, assistance etc..), et/ou service de sous-traitance pour PME et autre…

Sinon elles sont la plupart commerciales dans tous les domaines des besoins du marché local ou régional, ou prestation de services dans le domaine sociale, et/ou aux entreprises (communication, publicité, marketing, recrutement, formation, coaching divers etc… Donc ces entreprises ne peuvent qu’être de proximité pour la plupart, et sont toujours souffrantes de capitaux… Donc manque de fonds propres, de Moyens matériels… Et en plus souvent ces entrepreneurs ne sont pas pour la plupart du temps des Patrons au sens plein du terme car ils ont quitté le leur pour vivre leur propre expérience souvent sans en avoir une véritable vision stratégique pour leur développement et/ou croissance… c’est aussi ce qui fait le

« Cimetière de ces entreprises qui très vite végètent et se perdent… Nous sommes sur un marché d’entreprises plus individuelles que source véritable de futures PME comme le voudrait démontrer le dicton d’Yvon Gattaz…

En outre nous sommes dans une économie qui quelle que soit les libertés possibles, plausibles, potentielles qui est moins libérale qu’elle tend à s’en vanter et/ou que quelques humains qui se prétendent tels pratiquent et conjuguent au quotidien un comportement de « snipper » sur tout ce qui favoriserait la libre entreprise… Le syndrome de « tuer dans l’œuf » et nuire et réduire à néant le riche pour enrichir le pauvre, puis « guillotiner » celui-ci parce que devenu capitaliste véreux est tenace en France et dans notre culture…Ainsi donc la T.P.E. doit supporter des charges de plus en plus lourdes et ineptes tant elles sont issues d’une économie sociale assistée dont les règles sont faites et édictées sur le modèle de l’ETAT- Patron… ; temps administratif et charges financières directes(cette évolution risque d’ailleurs d’entraîner un certain nombre vers la dérive du travail au noir, d’ailleurs ça se perpétue quoi qu’on en dise !)

Elle peut rarement s’offrir les services de grands diplômés, ne les attire même pas…

Etant individuelle ou quasi, du fait de la concentration de ses compétences détenues par le chef de TPE, elle est par définition fragile et vulnérable ; elle repose sur un seul homme.

Elle dispose d’une marge de manœuvre financière étroite, comme développé plus haut, ce qui limite d’autant ses capacités d’investissement et de développement à moyen et long terme.

Elle est plus souvent en situation de survie.

D – En résumé, la TPE est quelque peu paradoxale :

Partant d’une compétence mono-professionnelle, son développement appelle ensuite un profil plus généraliste… plus managérial…

Individualiste, elle a plus besoin de son environnement de proximité qu’une entreprise de taille supérieure (+20).

Bien que représentative, elle n’est pas toujours prise en compte dans son originalité et ses spécificités économiques et sociales.

Elle est reconnue dans ses spécificités propres…. Mais doit toujours défendre individuellement sa légitimité

Sur le plan économique, elle représente une richesse et une création d’emplois considérables, si son chef créateur est doté d’une vraie dimension de manager, alors qu’elle n‘influe que de façon marginale sur l’évolution de son environnement.

En conclusion,

La T.P.E. Un membre à part entière du tissu économique et social local et régional… On regrette la disparition des métiers…. Mais on laisse perdurer les facteurs de fragilisation de nos T.P.E

Ecrit par Guy Moreno-Clinicien d’entreprise…12/10/2017

Catégorie : Reflexion édité le 11 Feb 2022 à 9h19.
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